3P2 - Plans du cadastre napoléonien (1803-1837)

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Localisation physique

AD37 - site de Chambray-lès-Tours

Mots clés matières

Biographie ou Histoire

Évolution du territoire de Tours et les communes environnantes

Situation au début du 19e siècle : Tours intra-muros et ses communes voisines

À la Révolution, la commune de Tours est limitée par son enceinte du 17e siècle, selon un axe Est-Ouest longeant la Loire, ainsi que du quartier Saint-Symphorien, sur la rive opposée du fleuve.

De nouvelles communes sont créées dans les campagnes environnantes, correspondant pour la plupart aux parties extra-muros des paroisses de Tours avant 1790 :

  • La Riche à l'ouest,
  • Beaumont-lès-Tours au sud-ouest,
  • Saint-Étienne-Extra au sud-est,
  • Saint-Pierre-des-Corps à l'est,
  • Sainte-Radegonde au nord-est,
  • Saint-Symphorien au nord.

En 1836, date de l'établissement du cadastre à Tours, la commune comprend cinq sections, de A à E.

Voir le plan de délimitation de la commune de Tours en 1832 (3P1/63)

 

1823 : l'extension de Saint-Étienne-Extra

Une première modification des limites communales intervient en 1823 lorsque la commune de Saint-Étienne-Extra absorbe celle de Beaumont-lès-Tours. Saint-Étienne s'étend désormais sur tout le sud de la ville de Tours depuis le ruau Sainte-Anne à l'ouest jusqu'à la commune de Saint-Pierre-des-Corps dans son extension d'alors (voir le tableau d'assemblage de Saint-Étienne de 1811).

La section A comprend la partie de la ville située à l'ouest de l'actuelle avenue de Grammont tandis que la partie est forme la section B. La commune s'étend également au sud du Cher (section C passée en 1855 aux communes de Joué-lès-Tours et Saint-Avertin).

 

1845 : progression méridionale, fusion de Tours et Saint-Étienne-Extra

En 1845 (décret du 14 juin), Saint-Étienne-Extra fusionne avec Tours qui s'étend ainsi jusqu'au Cher et au-delà pour une décennie. Les anciennes sections A et B de Saint-Étienne deviennent respectivement les sections H et I d'une part et F et G d'autre part de Tours.

 

1855 : Tours entre Cher et Loire, réorganisation territoriale au sud et à l'est

En 1828, le canal de jonction du Cher à la Loire coupe physiquement les communes de Saint-Pierre-des-Corps et de Saint-Avertin de la partie de leur territoire situées à l'ouest de cet ouvrage.

Aussi, la loi du 15 mai 1855, modifie les limites municipales et attribue à la commune de Tours toutes les parcelles situées à l'ouest du canal. Saint-Pierre-des-Corps se voit amputée d'une partie de sa section A2 (voir le plan parcellaire de la section A2 de Saint-Pierre établi au début des années 1830 : les parties hachurées représentent la partie passée à Tours). Saint-Avertin perd pour sa part sa section A2 dont la partie ouest va à Tours et la partie est à Saint-Pierre-des-Corps (section E de cette commune).

Des modifications interviennent également au sud du Cher, dans l'axe de la route nationale 10 (alors route impériale). Tours cède en effet tous ses territoires outre-Cher à Saint-Avertin (nouvelle section G « château de Grandmont ») et Joué-lès-Tours (nouvelle section S).

 

1961 : retour outre-Cher

Le décret du 26 décembre 1961 modifie une nouvelle fois les limites des communes dans cette même partie qui avait fait l'objet d'un réaménagement en 1855. Par ce décret Tours remet un pied au-delà du Cher et récupère une partie des territoires qui avaient été partagés entre Saint-Avertin et Joué-lès-Tours. La première perd près de 200 ha et la seconde cède un peu plus de 90 ha (plaine de la Gloriette).

 

1964 : l'extension septentrionale, fusion de Tours, Sainte-Radegonde et Saint-Symphorien

Au début de la seconde moitié du 20e siècle, coincée entre la Loire au nord et le Cher au sud, Tours se sent à l'étroit. Avec les 30 Glorieuses (période de croissance de l'après-guerre jusqu'au début des années 1970), la population tourangelle s'accroît et les besoins en logement également. Les zones non construites du nord de la Loire, situées sur les communes de Saint-Symphorien et Sainte-Radegonde, offrent l'espace nécessaire à ce développement urbain.

C'est ainsi que les trois conseils municipaux de Tours, Sainte-Radegonde et Saint-Symphorien votent la fusion des trois communes en 1964. La ville double ainsi sa superficie et gagne 14 215 habitants. La commune de Saint-Cyr cependant refuse de fusionner avec les autres.

La fusion est entérinée par arrêté préfectoral du 21 mai 1964.

Cote/Cotes extrêmes

3P2/302 (Cote)

Présentation du contenu

Carte de la ville (1836), T.A., A1 à A2, B1, C1, C2 et D [en une seule feuille], E1, F et G [en une seule feuille], F1 à F3, G1 à G2, H1 à H3, I1 à I2.

Section C1 de la Préfecture et Hôtel de Ville (1836)

Cote/Cotes extrêmes

6NUM10/261/009 (Cote)

Date

1836

Particularité physique

Échelle : 1/1 250e

Mots clés lieux

Tours (Indre-et-Loire, France) -- quai du Vieux Pont [aujourd'hui : avenue André Malraux], Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue du Singe Vert, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue des Bouchers [aujourd'hui : rue de la Tour de Guise], Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue Saint-Maurice [aujourd'hui : rue Lavoisier], Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue du Petit Saint-Jean [aujourd'hui : rue Auber], Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue de l'Hôpiteau, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue des Amandiers, Tours (Indre-et-Loire, France) -- couvent des Jacobins Notre-Dame-des-Bonnes-Nouvelles (1222-1791), Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue des Jacobins, Tours (Indre-et-Loire, France) -- place Foire le Roi, Tours (Indre-et-Loire, France) -- quai de la Foire le Roi [aujourd'hui : avenue André Malraux], Tours (Indre-et-Loire, France) -- terrasse Saint-Julien [aujourd'hui : rue Benjamin Constant], Tours (Indre-et-Loire, France) -- Museum d'histoire naturelle (avant 1940), Tours (Indre-et-Loire, France) -- place de l'Hôtel de Ville [aujourd'hui : place Anatole France], Tours (Indre-et-Loire, France) -- place de la Cathédrale, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue Saint-Pierre [aujourd'hui : rue Jules Moinaux], Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue Sainte-Marthe [aujourd'hui : rue de La Barre], Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue du Cygne, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue des Cordeliers, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue Saint-François-de-Paule [aujourd'hui : rue Jules Favre], Tours (Indre-et-Loire, France) -- église Saint-François-de-Paule, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue de la Scellerie, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue des Terrasses [aujourd'hui : rue Babeuf], Tours (Indre-et-Loire, France) -- place de l'Archevêché [aujourd'hui : place François Sicard], Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue Buffon, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue de l'Archevêché [aujourd'hui : rue Émile Zola], Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue de la Préfecture, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue Chaptal, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue de Lucé, Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue Royale [aujourd'hui : rue Nationale], Tours (Indre-et-Loire, France) -- rue du Faubourg Saint-Étienne [aujourd'hui : rue Bernard Palissy], Tours (Indre-et-Loire, France) -- hôtel de la préfecture, Tours (Indre-et-Loire, France) -- couvent des Minimes Saint-Grégoire (1621-1791), Tours (Indre-et-Loire, France) -- Collège (1809-1848) [ajourd'hui : Lycée Descartes], Tours (Indre-et-Loire, France) -- fontaine du Cluzel, Tours (Indre-et-Loire, France) -- Grand Mail, Tours (Indre-et-Loire, France) -- quartier de la Préfecture, Tours (Indre-et-Loire, France) -- quartier Tours Centre

Mots clés typologiques