Date
Localisation physique
Origine
Biographie ou Histoire
Après l'adoption des lois Guizot de 1833 obligeant toutes les communes à créer des écoles, les municipalités de Maillé, Pouzay, Marcilly-sur-Vienne et Nouâtre s'entendent pour créer une maison d'école commune sur le territoire de Nouâtre.
L'accroissement de la scolarisation des enfants incite la commune de Maillé à créer sa propre école dans les années 1840. En 1860, il y a déjà un projet de réaménagement du bâtiment. Il comporte une seule classe et une cour mixte. L'école ne pouvant pas être modifiée, elle est entièrement reconstruite avec une façade donnant sur la rue en 1865. Elle accueille près de 50 élèves, garçons et filles.
La commune dépassant les 500 habitants, la mairie doit aménager une école pour les filles en 1879.
En 1907, afin d'encourager les élèves méritants, le conseil municipal vote une somme de 15 francs pour l'achat de prix destinés aux enfants obtenant le certificat d'études primaires. La même année, la commune participe à la création de la société de secours mutuels scolaires du canton de Sainte-Maure pour les élèves indigents.
En 1936, la municipalité décide d'agrandir la classe des petits en transférant la mairie dans une salle de l'ancien presbytère. Une partie de sa cour sert à agrandir la cour de l'école et une partie du clos du presbytère est utilisée comme champ d'expérience pour l'enseignement de l'agriculture.
Comme la très grande partie du village, l'école est détruite le 25 août 1944. Près d'une trentaine des enfants scolarisés sont massacrés par les troupes allemandes.
Au mois d'octobre 1944, des salles de classe sont aménagées provisoirement dans les deux salles des cafés, avant la construction de baraquements.
Le couple d'instituteurs, rescapé du massacre, codirige l'école qui est officiellement séparée en deux entités, celle des filles et celle des garçons.
Le bâtiment actuel peut accueillir ses premiers élèves lors de la rentrée de 1948 mais dès 1950, on projette un agrandissement pour créer une classe pour les petits. Les effectifs sont déjà de 80 élèves (128W124). Trois ans plus tard, l'école en accueille 99.
Une souscription lancée dès 1944 permet une édification assez massive dans le bourg détruit. Dans les salles de classe, des plaques en bronze ont été scellées avec le nom des 4 grandes villes donatrices de l'Afrique équatoriale française (AEF).
L'école est aujourd'hui en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Nouâtre et de Marcilly-sur-Vienne. Elle comporte 3 classes des premiers niveaux de cours d'élémentaire.
Présentation du contenu
Le fonds contient une importante collection de livrets scolaires. On remarquera l'absence de notation des élèves pour les mois d'avril à juin 1968.
Il comporte également de nombreux cahiers d'exercices. Le classement a été effectué par ordre alphabétique, de nombreux cahiers ayant été utilisés sur plusieurs années. Au début des années 1960, les enseignants font réaliser des exercices que l'on retrouve spécifiquement dans les écoles de zones rurales, comme l'exécution de schémas de réalisation d'un poulailler ou de calcul de l'aire cultivable d'un champ.
Documents en relation
Sources complémentaires aux Archives départementales d'Indre-et-Loire :
2O/142/7
128W124
E-dépôt142/M2
T1149
Bibliographie
CHEVEREAU Sébastien, Maillé le 25 août 1944, du crime à la mémoire, éd. Anovi, Avon-les-Roches, 2012.
Mots clés lieux
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
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