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Origine
Biographie ou Histoire
Branche maternelle de la famille Auclair
Arrière-grand-mère de la donatrice, Mme Louise Virginie Bastard (1858-1941), née Jalleau, résidait à Sainte-Maure, route Nationale, pendant la Guerre 1914-1918. Mariée en 1875, elle était alors la veuve d'Armand Martin Bastard (1850-1907), tourneur-sur-bois, et exerçait la profession de chaisière. Le couple a donné naissance à cinq filles et cinq garçons. Les cinq fils sont réputés être morts à la Guerre 1914-1918. Cependant seul quatre d'entre eux ont pu être retrouvés dans les actes de naissance de l'état-civil, et le nom du premier fils Armand René né le 13 juin 1877 ne figure pas dans la base de données nationale des "Morts pour la France". A ce stade, il est donc certain que trois fils Bastard sont décédés pendant la Guerre 1914-1918, tous trois reconnus « morts pour la France » :
Née en 1881, Marie-Antoinette, une des cinq filles d'Armand et Louise Bastard, s'est mariée en 1906 avec Louis Pichon, natif de Saint-Gervais-la-Forêt (Loir-et-Cher). Louis Pichon exerçait la profession de menuisier à Tours rue Ackerman, mais, gazé pendant la guerre, il n'a pu continuer son métier et s'est mis à travailler sur les marchés. Leur fille Paulette, née rue du Cimier à Tours en 1912 a épousé Maurice Auclair (1910-2002), qui était quincailler. Leur fille Nicole Auclair est donatrice du fonds conservé aux Archives départementales.
Branche paternelle
La mère de Maurice Auclair est Marie-Antoinette Stenger, originaire des Lilas (93), décédée à Tours en 1937. Le frère de celle-ci, Marius Stenger, lui envoie des photos depuis ses lieux de campagnes de la Guerre 1914-1918.
Le père de Maurice Auclair, Henri, tenait la quincaillerie de l'avenue de la tranchée, après avoir acheté le fonds en 1923. Le bâtiment, qui était auparavant une auberge, a été construit en 1840. Henri Auclair a été déporté à Buchenwald, il est décédé entre Azungen et Nordozen. Son nom figure sur le monument aux morts de la place Coty à Tours. Le père d'Henri, Jean-Baptiste Auclair, d'origine alsacienne, était venu à Paris pour ne pas être allemand. Entrepreneur en maçonnerie, il a réalisé une fontaine à Saint-Michel-sur-Orge (91). Par ailleurs, il a fait faire un caveau au Père-Lachaise.
A ce stade n'est pas établi le rapport avec la famille Larcher (document de 1844), qui serait en lien avec la branche paternelle. Ferdinand Pierre Larcher, tailleur d'habits à Sainte-Maure, né à Saché en 1818 et mort à Saint-Symphorien en 1905 s'était marié à Anne Brutou, cuisinière, en 1857, puis en 1865, après le décès de celle-ci, à sa sœur Louise Brutou (née en 1827), blanchisseuse. La fille d'Anne et Ferdinand, née le 11 mai 1860, deviendra marchande ambulante (recensement de Tours, rue Ernest Palustre, 1906)
Modalités d'entrées
don du 04/08/2022
Présentation du contenu
Documents relatifs à des membres de la famille, en relation avec la guerre 1914-1918. Certificat militaire de bonne conduite (1844). Diplôme de Sapeur pompier (1903)
Conditions d'accès
Accès libre
Conditions d'utilisation
Se référer au règlement des Archives départementales d'Indre-et-Loire
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Dimensions
Présentation du contenu
Diplômes d'honneur de Louis Henri Bastard et Albert Louis Bastard (délivrés entre 1916 et 1920).
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Mots clés typologiques
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