Date
Localisation physique
Origine
Biographie ou Histoire
Une école existe à La Chapelle-sur-Loire dès 1826. Une partie du traitement de l'instituteur est alors prise en charge directement par la municipalité. La loi Guizot sur l'enseignement de 1833 assure la pérennité de l'établissement.
En 1859, l'inspecteur de l'enseignement primaire mentionne que le bâtiment de l'école des garçons est très délabré : « les inondations de 1856 y ont en outre causé des dégradations qui n'ont été qu'imparfaitement bien réparées. ».
En 1861, le conseil municipal délibère pour la création d'un poste de « sous-maître » ou d'adjoint à l'école de garçons, mais ce renfort ne dure pas semble-t-il.
La commune projette d'acheter un terrain en 1861 afin d'édifier un bâtiment pour les deux classes de son école de filles, tenue par des religieuses. Le mobilier est réalisé l'année suivante.
En 1880, le conseil municipal délibère de nouveau en faveur de la création d'un poste de « sous-maître » à l'école des garçons, qui compte alors 78 élèves. Les effectifs paraissent augmenter avec la fermeture de l'école libre : un nouveau vote intervient dès l'année suivante pour la préparation de la rentrée, 110 élèves devant désormais être accueillis à l'école des garçons.
La même année, la municipalité vote pour la création d'un poste d'adjointe à l'école des filles afin d'être « à armes égale » avec l'école libre. Mais l'Inspection académique refuse, l'effectif de 54 élèves ne lui paraissant pas le justifier. Le poste est créé néanmoins, entièrement financé par la commune. Il sera transformé en poste d'Etat en 1883.
Egalement en 1883, l'inspecteur d'académie suit l'avis des pétitionnaires de la Chapelle-sur-Loire et de Chouzé demandant la création d'une école de hameau à Port-Boulet, avec deux classes. Les coûts de création et de fonctionnement sont répartis entre les deux communes. L'importance des effectifs scolaires dans les deux communes permettent de maintenir les postes d'adjoints et de ne pas fermer des classes.
Le député Daniel Wilson intervient en 1884 pour l'augmentation de traitement d'une institutrice de l'école de filles mais le préfet et l'inspecteur d'académie s'y opposent.
En 1909, la municipalité soutient financièrement la création de la Société amicale des anciennes élèves de l'école de filles. Elles se réunissent le dimanche, peut-être dans l'école.
L'année suivante, l'école des filles est transférée dans l'ancien presbytère prévu à l'origine pour accueillir l'école des garçons. Elles sont préférées aux garçons car elles « sont moins bruyantes et elles gêneront moins les voisins ». L'école des garçons est, quant à elle, transférée dans l'ancienne école de fille.
En 1949, la municipalité fait aménager une cantine dans un bâtiment existant.
En 1954, les deux écoles n'ont plus qu'une direction. Elles accueillent près de 200 élèves en 4 classes mixtes.
En 1956, le cabinet d'architecte Chalumeau et Barthélémy édifie une classe selon son « projet-type ».
L'école élémentaire a fermé probablement en 2013. En 2016, l'école de La Chapelle n'accueille que les enfants de maternelle. Pour la suite de leur scolarité les élèves sont accueillis, au choix des parents, dans les écoles de Restigné, Benais et Bourgueil.
Présentation du contenu
Les archives qui forment le versement 2485W ont été prises en charge dans l'établissement le 17 juin 2016.
Les archives qui forment le versement 3010W ont été trouvées à la mairie le 12 octobre 2017.
Documents en relation
Sources complémentaires aux Archives départementales :
T 1154 (cote provisoire, écoles primaires, classement par commune)
128W66, 953W32 (Fonds du patrimoine immobilier départemental, bâtiments de l'enseignement)
150W9 (versement des services déconcentrés de l'état chargés de l'éducation, services chargés de la santé scolaire, financement)
Edep058/M1 (fonds de la commune, édifices communaux)
2O/058/7, 11 (cotes provisoires, Fonds de la préfecture, Service de l'administration communale)
77W393 (Fonds de la préfecture, contrôle de légalité)
Mots clés lieux
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
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