Il y a quelque temps...
Journée d'étude L'esprit des jardins, entre tradition et création (5-6 septembre 2008)
La passion récente des Français pour les jardins ne se limite pas à leur simple visite ou découverte. Le public nombreux qui s'y promène est curieux de connaître les origines et l'histoire de l'endroit qu'il fréquente.Cette journée d'étude fut l'occasion pour les historiens des jardins de présenter les éléments de doctrine qui président aux restaurations de jardins, de la recherche des sources anciennes à la prospection archéologique, en insistant particulièrement sur le processus de création d'un jardin au 19e siècle ou à l'époque contemporaine à travers des exemples tourangeaux.
La Touraine divisée : la ligne de démarcation (1940-1944) (20 novembre 2010)
La ligne de démarcation, fixée par l'armistice du 22 juin 1940, fut la limite entre la zone dite libre au sud de la France et la zone occupée par l'armée allemande au nord de la France. Non seulement cette ligne coupe la France en deux, mais aussi le département d'Indre-et-Loire en deux zones.
Les recherches effectuées à l'initiative de l'historien Eric Alary illustraient la mémoire de la ligne de démarcation, le passage clandestin et le monde des passeurs en s'appuyant notamment sur le cas du département du Cher et de la ville de Vierzon, pour terminer par une évocation littéraire et au cinéma de la ligne de démarcation.
Photograph[i]es : un langage de l'image (3 octobre 2015)
Fiction basée sur des faits réels, le médium photographique n'exprime pas une vision neutre, mais offre le point de vue du photographe. À chacun de le déchiffrer au regard de son expérience personnelle, de sa culture et de sa sensibilité.
Un grand sceau dans l'histoire de la Touraine (18 octobre 2016)
Le plus ancien document conservé aux Archives départementales d'Indre-et-Loire est un « diplôme » de Louis le Pieux, daté de 837, provenant de l'abbaye de Cormery. Entré dans les collections des Archives à la Révolution, cette grande pièce de parchemin gardait encore, jusqu'à récemment, l'empreinte du sceau qui l'authentifiait à l‘origine et que l'on croyait perdu. C'est la relecture, en 2012, de correspondances échangées par le directeur des Archives au milieu du 20ème siècle qui a permis de retrouver sa trace ... aux Archives nationales. C'est cette incroyable épopée que les archivistes, chercheurs, restaurateurs et scientifiques à l'origine de ces découvertes ont présenté le 18 octobre 2016.