

Date
Localisation physique
Origine
Modalités d'entrées
Prise en charge en vrac dans l'établissement le 12 juillet 2017
Présentation du contenu
A la suite de la loi Guizot de 1833 instituant la création d'écoles communales, le conseil municipal de Sainte-Radegonde-en-Touraine indique au préfet que la commune, ne comptant que 384 habitants, n'a pas les moyens de créer une école et demande son rattachement à la ville de Tours pour la scolarisation de ses enfants.
Quatre ans plus tard, un établissement n'en est pas moins créé. En 1847, la municipalité projette d'acquérir un bâtiment et d'y faire réaliser des travaux importants pour y transférer cette école. L'établissement reste modeste et une partie des enfants de la commune, garçons et filles, sont accueillis gratuitement dans l'ancienne abbaye de Marmoutier par les sœurs du Sacré Cœur de Marmoutier.
En 1879, la commune décide la construction d'une mairie-école, avec une classe de garçons et une classe de filles, qui sera terminée en 1883 (elle sera dénommée plus tard groupe scolaire Petit-Monsoudun, puis école Romain Rolland).
Bien qu'elle ait une capacité d'accueil de 84 élèves, l'école ne reçoit que 44 inscriptions en 1888, pour une commune de 708 habitants. En 1894, le nombre d'enfants inscrits à l'école communale reste faible : 26 garçons et 12 filles. L'école congréganiste de filles de Marmoutier, qui accueille 26 élèves, est fermée en 1905. Les élèves sont répartis dans les écoles de la commune et la municipalité doit acquérir 10 tables de deux pour les filles. L'école libre ne pourra rouvrir ses portes après la Première Guerre mondiale.
L'augmentation de la population sur le plateau de Sainte-Radegonde incite la commune à édifier une nouvelle école. Un poste d'instituteur est créé en 1927, un bâtiment est édifié en 1930. Le quartier du Clos Libert connait ensuite une croissance rapide. En 1958, l'école est composée de 6 classes, plus 2 autres provisoires dans une grande salle de réunion. L'école de filles est une école d'application pour les jeunes femmes en formation à l'Ecole normale d'institutrices installée à Saint-Symphorien.
Les classes élémentaires deviennent mixtes, probablement au début des années 1970, et l'école prend le nom d'Albert Camus. L'école maternelle gardera une direction distincte et prend le nom de André Maurois. La fusion des deux directions et des deux écoles a dû avoir lieu dans les années 1990.
En 1999, 95 élèves sont scolarisés en 5 classes. En 2017, les effectifs se sont développés pour atteindre 210 élèves répartis en 8 classes.
Documents en relation
Sources complémentaires aux Archives départementales :
- T 1225 : cote provisoire, écoles primaires, classement par commune
- 128W195 : fonds du patrimoine immobilier départemental, bâtiments de l'enseignement
- 2O/235 : cotes provisoires, Fonds de la préfecture, Service de l'administration communale
Mots clés lieux
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Conditions d'accès
Communicable au bout de 50 ans à partir de 1970
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