W - Ecole élémentaire du Pain Perdu (Beaumont-en-Véron, Indre-et-Loire), 1999-2009

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Date

1999-2009

Localisation physique

AD37 - site de Chambray-lès-Tours

Origine

Ecole élémentaire du Pain perdu (Beaumont-en-Véron, Indre-et-Loire)

Biographie ou Histoire

Lors de l'adoption de la loi Guizot sur l'enseignement en 1833, il y a déjà deux écoles sur la commune, dont l'une de « jeunes filles » tenue par une institutrice. La commune d'Avoine est alors rattachée à celle de Beaumont pour l'accueil de ses enfants. En 1836, l'Inspecteur d'académie adresse au préfet un rapport assez négatif sur l'application de la loi sur l'enseignement, notamment en ce qui concerne l'implantation de l'école communale. Elle est établie dans le presbytère et placée sous l'influence directe du curé. La classe se fait dans le grenier, peu éclairé, qui servait auparavant « à engranger la dîme ». L'instituteur est logé également dans le presbytère.

En 1839, la commune loue un bâtiment pour l'école et le logement de fonction de l'instituteur. L'année suivante, après le départ de l'institutrice qui faisait l'enseignement des jeunes filles, une cloison est installée dans la classe pour accueillir garçons et filles. L'école devient mixte pour quelques années. En 1854, un projet de construction d'une maison d'école de garçons est lancé. Une salle d'asile est construite en 1857 pour les plus jeunes et servira également d'école pour les filles. Ce nouvel établissement est tenu par des religieuses. La municipalité fait l'acquisition d'une bibliothèque en 1862, ainsi que d'une horloge en 1864.

Après l'adoption des lois Ferry rendant l'école gratuite (1881), l'instruction obligatoire et l'enseignement public laïque (1882), un poste d'adjoint est créé à l'école des garçons en 1883. Des travaux d'agrandissement et la réalisation d'un logement sont entrepris. En 1887, une classe enfantine est officiellement créée et annexée à l'école de filles (31 enfants de 2 ans et demi à 7 ans). L'école maternelle existe dans les faits depuis 30 ans et a toujours fonctionné comme une école publique, mais sans aucune demande d'aide financière des religieuses à la commune. En 1895, la commune fait l'acquisition d'une deuxième armoire pour la bibliothèque scolaire, qui compte désormais 246 ouvrages. Face à l'augmentation du nombre d'élèves, le conseil municipal demande en 1900 la suppression de la classe enfantine au profit d'une classe de filles.

L'accroissement de la population amène l'ouverture d'une nouvelle classe en 1955, puis d'une autre en 1956. Un projet de construction est annoncé pour l'école des filles, avec la construction de 3 classes et de 2 logements. Des bâtiments sont édifiés d'après les plans du « projet-type école Studal-Prouvé-Carlu », architectes parisiens agréés par le ministère de l'Education nationale. Le maître d'œuvre est le cabinet Boille de Tours. La municipalité demande en 1958 une seconde série de travaux pour l'école de garçons, prévoyant l'augmentation de sa population en raison de l'implantation d'une centrale nucléaire à Avoine. Des lotissements composés de logements préfabriqués sont déjà sortis de terre. En 1960, les deux écoles ont trois classes chacune, accueillant près de 200 enfants. Une trentaine d'enfants issus de l'Assistance publique du département de la Seine et résidant à la maison de repos de Pontourny sont scolarisés à Beaumont-en-Véron.

Les locaux actuels de l'école élémentaire datent de 2011. En 2015, elle accueille 150 enfants, dont près de 15 % sont issus de la communauté des gens du voyage.

Documents en relation

Sources complémentaires aux Archives départementales :
- T 1166 (cote provisoire) : écoles primaires, classement par commune
- 2O/022/30 à 33 et 60 (cotes provisoires) : fonds de la préfecture, service de l'administration communale
- 128W48 et 1007W29 : fonds du patrimoine immobilier départemental, bâtiments d'enseignement

Informations sur le traitement

Classement définitif

Conseil d'élèves : comptes rendus de réunions.

Cote/Cotes extrêmes

2429W4 (Cote)

Date

2007