346J - Fonds de la famille Baron-Cormier-Ferrand à Reugny (1843-1968)

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Cote/Cotes extrêmes

346J (Cote)

Date

1843-1968

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales d'Indre-et-Loire

Importance matérielle

0,2 ml

Localisation physique

AD37 - site de Tours

Origine

Baron, famille (Reugny, Indre-et-Loire, France)

Biographie ou Histoire

Aimée Noémie Charlotte Guet est née à Reugny le 5 novembre 1870 de Charles Théodore Guet, sabotier à Reugny et de Pauline Pingault. Le 7 novembre 1892, elle épouse Gatien Henri (dit Henri) Cormier (né en 1867 à Chançay), menuisier, dernier fils d'une fratrie de 5 enfants. Le couple demeure d'abord à Monthodon, où naissent leurs trois enfants, avant d'habiter Reugny. En 1909, il ouvre un café à Reugny, route de Monnaie, dans la maison que les parents d'Aimée lui ont octroyée en 1906, à l'issue d'une donation-partage.

Leur fille Yvonne, née en 1895, épouse (avant 1921) Léon Baron, propriétaire vigneron, né à Vernou en 1894. Celui-ci diversifie peu à peu ses activités notamment avec un commerce en bois-charbon. Sous les efforts du couple, le café, géré par Yvonne Baron, s'étoffe et devient restaurant en 1951 (une nouvelle salle de restaurant sera construite en 1958), puis hôtel (chambres meublées) en 1956. Au décès de Léon, en 1964, c'est Yvonne Baron qui prend officiellement la tête de l'établissement et en tient les fourneaux, avec l'assistance de leur fille Yvette Baron, jusqu'à son décès en 1984.

Le 22 juin 1946, Yvette Baron a épousé René Édouard Ferrand, employé, né à Vernou/Brenne.

Modalités d'entrées

Don du 24 mars 2025 par Mme Roulet-Ferrand

Présentation du contenu

Ce petit fonds rassemble les papiers de la famille Baron-Cormier, puis Ferrand-Baron, bien implantée à Reugny, et qui a tenu le café-restaurant Baron, rue Victor Hugo, de 1909 à 1984. Actes notariés, permis de construire, registre du commerce, factures de travaux permettent de retracer les différentes étapes de l'évolution de ce qui était un simple café au départ pour devenir une véritable institution, à l'œuvre dans beaucoup d'évènements festifs du village grâce à son restaurant, ses chambres meublées, sa salle de danse, cédée en 1980 à la mairie, et qui en a fait sa salle des fêtes communale. Trois générations de femmes ont géré l'établissement : Aimée Guet (épouse Cormier), Yvonne Cormier (épouse Baron) avec sa fille Yvette Baron (épouse Ferrand).

En outre, les documents nous renseignent sur l'activité multiple que menait parallèlement René Baron, époux d'Yvonne Cormier, propriétaire vigneron, puis exploitant forestier et marchand de bois-charbon, entrepreneur de transport routier, entrepreneur de travaux public, comme en témoignent notamment ses inscriptions successives au Registre du commerce et des sociétés.

A travers ces archives, c'est toute l'évolution économique et sociale d'une famille tourangelle qu'il est possible d'appréhender.

Conditions d'accès

Accès libre

Conditions d'utilisation

Se référer au règlement des Archives départementales d'Indre-et-Loire

Documents en relation

Archives départementales d'Indre-et-Loire (Collections images de Touraine)

10Fi194-0055 - Carte postale de Reugny, vue d'ensemble. Le café et sa dépendance figurent au premier plan à gauche, la salle de danse est sur sa droite, séparée du café par une cour, dans la continuité de la rue.

Reportages des photographes Arsicault

5Fi000197 - Reugny. Vue extérieure de la boutique du sabotier et cordonnier, avec enseigne (ancienne boutique du sabotier Guet). (26 mars 1948).

5Fi001299 - Reugny. Calèche conduite par M. Baron devant son café (17 janvier 1950).

5Fi003895 - Reugny. Château de la Côte, vues intérieures et extérieures de l'église et vue générale de la commune (29 avril 1958). Au premier plan, au milieu, le café Baron.

5Fi004821 - Reugny. Façade de l'hôtel Baron (28 novembre 1959).

Entreprise d'exploitation forestière et de négoce en bois-charbon de René Baron

Cote/Cotes extrêmes

346J9 (Cote)

Date

1923-1964

Présentation du contenu

Inscriptions au registre du commerce (1923-1961), livres de paie (1941-1955), registre de l'inspection du travail (1953-1962), attestations d'assurance, correspondance.