Cote/Cotes extrêmes
Date
Localisation physique
Origine
Biographie ou Histoire
La date de fondation de l'Hôtel-Dieu de Chinon n'est pas connue, cependant certains actes attestent son existence dès le XIIIe siècle. Quelques documents seulement permettent de retracer son histoire. On suppose qu'il était administré par la Collégiale Saint-Mexme, qui fut remplacée par un administrateur délégué du Corps de ville à la fin du XVIe siècle. Dès sa fondation l'Hôtel-Dieu accueillait malades, enfants abandonnés et vagabonds.
Les bâtiments furent détruits par un incendie en 1637, ce fut l'occasion de réorganiser complètement l'hôtel-Dieu devenu lieu de débauche. Pour faire cesser ces abus, on s'adressa à l'Institut des Sœurs Hospitalières de Loches fondé par M. Bouray, le « Vincent de Paul de la Touraine ». En 1638, les trois premières sœurs hospitalières s'installèrent à Chinon. L'Hôtel-Dieu ne fut reconstruit qu'en 1641 dans des bâtiments situés au nord de la place de l'hôtel de ville (aujourd'hui à l'emplacement du parking de la Brèche).
A la Révolution, l'ancien hôtel-Dieu apparut trop exigu en raison de l'afflux des blessés et malades de la guerre de Vendée et l'hôpital fut transféré en dehors du centre-ville dans le quartier du Vieux Marché, au Couvent des Calvairiennes qui venait d'être fermé et déclaré bien national. Le nouvel hôpital accueillit les premiers malades en 1793.
Histoire de la conservation
Devenu Hôpital Saint-Michel, l'établissement fut endommagé par un incendie en 1979. Une grande partie des archives antérieures à 1790 a dû disparaître lors de cet événement.
Modalités d'entrées
Le fonds de l'hôpital de Chinon est entré aux Archives départementales d'Indre-et-Loire en 1996.
Présentation du contenu
Le volume du fonds peut être estimé à quatre mètres linéaires environ, y compris une cinquantaine de registres. Les documents se répartissent inégalement de 1397 à 1948, la majorité des pièces datant de la fin du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. Une des principales richesses de ce fonds est une série presque complète de titres de rente ainsi que les sommiers de rentes correspondants. Une étude sur les revenus et l'influence de l'hôpital dans le Chinonais serait intéressante, on pourrait également axer une recherche sur la vie des malades depuis la moitié du XIXe siècle à la moitié du XXe siècle.
Les documents conservés aux Archives départementales d'Indre-et-Loire ne représentent pas la totalité du fonds de l'hôpital de Chinon. Une autre partie des archives dont le métrage peut être estimé à cinq mètres linéaires est conservée aux Archives Communales de Chinon et a été classée en 1983 par L. Skórkà et M. Thibault. Ces archives se retrouvent principalement dans la série GG : Cultes, instruction publique, assistance publique et la sous-série 3 Q : Etablissements hospitaliers, hospitalisation. Elles peuvent apporter un bon complément pour décrire l'histoire de l'hôpital au XIXe siècle (cf. le guide des Archives communales de Chinon pour le détail des articles concernant l'hôpital contenus dans les séries GG et 3Q).
Mode de classement
Il existe depuis 1854 un cadre de classement pour les archives hospitalières, il concerne les archives antérieures à 1790. Un second règlement datant de 1968 complète celui de 1854, il a été mis en place pour le traitement des archives postérieures à 1790. Le présent inventaire est divisé en deux parties suivant cette réglementation. La scission établie en 1790 n'a pas été toujours respectée, quelques documents postérieurs à 1790 sont classés dans la première partie et inversement. Il s'agissait bien entendu de ne pas séparer des groupes de documents cohérents (par exemple les titres de rentes et les baux). Le fonds avait déjà été classé à la fin du XIXe siècle à l'hôpital selon le cadre de classement de 1854. Ce travail a été une très bonne base pour le classement. Les titres de rentes et baux avaient été regroupés, reliés et cotés dans la série B.
Cependant il y avait quelques erreurs d'interprétation du cadre de classement et par ailleurs certains documents ont disparu depuis. Ainsi l'actuelle cotation ne correspond plus aux cotes attribuées au siècle dernier (voir la table de concordance entre les cotes actuelles et les cotes attribuées au XIXe siècle). La cotation des articles comprend trois éléments : la série dans laquelle est classée le fonds (H dépôt 6), la numérotation en continu des articles (de 1 à 154) et la cote méthodique correspondant au cadre de classement (de B1 à Z1).
Conditions d'accès
Les documents sont soumis aux délais de communicabilité des archives publiques.
Conditions d'utilisation
La reproduction est libre pour les documents communicables sous réserve du respect du règlement de la salle de lecture.
Autre instrument de recherche
Documents en relation
Bibliographie
Ouvrages généraux :
Ouvrages spécialisés :
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Mode de classement
Les archives antérieures à 1790 ont été classées au XIXe siècle selon le cadre de classement de 1854. Les cartulaires cotés H dépôt 6 /1 (B 1), 6 /2 (B2) et 6/3 (B 3) étaient désignés sous les cotes A 3, A 4 et A 5. De même les sommiers de rentes H dépôt 6 /4 (B 4), H dépôt 6 /5 (B 5) et H dépôt 6 /6 (B 6) étaient cotés B 32, B 33 et B 34 ; ils sont d'ailleurs mentionnés sous ces références dans plusieurs ouvrages. En ce qui concerne les titres de rentes, ils avaient été cotés de B 1 à B 30.
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