W - Ecole élémentaire Henri Pellet (Langeais, Indre-et-Loire), 1961-2007

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Date

1961-2007

Localisation physique

AD37 - site de Chambray-lès-Tours

Origine

Ecole élémentaire Henri Pellet (Langeais, Indre-et-Loire)

Biographie ou Histoire

Avant même les lois Guizot sur l'enseignement, le Conseil municipal vote, en 1832, en faveur de la construction d'une école mutuelle.

En 1859, il vote pour l'établissement dans de nouveaux bâtiments scolaires d'une école de filles, qui sera tenue par une religieuse.

La fréquentation se développant, un poste d'adjoint est créé à l'école des garçons en 1869.

La vaste superficie de la commune empêche cependant de nombreux enfants d'être scolarisés - en 1878 plus de 70 garçons et filles n'ont jamais eu d'instruction, 90 enfants de 6 à 13 ans ne sont pas scolarisés. Le Conseil municipal délibère alors pour la construction d'une école mixte de hameau à la Rouchouze. L'inspecteur d'académie y prévoit l'accueil d'une cinquantaine d'enfants.

La municipalité projette bientôt l'édification d'une nouvelle école de garçons. L'amélioration des conditions d'accueil permet en 1881 la création d'un second poste d'adjoint à l'école des garçons, puis d'un troisième l'année suivante avec l'ouverture d'un cours complémentaire. Près de 180 garçons sont ainsi accueillis dans 4 classes.

Les filles et les petits enfants, près de 300 élèves, sont scolarisés dans une école tenue par des religieuses. Cet établissement devenant trop exigu, une école laïque de filles est créée en 1885, sans réaction hostile, semble-t-il, de la part des milieux cléricaux. Cinq ans plus tard, de nouveaux bâtiments sont construits, pouvant accueillir 70 élèves en deux classes, ainsi qu'une école maternelle laïque pour 50 élèves. En 1897, un poste de deuxième adjointe est créé à l'école des filles.

En 1920, la direction de l'école maternelle est supprimée. La classe enfantine est annexée à l'école de filles. La fréquentation scolaire continuant à croître, deux projets d'extension d'une classe sont votés, en 1934, pour les deux écoles.

Les bâtiments sont endommagés lors des bombardements aériens de la voie ferrée, les 13 et 14 juillet 1944.

En 1954, 476 élèves sont inscrits à l'école élémentaire et 130 en maternelle. A l'école de hameau de la Rouchouze, il y a 71 enfants. Une école privée existe encore sur la commune pour 26 élèves.

L'école de garçons est transformée en groupe scolaire au début de la décennie 1960. Pour boucler le budget, la municipalité fait appel directement au Premier ministre de la Cinquième République naissante, Michel Debré.

L'école accueille un cours préparatoire de plusieurs niveaux jusqu'à la création du collège du Champ de la Motte, au début des années 1970.

Actuellement, 269 élèves sont répartis en 11 classes, dont une CLIS (classe pour l'inclusion scolaire).

Documents en relation

Sources complémentaires aux Archives départementales :

- 301W212 (Fonds des services déconcentrés de l'État chargés de la Reconstruction, Répartition des dommages de guerre, Bâtiments des collectivités publiques sinistrés, Écoles de Langeais)

- 2O123/42-48 (cotes provisoires, Fonds de la préfecture, Service de l'administration communale)

- 128W108-110 (Fonds du patrimoine immobilier départemental, bâtiments l'enseignement)

- 1007W90 (Fonds du patrimoine immobilier départemental, bâtiments l'enseignement)

- 1522W (Fonds de l'école élémentaire Henri Pellet de Langeais)

- 2220W (Fonds du collège d'enseignement du secondaire du Champ de la Motte de Langeais)

« Canard - plus» (3 numéros).

Cote/Cotes extrêmes

2303W9 (Cote)

Date

1985-1990