Ce portail est conçu pour être utilisé sur les navigateurs Chrome, Firefox, Safari et Edge. Pour une expérience optimale, nous vous invitons à utiliser l'un de ces navigateurs.

Artistes fédérés et Musiciens engagés dans la Commune de Paris. 1871

La Fédération des artistes de la Commune de Paris 

Elle est créée le 13 avril 1871 à l’appel du sculpteur Hippolyte Moulin, du poète Eugène Pottier et du peintre Gustave Courbet, qui était déjà président de la Commission des Arts, chargée depuis septembre 1870, de la sauvegarde des musées et monuments. Les 400 participants se constituent en une Fédération des artistes et adoptent un programme révolutionnaire, publié dans le journal officiel du 15 avril : « Les artistes de Paris se constituent en Fédération et décrètent l’égalité des droits entre les métiers d’art, la libre expansion de l’art dégagé de toute tutelle gouvernementale et de tous privilèges. Ils repoussent d’une manière absolue toute exhibition mercantile tendant à substituer le nom de l’éditeur ou du fabricant à celui du véritable créateur. »

La culture doit être accessible à tous notamment par l’ouverture des musées et des bibliothèques, mais les prêts sont interdits car certaines personnes se permettaient de se faire des bibliothèques personnelles en empruntant des livres qu’ils rendaient rarement.

Des cours d’éducation populaire sur l’art sont organisés. Comme la culture commence à l’école. Edouard Vaillant, délégué à l’enseignement depuis le 20 avril, institue l’école laïque, gratuite et obligatoire ouverte à tous, garçons et filles, 15 ans avant la promulgation des lois de Jules Ferry.  Il organise aussi l’enseignement professionnel avec le rôle prépondérant des métiers d’art.

Les théâtres doivent aussi être considérés comme des établissements d’instructions et dirigés par des associations et non des sociétés commerciales.

Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).

Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.

En savoir plus