Écrous

À noter : une indexation des écrous est à la disposition du public sur Généanet. Les relevés indiquent l'état civil des détenus ainsi que le numéro d'écrou et la cote du registre correspondant. 

Ces relevés portent, pour la période 1830-1914, sur les établissements pénitentiaires de Chinon, Loches et Tours

Présentation

Les registres d'écrou servent, dans chacun des établissements pénitentiaires, à l'enregistrement de tous les détenus qui séjournent ou sont simplement de passage dans les prisons du département.     

Il y a eu en Indre-et-Loire plusieurs établissements pénitentiaires :        

  • Amboise, jusqu'en 1840 ;    
  • Chinon, maison d'arrêt et de correction jusqu'en 1934 ; 
  • Langeais, il ne reste qu'un registre d'écrou de 1824 à 1833 pour cette prison ;    
  • Loches, maison d'arrêt et de correction jusqu'en 1926 ;    
  • Tours, maison d'arrêt, de correction et de justice (établissement encore ouvert en 1940).    

Les registres d'écrous sont classés par établissements pénitentiaires et, pour chaque prison, par type, selon la catégorie pénale des détenus. On trouve ainsi plusieurs typologies de registres d'écrou

  • d'arrêt (individus sous mandat d'arrêt ou de dépôt, en attente de jugement...) ;   
  • de correction (peines inférieures à un an) ;
  • de justice (pour les personnes en attente de leur jugement à la cour d'assise) ;     
  • de simple police (pour les condamnés par les tribunaux de simple police) ;  
  • dettier (pour les détenus pour dettes) ;  
  • passager (pour les détenus en cours de transfert entre deux établissements) ;
  • provisoires (pour les détenus à titre provisoire).

Certains registres sont pourvus de tables alphabétiques, généralement placées à la fin du registre. Il existe enfin des répertoires généraux à partir de 1875 (voir ci-dessous).

Intérêt des écrous pour la recherche

Les écrous apportent de nombreuses informations sur les détenus : état civil, description physique, habillement, profession, motif d'incarcération (avec mention du jugement le cas échéant), durée de la peine et la destination carcérale ainsi que la levée d'écrou.

Modalités de recherche

À son entrée dans la prison, le détenu se voit attribuer un numéro d'écrou, propre à chaque type de registre. Un détenu passé par différentes prisons et différentes typologies reçoit donc plusieurs numéros portés dans différents registres.

Les répertoires généraux renvoient vers tous les types de registres pour un établissement pénitentiaire donné. Ils ont été établis, pour les trois prisons de Chinon, Loches et Tours, à partir de 1875. Toute recherche postérieure à 1875 doit donc débuter par la consultation de ces répertoires.

Pour la période antérieure à 1875, certains registres d'écrou sont dotés de tables alphabétiques. 

Pensez également aux relevés accessibles sur Geneanet.

État de la numérisation

Tous les registres d'écrou conservés dans la sous-série 2Y ont été numérisés. Seuls les registres de la prison de Tours antérieurs à 1942 ont donc été numérisés.

Publication en ligne des registres d'écrou

En application du code des relations entre le public et l'administration (art. D. 312-1-3), ne sont publiés en ligne que les registres d'écrou de plus de 100 ans. Les écrous plus récents sont consultables dans notre salle de lecture. 

Pour en savoir plus sur les écrous

Pour vous guider dans vos recherches nous avons réalisé une fiche d'aide à la recherche : télécharger la fiche sur les écrous.