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Les Bucoliques du Pays de Racan

Visuel de la 10ème édition des Bucoliques du Pays de Racan. 1999. Dessin de Benoît Déchelle.

Alors que le ministère de la Culture organise en 2024 une concertation nationale sur la vie culturelle en milieu rural intitulée " Printemps de la ruralité",  il parait intéressant de rappeler ce que fut l'existence du festival des Bucoliques du Pays de Racan dont les archives viennent d'être classées et dotées d'un instrument de recherche.

 Les Bucoliques du Pays de Racan  (1990-2000)

 Créé en 1990, ce festival de musique dont le thème était défini chaque année mettait en place un parcours esthétique à travers la multiplicité des lieux, l’éclectisme de la programmation et la confrontation des arts (musique, littérature, arts plastiques, cinéma) avec l’ambition d’établir avec le public un partage d’émotions.

Comme le souligne Dominique Saur à l’issue de la 10ème édition dans le journal La Nouvelle République du 24 août 1999 : “On ne consomme pas les Bucoliques, on les goûte et déguste, pour le plaisir, pour le sens, pour connaître autre chose justement que la consommation musicale ou alimentaire. C’est aussi l’idée de l’équipe de trente bénévoles qui se donnent sans compter pendant 10 jours (et avant et après). Ce festival hors du commun a un sens car il répond à une demande certaine, celui d’un Pays qui veut vivre dans tous les sens et en toute liberté.”

Ce festival fut à l'initiative d'un homme, Didier Montagné , et de l'association des Trois Vallées du Pays de Racan, dont il fut président.

L’association “Les Trois Vallées du Pays de Racan” est créée le 31 janvier 1990 pour développer le tourisme rural dans le canton de Neuvy-le-Roi, élargi à des communes limitrophes. Le pays de Racan se situe au nord de la Touraine, entre la vallée de la Loire et la vallée du Loir. Il doit son nom à un poète du 17e siècle, Honorat de Bueil, qui était seigneur de Racan, fief situé à Neuvy-le-Roi. Son territoire s’étend sur les 3 vallées de la Dême, de l’Escotais et du Long.  

Jean-Yves Pineau (en blanc) et Didier Montagné. Photo Potier (AD37 79 Fi 9283/17)

Les principaux acteurs de l’association

Didier Montagné, président de l’association les Trois Vallées du Pays de Racan, directeur artistique des Bucoliques.

Né en 1954 dans le Tarn, marqué par son éducation protestante, Didier Montagné étudie la philosophie à Toulouse, s’intéresse à la poésie et à la musique. Il débute dans l’enseignement et devient principal du collège Racan à Neuvy-le-Roi en 1988. Il met en place des actions de développement sur le territoire en élaborant un projet global : pédagogique, éducatif, culturel et civique. Il met à la disposition de la collectivité les équipements du collège en dehors des heures de cours : accès au réseau internet, au centre de documentation, à la banque de données, à la bibliothèque et lance un programme de formation continue pour adultes : cours d’anglais et d’informatique. Il organise en 1989 les Rencontres sur le tourisme rural. Il ouvre une maison de pays, qui expose des produits locaux. En 1990, il crée et anime le festival de musique “Les Bucoliques du Pays de Racan”.

Monique Garré, gestionnaire du collège et trésorière de l’association des Trois Vallées, assure avec efficacité l’organisation pratique, matérielle et financière des Bucoliques. 

Jean-Yves Pineau, agent de développement. Informaticien de formation et animateur de tempérament, il est la personne-ressource de l’association des Trois Vallées, de la germination des projets au montage des dossiers et à la participation active des Bucoliques. Il est aussi musicien, interprète du spectacle “Chansons amères et teigneuses”, le 19 août 1996, aux caves troglodytiques de l’Auberge de l’Escotais à Saint-Paterne-Racan.

Les créations graphiques de Benoît Déchelle, peintre-illustrateur 

  

A l’issue de ses études à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, dans l’atelier de Claude Lapointe, Benoît Déchelle est diplômé en 1985. En 1990 il s’installe à Neuvy-le-Roi et va réaliser à partir de 1992 les visuels des Bucoliques. D’abord illustrateur d’ouvrages de jeunesse et graphiste pour différents supports de communication, il s’oriente à partir de 2010 vers les grands formats en peinture. Il a reçu de nombreuses distinctions dans des salons artistiques, notamment plusieurs médailles au Salon des artistes français à Paris.

Des événements musicaux et esthétiques. 

Chaque année un thème est défini, autour duquel s'articule la programmation. En 1996, il s'agit de “Musiques pour le plaisir”. “

" Par plaisir, nous entendrons cette douce euphorie où, en une délicieuse dérive, nous éprouvons pleinement notre présence au monde et consentons au règne, fini et miraculeux , de l'ici et du maintenant....La musique essentiellement serait plaisir ...Ephemère et subtile , elle affirme souverairement la vie comme intensité et devenir absolu. Pour sceller cette intimité primordiale entre musique et plaisir, les Bucoliques 1996 tenteront donc de proposer des moments forts de délectation car le plaisir ne se fonde que dans la multiplication des choses présentes et ne s’accomplit que dans la simplicité du sensible. Ainsi le plaisir musical s’augmentera de celui des sens, des lieux, des mets, des mots .“ Didier Montagné.

Plaisir des lieux, du jeu, des dieux, d'amour et du silence vont ainsi ponctuer ces 9 jours de festival.

Pour en savoir plus sur le festival des Bucoliques,  vous pouvez consulter le répertoire.

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