Histoire de l'hôpital de Loches

Historique de la conservation du fonds

Un sommier de recette des rentes, fermes, charités et autres revenus (1770-an III), un registre de délibérations des administrateurs (1785-an II) - tous deux provenant de la Charité de Loches - et un état des biens, fonds et revenus (an XII) sont entrés, avant 1997, aux Archives départementales d'Indre-et-Loire et ont été alors cotés H dépôt 3/1 à 3. Ils ont été réintégrés dans le fonds de l'hôpital au cours du présent classement.

À l'exception de ces trois documents, le fonds de l'hôpital décrit dans ce répertoire a été déposé aux Archives départementales d'Indre-et-Loire le 9 octobre 2009 par la ville de Loches. Il est conservé au Centre des Archives historiques, 6 rue des Ursulines à Tours. Entré sous le numéro 2009 153, l'ensemble est coté H dépôt 3.

Les documents se répartissent inégalement de 1462 à 1922, en raison des lacunes importantes du fonds. Les pièces antérieures à 1790 sont beaucoup moins représentées que celles postérieures à 1790. Ces actes datent essentiellement du XVIIe-XVIIIe siècles. Le fonds est composé principalement des documents émanant des autorités, de correspondance, de registres de revenus, de titres de propriétés et biens rattachés, classés par ordre alphabétique de communes. On notera l'intérêt du registre des titres dons et legs conservé sous la cote H dépôt 3 (B 1*) : tenu sur vélin, il compte 46 feuillets dont 14 écrits, richement décoré d'enluminures représentant des scènes de la vie du Christ (la fuite en Égypte, la montée du Golgotha, la Passion, la descente de croix). Découpées et collées sur la première page, elles proviennent d'un manuscrit antérieur. Le registre comporte deux gravures. La première (frontispice) représente une descente de croix avec saint Nicodème (l'un des premiers disciples du Christ), saint Joseph d'Arimathie (qui a mis le corps du Christ dans un caveau), Marie-Madeleine, la Madone en Mater Dolorosa, l'apôtre Jean, sainte Véronique (qui a essuyé le visage du Christ avec le voile qu'elle portait). La deuxième (en fin de registre) est une vanité typique du XVIIe s. s'intitulant « spectulum mortis » (l'image de la mort).

Pour la partie du fonds postérieure à 1790, beaucoup plus d'éléments ont été conservés. On trouve ce qui concerne la réglementation générale et locale (1791-1871), le personnel (1811-1873), l'administration générale (an IV-1888), la comptabilité générale et particulière (an III-1922), les revenus du jardin de l'hospice (1840-1851), les frais d'hospitalisation des malades (1817-1897), les dotations, dons et legs fait à l'hospice (1808-1899), la vente et le transfert des biens nationaux (an IX-1814), les rentes sur particuliers (1791-1869), la comptabilité de l'économat (1817-1884), les entrées et sorties de malades hospitalisés (an V-1882), les inventaires d'archives hospitalières tenus de 1855 à 1878, permettant de connaître l'état des pièces conservées à cette époque pour les périodes antérieures et postérieures à 1790. Enfin demeurent quelques pièces isolées (XIXe s.) ne rentrant dans aucune autre série du cadre de classement.

Il existe un cadre de classement réglementaire des archives hospitalières depuis 1854 (séries A à H) pour le classement des archives antérieures à 1790. Un second règlement a été élaboré en 1968 (séries J à Z) pour celles postérieures à 1790.

Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques.

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Sources complémentaires

Bibliographie