Quel jour sommes-nous ?
Saviez-vous que nous sommes en l'an 232 de l'ère républicaine ? Depuis l'équinoxe du 23 septembre 2023 (5e jour complémentaire de l'an 231) nous avons en effet changé d'année selon le calendrier républicain.
Au cours de l'histoire, la façon de se repérer dans le temps, long et court, a beaucoup varié. À travers quelques documents d'archives, nous vous proposons un petit saut dans le temps...
Loin d'avoir une conception unifiée du temps, les hommes et les femmes du Moyen Âge se référaient volontiers à plusieurs temporalités, selon les régions, les époques ou les usages. Ils sont en cela les héritiers des pratiques antiques, particulièrement romaines. Ce n'est qu'à l'époque moderne, à partir de la seconde moitié du 16e siècle principalement, que le temps va s'unifier pour tous avec un calendrier "universel" et des heures égales.
Les archives entretiennent un lien étroit avec le décompte du temps car elles sont la plupart du temps datées. Les chartes, diplômes et autres actes officiels témoignent ainsi que l'évolution de la perception du temps à travers les âges.
Nous vous invitons à découvrir, à travers quelques documents tirés de nos fonds, certains aspects de l'évolution de la datation depuis le Moyen Âge.
Quelle durée pour une année ?
La conception des calendriers est d'abord le fruit de l'observation des phénomènes naturels :
- un jour est le temps que met la Terre à tourner sur elle-même ;
- un mois correspond au cycle de la Lune autour de la Terre (29,53 jours exactement) ;
- une année est égale au temps que met la Terre à faire le tour du Soleil (365,2422 jours).
Si les calendriers diffèrent tant, c'est que ces cycles ne sont pas synchrones ; il est donc impossible d'avoir un système régulier. Beaucoup de civilisations ont fait le choix de prendre en compte ces deux cycles, pourtant difficiles à concilier, ce qui a donné naissance à des calendriers complexes.
Le calendrier julien, mis en place en 46 avant notre ère sous l'impulsion de Jules César (d'où son nom) établit un calendrier basé sur la révolution de la Terre autour de son étoile. Il repose cependant sur une approximation puisque cette révolution est établie à 365,25 au lieu de 365,2422, ce qui créée un important décalage dans le temps long. En 325, le concile de Nicée fixe la date de l'équinoxe de printemps au 21 mars, cette date servant au calcul de la date de Pâques, fête la plus importante du calendrier liturgique.
Au fil des siècles le décalage entre l'équinoxe réel et le 21 mars se creuse : il est de 10 jours au milieu du 16e siècle. Le pape Grégoire XIII décide donc de réformer le calendrier pour que l'équinoxe tombe à nouveau le 21 mars. Le nouveau calendrier, le calendrier grégorien, est établi par une bulle (acte officiel de la papauté) du 24 février 1582. Pour mettre fin au décalage entre année civile et année solaire, trois années bissextiles sont supprimées tous les 400 ans (les années séculaires dont le millésime n’est pas divisible par 400). De plus, 10 jours sont supprimés du calendrier pour resynchroniser année solaire et calendrier.
Quand commencer l'année ?
Il n’y a pas, pendant longtemps, d’unicité à l’échelle du royaume dans la fixation du début de l’année. Chaque province, diocèse ou même ville a ses propres traditions. Ces manières de déterminer le début des années s'appellent les styles, on en compte une grande variété mais le plus courant dans le royaume de France à partir de la seconde moitié du Moyen Âge, et notamment en Touraine, est le style de Pâques (l'année commence la veille ou le jour de Pâques). Ce style est d'un maniement complexe puisqu'il s'agit d'une fête mobile. Certaines années comptent ainsi plus de 366 jours et il est souvent nécessaire de préciser dans l'acte où on se situe par rapport à Pâques afin d'éviter les confusions.
On trouve aussi d'autres styles en France comme ceux de la Circoncision (1er janvier), de la Nativité (25 décembre) ou de l'Annonciation (25 mars). Pour connaître la date réelle d'un acte, il faut donc garder à l'esprit que l'année mentionnée dans l'acte n'est pas nécessairement la bonne selon notre décompte.
Le style du 1er janvier ne s'impose qu'à partir de l'édit de Paris de janvier 1564 (nouveau syle) qui le rend obligatoire pour tous les actes publics ou privés à compter de 1565. Avec cette réforme, on assiste à une laïcisation du temps, le 1er janvier ne correspondant pas à une date liturgique importante. Cette date était, chez les Romains, celle à laquelle on élisait les consuls et marquait le début de l'année depuis la réforme julienne. Ce style n'avait pas complètement disparu après la chute de l'Empire, comme en témoignent les figurations des travaux des champs qui débutent très souvent en janvier.
Seule la Révolution vient perturber un temps cette habitude. L'Instruction sur l'ère de la République publiée par la Convention jointe à son décret du 4 frimaire an II explique le choix qui a été fait, le 5 octobre 1793, de faire commencer l'année à l'équinoxe :
"Quelques peuples ont fixé le premier jour de leur année aux solstices, d’autres aux équinoxes ; plusieurs, au lieu de le fixer sur une époque des saisons, ont préféré de prendre dans leurs fastes une époque historique.
La France jusqu’en 1564 a commencé l’année à Pâques. Un roi imbécile et féroce, le même qui ordonna le massacre de la saint Barthélémy, Charles IX, fixa le commencement de l’année au 1er janvier, sans autre motif que de suivre l’exemple qui lui étoit donné. Cette époque ne s’accorde ni avec les saisons, ni avec l’histoire du temps.
Le cours des événements nombreux de la Révolution française présente une époque frappante, et peut-être unique dans l’histoire, par son accord parfait avec les mouvements célestes, les saisons et les traditions anciennes.
Le 21 septembre 1792, les représentants du peuple, réunis en Convention nationale, ont ouvert leur session, et ont prononcé l’abolition de la royauté. Ce jour fut le dernier de la monarchie : il doit être le dernier de l’ère vulgaire et de l’année.
Le 22 septembre ce décret fut proclamé dans Paris ; ce jour fut décrété le 1er de la République ; et ce même jour, à 9 heures 18 minutes, 30 secondes du matin, le soleil arriva à l’équinoxe vrai d’automne, en entrant dans le signe de la Balance.
Ainsi l’égalité des jours aux nuits étoit marquée dans le ciel, au moment même où l’égalité civile et morale étoit proclamée par les représentants du peuple français, comme le fondement sacré de son nouveau gouvernement"
Dater l'année
On n’utilise plus aujourd’hui dans notre société qu’un seul système de datation, qui est un héritage direct de la fin de l’Antiquité et du Moyen Âge. Le repère choisi est celui de la naissance de Jésus-Christ, repère qu’on a depuis laïcisé et qui est d’un usage universel.
Pourtant, pendant longtemps, il a existé de nombreux systèmes concurrents utilisés simultanément. On trouve des décomptes partant de dates fixes, utilisant des ères ou des règnes, ou encore des cycles.
Zoom sur le calendrier révolutionnaire
Dans le calendrier révolutionnaire, les principes du calendrier grégorien sont conservés : l'année est de 365 jours avec ajout d'un "sextile" (un 6e jour complémentaire) tous les quatre ans et la suppression de trois "sextiles" tous les 400 ans.
L'année est divisée en 12 mois de 30 jours auxquels on ajoute 5 ou 6 jours complémentaires (appelés un temps "sans-culottides"). Très vite, on abandonne l'idée de nommer les mois d'après leur numéro d'ordre et on leur donne des noms évoquant les saisons (nivôse pour la neige ou thermidor pour la chaleur) et les travaux agricoles (messidor pour les moissons et vendémiaire pour les vendanges). Ces noms sont en grande partie l'œuvre de Fabre d'Églantine, auteur d'Il pleut, il pleut bergère.
Ce calendrier a donc l’avantage de la simplicité et de la clarté. Il reste en usage jusqu’au 1er janvier 1806, date à partir de laquelle le calendrier grégorien est restauré par Napoléon Ier conformément au sénatus-consulte du 22 fructidor an XIII (9 septembre 1805).
Les causes de l'échec sont multiples mais tiennent beaucoup à la volonté de faire de ce nouveau calendrier un contrepoids aux usages religieux.
L'ère chrétienne commence à être utilisée à partir du 6e siècle, d'abord dans les chroniques. En France, elle n'apparaît pas dans les actes avant le 8e siècle mais elle se généralise après l'an mil, sans faire disparaître les autres systèmes. La Révolution introduit de nouvelles ères : l'ère de la Liberté commençant en 1789 (le 14 juillet généralement) puis l'ère républicaine dont le point de départ est fixé au 22 septembre 1792.
Longtemps, c'est la datation en fonction des années de règne qui prime cependant, comme avaient coutume de le faire les Romains avec les consuls. Mais ce mode de datation est problématique : quand commence en effet un règne ? A la mort du précédent monarque ? Lors de son sacre ou de son élection ou encore de son association au trône par son père ?
Des cycles ont pu parallèlement être utilisés, comme l'indiction, un cycle de 15 années, ou l'épacte, qui désigne l'âge de la lune au 22 mars selon un cycle de 19 ans et qui servait à fixer la date de Pâques.
Quel jour ?
Quand on date aujourd'hui un document, on utilise trois éléments : l'année, le mois et le quantième (c'est-à-dire le rang du jour dans le mois). Dans ce domaine encore, de multiples pratiques ont coexisté au cours du temps.
Les mois que nous utilisons aujourd'hui sont un héritage des Romains, encore une fois. Fait rare, les noms des mois, qui viennent du calendrier julien, n'ont pas été christianisés et sont restés identiques. C'est ce qui explique la dénomination des quatre derniers mois de l'année, car dans le calendrier julien elle commençait au 1er mars, septembre était donc effectivement le 7e mois de l'année.
Zoom sur la semaine
La semaine de 7 jours s'est imposée à Rome sous l'Empire. Elle vient probablement de la Mésopotamie et de là est passée aux Hébreux et Égyptiens. Le noeud de la semaine est le dimanche, qui est le premier jour.
Les noms des jours de la semaine attestent de son ancienneté car tous, excepté le samedi et le dimanche en français, sont dédiés aux sept planètes qu'on connaissait alors : Lune, Mars, Mercure, Jupiter et Vénus. A l'origine, le samedi était consacré à Saturne (saturday en anglais) et le dimanche au Soleil (sontag en allemand), avant de devenir le jour du shabbat (sabbati dies en latin) et le dimanche celui du seigneur (dies dominica).
La semaine a cependant comme inconvénient de n'être ni une division exacte du mois, ni de l'année. C'est la raison pour laquelle les révolutionnaires tentent d'introduire la décade dans leur nouveau calendrier. De la même manière qu'ils ont introduit le système décimal pour la monnaie et les poids et mesures, il doit aussi d'appliquer au temps. Ainsi, les mois révolutionnaires sont constitués de trois décades exactement, mais au lieu d'avoir un jour chômé tous les 7 jours, c'est maintenant tous les 10 jours...
Il a coexisté au cours du temps différentes façons de dater un jour au sein de l'année. Durant le Moyen Âge deux systèmes, issus de deux traditions différentes, sont utilisés parallèlement : l'un d'origine romaine, l'autre d'origine chrétienne.
Le système romain : calendes, nones et ides
Il se base sur la division du mois en trois parties inégales : calendes (1er jour du mois), nones (5 ou 7 du mois) et ides (13 ou 15 du mois). Les autres jours sont désignés par le nombre de jours les séparant de ces jours. Ainsi le 31 janvier est le 2 (sous-entendu "avant les") des calendes de février. Ce système est utilisé dans certains actes en latin jusqu'au 16e siècle. Il est cependant quelque peu simplifié à l'époque mérovingienne. On prend alors l'habitude de dater la seconde partie du mois comme dans l'usage romain, à partir des calendes, et d'utiliser le quantième pour la première partie du mois.
Le système chrétien : les grands moments du calendrier liturgique
Il est marqué par les grands moments liturgiques (Pâques et ses fêtes liées, puis Noël dans une moindre mesure) et les célébrations des saints, qui viennent souvent prendre la place de rituels païens (comme Noël qui remplace les fêtes dédiées à la lumière ou la saint Jean qui se place au solstice d'été). Ces fêtes servent d'ancrage chronologique. On date un acte en indiquant le nombre de jours le séparant d'une fête marquante. Parfois, on n'utilise pas une fête comme repère mais des traits spécifiques de la liturgie dominicale : introït de la messe ou thème de l'évangile.
La datation en fonction des fêtes chrétiennes pose un certain nombre de problèmes à l'historien. Certaines fêtes sont en effet mobiles et il est donc nécessaire de connaître la date de Pâques pour une année donnée et, secondement, certaines fêtes réputées "fixes" peuvent varier selon les régions lorsqu'elles portent sur des saints "régionaux". Ainsi la saint Venant (c'était le nom d'une paroisse de Tours) est fêtée en Touraine le 13 octobre, mais le 10 octobre en Artois. L'autre problème vient du fait qu'un saint peut être fêté à différents moments dans une année. Saint Martin l'est par exemple quatre fois dans l'année dans le diocèse de Tours : le 11 novembre (date de sa mort), le 4 juillet (date de la translation de ses reliques, de son ordination et de la dédicace de son église à Tours), le 13 décembre (date du retour de ses reliques de Chablis à Tours) et enfin le 12 mai, fête de la subvention ou assistance de saint Martin (en commémoration de la protection qu'il a assurée lors d'un siège Normand).
La datation au quantième apparaît assez tôt, dès l’époque mérovingienne, mais tarde à s’imposer comme méthode de datation dans les actes. Elle se répand d’abord dans les milieux laïcs, l’Église restant plus longtemps fidèle aux usages romains (ce qui va avec la conservation du latin).
Cet usage est cependant en forte concurrence avec la datation en fonction des fêtes liturgiques, les deux coexistant pendant de longues années. Si l’administration date au quantième dès le 13e siècle (tous les actes publics ou presque sont datés au quantième dès le 15e siècle), il en va autrement dans le reste de la société où l’ancien usage perdure (notamment pour les baux alors que les actes sont tous datés du quantième dès l’époque moderne), au moins jusqu’à la Révolution, qui marque véritablement la laïcisation du temps.
Quelle heure ?
C'est une véritable révolution temporelle qu'ont connue nos ancêtres entre la fin du 18e siècle et les premières décennies du 19e siècle. C'est en effet à cette époque, à l'heure où se répandaient les montres individuelles et les pendules, qu'on passe d'une conception "naturelle" du temps (cycle du Soleil et de la Lune) à une conception sociale et mécanique.
L'époque médiévale hérite là encore des usages romains qui divisaient le jour en douze horae pour la journée et autant pour la nuit. Ce sont alors des heures inégales, dépendant des saisons : les heures du jour sont plus longues que celles de la nuit en été et inversement l'hiver.
Du 6e au 13e siècle, les heures canoniales des prières rythment jours et nuits : ce sont les matines, laudes, primes, tierces, sextes, nones (qui a donné le noon des Anglais), vêpres et complies. En ville comme dans les campagnes, ce temps liturgique est marqué par les cloches des nombreuses églises. Elles sonnent les prières mais aussi les offices religieux, les fêtes patronales, les baptêmes, mariages ou décès... Peu à peu, à ces usages religieux s'ajoutent des usages civils : la cloche sert à prévenir en cas de danger (c'est le tocsin) ou demander un rassemblement.
Pour faire comprendre les différents messages, on joue sur la sonorité de la cloche, le rythme et le mode de frappe ainsi que le nombre de cloches actionnées simultanément ou successivement.
C'est à partir de la fin du Moyen Âge qu'un temps concurrentiel, le temps laïc, s'instaure peu à peu, d'abord dans les villes. C'est l'époque où les instruments de mesure du temps se perfectionnent et où des besoins émergent, notamment dans le milieu marchand. Aux cadrans solaires, sabliers, horloges à eau ou à bougie (songeons aux ventes à la bougie qui existent encore) succèdent bientôt les horloges mécaniques. Les premières, toutes simples, apparaissent dans les monastères au 12e siècle puis dans les villes pour indiquer au sonneur quand sonner les cloches. L'horlogerie entièrement mécanique est mise au point dans les années 1270-1320. C'est la naissance d'un temps laïc, divisé en heures égales. Ces horloges monumentales ornent églises et beffrois, elles se généralisent dans toutes les villes au 14e siècle. Elles se propagent peu à peu, des villes vers les campagnes, entre la fin du Moyen Âge et le 20e siècle. D'abord "aveugles", elles sont ensuite dotées d'un cadran à compter du 15e siècle.

Le 16 juin 1511, un marché de travaux est passé par les procureurs de la fabrique de Saint-Saturnin à Tours, avec René Rousseau, horloger à Saint-Laurent de Langeais, pour un "mouvement d’horloge servant en ladite église [...] avec un timbre ou cloche [...] fait en façon que ladite horloge sonne [...] une heure et demi-heure, tant sur le grand timbre que sur le petit qui sera assis au bas de ladite église, et avant le son d’heure et demi-heure, qu'il face que les appeaulx sonnent douze coups, afin de mieux entendre le son de ladite horloge". ce marché est conclu pour la somme de 100 l. t."
Le réglage de ces horloges se fait à l'origine sur le cadran solaire. De fait, l'heure est différente d'une ville à l'autre, ce qui ne gêne alors personne. C'est avec l'apparition du chemin de fer, dans les années 1830-1850, que cette désynchronisation pose problème car heure de départ et d'arrivée doivent concorder en raison des croisements des trains sur les voies ferrées uniques. Dans les grandes villes, on prend l'habitude d'afficher deux heures : la locale et celle de la capitale. Le problème est définitivement réglé par la loi du 14 mars 1891 qui fixe comme heure légale pour l'ensemble du territoire celle de Paris. En 1911, l'heure légale est alignée sur celle du méridien de Greenwich, on retranche de fait 9 minutes et 21 secondes à l'heure utilisée jusqu'alors. Cette heure sera celle de l'UTC (temps universel coordonné).
C'est en 1916 qu'apparaît pour la première fois une heure dite "d'été".
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la France métropolitaine connaît une nouvelle fois une pluralité d'heures sur son territoire. Les Allemandes imposent leur heure à la zone occupée, soit une heure de plus, tandis que la zone libre reste sur l'ancienne heure. En 1940 également, il est mis fin au changement saisonnier : il n'y a plus d'heure d'hiver. On est donc à UTC +1 en zone libre et UTC +2 en zone occupée. Cette situation ne dure pas longtemps puisque Vichy s'aligne sur l'heure allemande dès le printemps 1941.
À la Libération, on prévoit initialement un retour à l'heure de Greenwich (UTC +0) mais la mesure est finalement abandonnée. À partir de 1946, les horloges restent donc à l'heure allemande (UTC +1), ou l'ancienne heure d'été française, à l'instar de la plupart des pays d'Europe continentale, et ne connaissent plus de variation saisonnière. L'heure d'été n'est en effet rétablie qu'en 1976, dans le contexte du choc pétrolier.
Actuellement, il est régulièrement question d'abolir cette alternance saisonnière. Reste alors à savoir quelle sera l'heure choisie : heure d'été (UTC +2) ? Heure d'hiver (UTC +1) ? Ou l'ancienne "heure de Paris" (UTC +0) ?
Une seule chose est sûre : nous n'avons pas fini de parler du temps.