11AV - Film "Le temps est clair" - Recueil de témoignages sur la ligne de démarcation (2010)

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Film Le temps est clair (2010) - Recueil de témoignages sur la ligne de démarcation

Cote/Cotes extrêmes

11AV (Cote)

Date

2010

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales d'Indre-et-Loire

Localisation physique

AD37 - site de Chambray

Origine

Indre-et-Loire. Archives départementales

Présentation du contenu

Des témoins racontent la ligne de démarcation en Indre-et-Loire


70 ans après la mise en place de la ligne de démarcation en juin 1940, un film rassemble les témoignages de ceux qui, à titres divers, ont vécu cette période, où la Touraine était divisée. Ils s'appellent Jean, Raoul, Elisabeth, Paul, Georges, Hubert, Louis-Claude. Chacun à leur manière, ils ont découvert la ligne de démarcation, avec leurs yeux d'enfant, d'adolescent ou de jeunes adultes. Comme de nombreux tourangeaux, ils ont subi cette frontière imposée par l'occupant. Leurs récits témoignent de cette page d'histoire de la Touraine.

 

  • Jean Chauvin, qui à 15 ans, n'hésitait pas à faire 60 km aller-retour, pour passer la ligne à Cigogné, pour poster du courrier à ses grands-parents en zone libre.
  • Paul Métadier, qui à 22 ans, avait la responsabilité de l'approvisionnement des produits des Laboratoires Métadier. Raoul Bodineau, qui à 16 ans, risqua d'être arrêté lorsqu'il fit traverser la ligne à Athée à des aviateurs anglais.
  • Louis-Claude Jeudi, à 6 ans, à Chenonceau, jouait avec le fils du régisseur du château, le long du Cher, quand les allemands patrouillaient. Ses parents qui ont aidé des juifs à traverser la ligne ont reçu la médaille des Justes.
  • Hubert Tessier (13 ans en 1940) à Chenonceau, qui a traversé la ligne par la Grande Galerie du château.
  • Elisabeth Raguin, 12 ans en 1940, qui évoque les longues marches de la famille Murzeau, qui partaient de leur ferme de Tauxigny, pour faire traverser la ligne sur la route entre Dolus et Vou.
  • Georges Murzeau, 18 ans en 1940, dont la ferme de Malicorne, près de Dolus, servait de point de départ pour le passage clandestin de la ligne, et qui accompagnait les soldats français évadés.

 

Ce film a été réalisé à l'occasion de l'exposition présentée à Loches en 2010 et à Maillé en 2011, dans le cadre de la commémoration des 70 ans de la ligne de démarcation. Ces manifestations ont été organisées par le Conseil Général d'Indre-et-Loire en partenariat avec l'Inspection académique d'Indre-et-Loire et la Maison du Souvenir de Maillé, avec les conseil historique d'Eric Alary.

 

Conception du film
- Anne Debal-Morche, conservatrice en chef du patrimoine à la Direction des Archives, Conseil Général d'Indre-et-Loire
- Fréderic Delahaye, professeur missionné par le Rectorat d'Orléans-Tours auprès des services éducatifs de la Maison du Souvenir de Maillé et du château de Chenonceau.

 

Documentation iconographique
Collections privées, Archives départementales d'Indre-et-Loire, Archives fédérales allemandes à Coblence.
Les reproductions photographiques des documents conservés aux Archives départementales d'Indre-et-Loire ont été réalisées par Joël Pairis et Michaël Beigneux, Conseil départemental d'Indre-et-Loire.