3027W - Archives de Jean Royer (1925-2006)

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Cote/Cotes extrêmes

3027W1-171 (Cote)

Date

1925-2006

Localisation physique

AD37 - Site de Chambray-lès-Tours

Origine

Royer, Jean (1920-2011 ; maire de Tours, 1959-1995)

Biographie ou Histoire

Jean Royer est né à Nevers le 31 octobre 1920, aîné de cinq enfants. Il entre à l'école normale d'instituteurs de Loches en 1936 et obtient son diplôme d'enseignant en 1941. Il est nommé instituteur à Langeais puis à Sainte-Maure-de-Touraine. Il entreprend également des études supérieures à l'université de Poitiers. Pendant les années 1950 il est professeur au cours complémentaire Michelet à Tours.

 

L'enseignant entre rapidement en politique. Il adhère au Rassemblement du peuple français (RPF) et en devient le délégué départemental. Sa première candidature aux élections législatives (1951) est un échec mais en 1958 il est élu député sans étiquette. Dès l'année suivante, il repart en campagne à Tours pour les élections municipales, qu'il remporte. Il sera maire de Tours jusqu'en 1995 durant 4 mandats, qui seront notamment marqués par l'aménagement des grands ensembles d'immeubles du Sanitas et des rives du Cher, la construction du centre de congrès Vinci. En 1995, il est battu par le socialiste Jean Germain et prend une retraite active.

Jean Roiyer a été député de 1958 à mars 1973, avant de renoncer à son mandat pour des fonctions ministérielles. Sous la présidence de Georges Pompidou, il est ministre du Commerce et de l'Artisanat du deuxième gouvernement Pierre Messmer en avril 1973 puis ministre des Postes et des Télécommunications du 3ème gouvernement Messmer en mars 1974.

De son premier ministère on retiendra la loi n 73-1193 du 27 décembre 1973 d'orientation du commerce et de l'artisanat, dite loi Royer, avait pour objectif de permettre un développement équilibré des différentes formes de commerce et de protéger le petit commerce d'une croissance désordonnée des nouvelles formes de distribution.

En avril 1974 Jean Royer annonce sa candidature à l'élection présidentielle et démissionne de ses fonctions ministérielles, le 5 mai au premier tour il obtient 3,1 % des suffrages exprimés. Au second tour il appelle à voter pour le candidat Valéry Giscard d'Estaing.    

En mai 1976 c'est le retour vers le pouvoir local, Jean Royer est à nouveau député non inscrit il conservera ce mandat jusqu'en 1997. De 1993 à 1997 il sera président du groupe République et Liberté.

Jean Royer a assumé également d'autres mandats, conseiller général de 1961 à 1988 (canton de Tours ouest), président de l'établissement public d'aménagement de la Loire et de ses affluents (EPALA) de 1984 à 1995.

A partir du mois de mai 1997 Jean Royer n'exerce plus aucun mandat, cependant il gardera une retraite active et participative pendant de nombreuses années, il décède à Saint-Avertin le 25 mars 2011.

 

Modalités d'entrées

Versement du Tribunal judiciaire de Tours (2023)

Présentation du contenu

Les dossiers constitués par Jean Royer témoignent de sa carrière professionnelle, comme instituteur puis comme enseignant du secondaire, et de sa carrière politique, comme maire et député, ministre et candidat à l'élection présidentielle. Ils sont principalement composés de correspondance, d'articles de presse, de documents électoraux, de photographies et de publications - dont le livre "Il était une fois un maire" (1997) dans lequel Jean Royer témoigne de son travail à la municipalité de Tours.

Les photographies, présentées le plus souvent en albums, montrent Jean Royer dans ses différentes fonctions, lors de manifestations. On le voit par exemple lors de la remise de la légion d'honneur par Alain Peyrefitte (1998). Un album est consacré à sa famille. Ces photographies sont le plus souvent dépourvues de titre, de lieu et de date.

Le versement contient également des médailles et autres distinctions ou objets commémoratifs remis à Jean Royer dans ses mandats de député et de conseiller général par des fédérations sportives, des chambres consultaires de commerce et de métiers, des villes. Les médailles sont le plus souvent en bronze, celles de l'Assemblée nationale sont en argent.         

Mots clés matières

Médaille de l'Assemblée nationale (1988).

Cote/Cotes extrêmes

3027W111 (Cote)

Date

1988

Mots clés typologiques