5M - Santé publique et hygiène (1800-1940)

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Cote/Cotes extrêmes

FRAD037/5M (Cote)

Date

1800-1940

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales d'Indre-et-Loire

Importance matérielle

291 articles

14.50 ml

Localisation physique

AD37 - site de Tours

Biographie ou Histoire

Organisation de la médecine et du corps médical en Touraine au XIXe et début du XXe siècle


L'enseignement médical trouve son origine en 1408 dans les statuts donnés par Charles VII à la corporation des barbiers de la ville de Tours, mais c'est seulement le 5 juillet 1766 qu'est créé, par lettres patentes royales, le collège de chirurgie de Tours qui donne son véritable essor à l'enseignement médical en Touraine. Après les troubles révolutionnaires qui conduisent à la suppression des collèges et des facultés et au libre exercice des professions médicales et pharmaceutiques [La loi du 2 mars 1791 proclame la liberté des professions sans conditions légales d'études, de grades ou de diplômes] , il faut attendre le Consulat pour que le corps médical se réorganise.


Validation des diplômes de médecine


En thermidor an IX (juillet 1801) pour répondre aux vues de la Société de médecine de Tours et du ministère de l'Intérieur, des copies de lettres de maîtrise certifiées par les maires sont envoyées au secrétaire de la Société médicale qui vient d'être créée à l'initiative de médecins et de pharmaciens. Le 29 frimaire an X (20 décembre 1801) cette même société demande au préfet d'Indre-et-Loire de prendre des mesures à l'égard des personnes qui veulent exercer la médecine sans avoir pu justifier de leur capacité.

Le préfet répond à cette demande dans un arrêté du 20 fructidor an X (7 septembre 1802) qui réglemente l'exercice des professions médicales. Tous les médecins, chirurgiens et pharmaciens du département doivent présenter pour visa aux sous-préfets de l'arrondissement dans lequel ils exercent les titres de leur réception « suivant les anciens règlements et statuts ». L'enregistrement de ces diplômes est effectué. Pour ceux qui ne possèdent pas de titres, l'arrêté institue une commission chargée d'organiser des examens pour la réception des candidats se destinant à l'exercice de la médecine, de la chirurgie ou de la pharmacie.

La loi du 19 ventôse an XI (10 mars 1803) confirme qu'il n'est plus possible d'exercer sans diplôme et que tous les praticiens doivent régulariser leur situation dans un délai de six mois. En vertu de cette loi et de celle du 21 germinal an XI (11 avril 1803) l'administration préfectorale d'Indre-et-Loire dresse des listes et états nominatifs des médecins, chirurgiens, officiers de santé, pharmaciens et sages-femmes autorisés à exercer leur profession, qu'ils soient anciennement ou nouvellement reçus. Selon les anciennes formes, l'Indre-et-Loire compte en 1803 : 15 docteurs en médecine (dont 7 à Tours), 100 chirurgiens (11 à Tours) et 59 officiers de santé (6 à Tours). Les nouveaux reçus parmi les docteurs sont, à la même date, beaucoup plus nombreux (41).
Toutefois, malgré ces mesures, un rapport du docteur Herpin, membre du jury de médecine, adressé en 1817 au préfet dénonce les méthodes empiriques et de « charlatan » qui sévissent encore dans les campagnes et même en ville. Il demande que les maires veillent à une plus stricte application des lois. Ces derniers sont chargés de constater les infractions et de dresser procès-verbal, l'exercice illégal de la médecine relevant du tribunal de police correctionnelle.


Enseignement médical

L'arrêté du 20 prairial an XI (9 juin 1803) reconnaît l'enseignement préparatoire de la médecine, déjà dispensé dans les hôpitaux. Toutefois, le statut d'école de médecine ne fut accordé à Tours qu'en 1841 (par Ordonnance royale du 22 juin 1841.). En ce début de siècle l'organisation des études n'est pas vraiment fixée et de nombreux différends existent entre les médecins pour l'obtention des chaires d'enseignement.


Cours d'accouchement

Dans sa séance du 21 germinal an IX (11 avril 1801) la Société médicale de Tours propose au conseil général le rétablissement de cours d'accouchement qui seraient donnés par un ou deux de ses membres. Elle émet également le souhait de décerner des prix.

Le 29 ventôse an X (20 mars 1802) le préfet prend un arrêté d'ouverture d'un cours d'accouchement théorique et pratique à l'hospice de la charité de Tours et engage les maires à lui désigner les élèves accoucheuses. Il est prévu 6 lits affectés gratuitement aux femmes enceintes et l'hospice doit fournir le logement et la nourriture pendant la durée des cours, soit 4 mois, à 10 femmes venant des communes rurales du département. Cet arrêté est remplacé par celui du 20 frimaire an XII (12 décembre 1803) pour mise en conformité avec la loi du 19 ventôse an XI.

Le premier de ces cours s'ouvre le 15 nivôse an XII, il est assuré par le docteur Herpin, chirurgien de l'hospice général de Tours et suivi par 8 femmes, la plus jeune étant une jeune fille de 14 ans, la plus âgée une femme de 48 ans. Parallèlement à ces cours la société médicale propose à partir du 15 juillet 1806 d'autres cours dispensés gratuitement à l'hospice Saint-Clément par Herpin et un autre de ses membres, le docteur Mignot. En novembre 1812 lorsque le docteur Herpin demande une rétribution pour ses cours, le ministère de l'Intérieur le déboute dans ses prétentions, déclarant que le cours établi à Tours n'est pas conforme à la loi du 19 ventôse an XI. De fait l'enseignement dispensé est un enseignement purement théorique, l'aspect pratique de l'enseignement n'ayant pu avoir lieu du fait de l'absence de salle de maternité à l'hospice de Tours. Par ailleurs, une concurrence existe entre le docteur Félix Herpin et le professeur Gouraud, nouveau chirurgien en chef de l'hospice général, tous deux prétendants à la chaire d'enseignement des cours d'accouchement.

Le 16 avril 1818 le préfet prend un nouvel arrêté d'ouverture d'un cours d'accouchement théorique et pratique approuvé, cette fois, par le ministre de l'Intérieur. Ce cours régulier est assuré par Herpin, la théorie devant avoir lieu à l'hospice Saint-Clément et la pratique dans la salle de la maternité de l'hôpital général, l'administration des hospices de la ville de Tours ayant refusé l'hébergement des élèves sages-femmes dans l'hospice en raison des troubles qu'elles pourraient occasionner.


Cours d'instruction médicale ; école de médecine et de pharmacie

Dès l'an XIII plusieurs mesures tentent d'instaurer des cours pour l'instruction des élèves et le préfet Pommereul prend un arrêté le 1er août 1805 visant à réorganiser les cours de médecine et de pharmacie de l'hospice général. Mais ces tentatives échouent, seuls quelques cours continuent d'être assurés par des membres de la Société médicale mais ils sont également abandonnés faute de moyens financiers.

En 1812 le préfet demande au ministère de l'Intérieur l'autorisation d'établir à l'hospice des cours d'instruction médicale. Cet accord est donné le 8 mars 1813 et le 18 mai suivant le conseil général vote une somme annuelle pour l'établissement d'une école de médecine clinique à l'hôpital général. Mais, là encore, il n'y a pas de suite, l'hospice étant transformé en hôpital militaire après l'évacuation sur Tours de nombreux blessés et malades de l'armée française vaincue à Leipzig.
C'est avec Bretonneau nommé chef de l'hospice général le 15 janvier 1815 que la question de l'enseignement médical se pose à nouveau. S'appuyant sur l'arrêté préfectoral du 22 août 1816, portant sur « l'organisation à l'hospice d'un nouveau cours pour l'instruction des élèves dans un système plus étendu et plus complet que par le passé », la commission administrative de l'hospice de Tours répartit, en novembre 1816, les cours entre les officiers de santé qui instruisent sur la clinique médicale et chirurgicale et les médecins, dont Bretonneau qui est chargé de « la matière médicale ». Cependant des désaccords apparaissent bien vite entre les médecins et la commission va accepter les services des bénévoles au détriment de ceux qui, comme Bretonneau, demandent une rétribution. Seuls les cours d'anatomie et de pathologie sont assurés.
A nouveau, en 1825, le Conseil municipal de Tours et la commission administrative de l'hospice demandent l'établissement d'une école secondaire de médecine.

Il faut attendre l'ordonnance royale du 22 juin 1841 pour que soit créée à l'hospice général de Tours une école préparatoire de médecine et de pharmacie. Cette décision fait suite au vote par le conseil municipal de Tours des fonds nécessaires à l'entretien et au fonctionnement de l'école. Toutefois, dans une lettre du 12 août 1841, le recteur informe le ministre de l'Intérieur que l'ouverture des cours est retardée en raison de problèmes dans la nomination du personnel enseignant. En effet, des querelles opposent Pierre Fidèle Bretonneau à Saturnin Thomas, autre médecin pressenti pour enseigner. Finalement l'installation de l'école a lieu le 16 décembre 1841, Louis Tonnellé en est nommé directeur et Thomas, professeur d'anatomie. Elle est installée dans « un local provisoire composé de cloisons et de planches proche de l'emplacement du bâtiment définitif dont l'achèvement est prévu à la rentrée suivante ». La livraison définitive des nouveaux locaux n'a lieu qu'à la rentrée 1843. Voici la description qui en est faite par Tonnellé dans son discours du 9 novembre 1843 : « un amphithéâtre s'élève pour les études anatomiques qui peut-être considéré comme un modèle en ce genre [] L'air et la lumière pénètrent par de larges et nombreuses ouvertures. Un dallage solide et imperméable, des égouts souterrains qui préviennent la stagnation des eaux et l'humidité [] des tables en fonte adoptées par la faculté de Paris []. Ajoutez à cela une bibliothèque spacieuse déjà munie des traités les plus importants sur les différentes branches de l'art de guérir [], un laboratoire de chimie bien organisé, un cabinet de physique [] et pour compléter ce bel ensemble, un jardin botanique ».

L'école préparatoire de médecine et de pharmacie de Tours est réorganisée par arrêté du 22 novembre 1895 et transformée en école de plein exercice par le décret du 24 janvier 1933.


Société médicale de Tours

La société a été créée en 1801 à l'initiative de médecins, pharmaciens et autres membres du corps médical dans le but de s'occuper de santé publique. Réunis pour la première fois le 29 nivôse an IX (19 janvier 1801) les membres fondateurs élisent leur bureau composé de Jacques Sébastien Bruneau, médecin, président, Jean Origet, médecin à l'hôtel-Dieu, vice-président, et Bernard Félix Bouriat, médecin, secrétaire. Parmi les autres membres figurent aussi Jean Baptiste Duperron, médecin à l'hôtel-Dieu et Louis Tonellé, officier de santé ainsi que Jean Anthyme Margueron, pharmacien à Tours. Elle ne comporte pas plus de 20 membres.

Les statuts approuvés lors de la première séance lui donne pour mission de s'occuper des affaires de santé publique et lorsqu'elle y est invitée par les autorités de donner son avis sur les causes et moyens de remédier aux épizooties. Elle se réunit le 1er de chaque mois et si nécessaire en séances extraordinaires. Elle correspond avec les sociétés savantes et tous ceux qui exercent l'art de guérir. Les dépenses sont supportées par les membres résidants. Elle comporte un comité de permanence qui s'occupe de faire des réponses rapides aux différentes demandes et d'un comité de bienfaisance qui aide gratuitement par ses conseils les malades et les indigents et vaccine contre la variole.

Ayant reçu l'approbation du gouvernement (statuts et règlement envoyés en ventôse an IX au gouvernement et approuvés par le ministre Chaptal le 24 germinal an IX) et des autorités locales (arrêté municipal du 5 pluviôse an IX), elle est invitée par le préfet à se réunir non pas à l'hospice Clément, rue de l'hospitalité, proposé par la municipalité mais dans les locaux de l'Ecole centrale où ils pourront disposer de jardins pour la culture des plantes médicinales. Dans une lettre du 20 août 1832 le secrétaire général de la société remercie le préfet de son offre d'une salle dans l'hôtel de la préfecture pour tenir ses séances mais déclare la société « contente du local qu'elle occupe à St Julien d'autant qu'elle a dépensé plus de 600 francs pour le mettre en état et y placer convenablement sa bibliothèque et ses bureaux, elle désire beaucoup n'être pas déplacée ». Elle effectue et publie des travaux de recherche sur les maladies affectant les habitants du département. Elle procède également à des observations météorologiques qu'elle communique au gouvernement et aux sociétés savantes. Elle diffuse l'information concernant les méthodes de vaccination, l'art des accouchements, l'instruction des sages-femmes et l'instruction chirurgicale.

Santé publique


Les institutions

De nombreux organismes sont chargés de mettre en place la politique d'hygiène et de santé publique au niveau du département. Ils se succèdent, changeant d'appellation mais assurant des missions similaires avec, souvent, les mêmes hommes.


Les commissions de salubrité

Le 30 novembre 1831, dans la crainte de l'invasion du choléra, le préfet d'Indre-et-Loire recommande la formation d'une commission de salubrité dans chaque chef-lieu d'arrondissement. Celle de Tours est formée par arrêté municipal du 6 décembre 1831 et comprend 7 membres. Dénommée commission sanitaire d'Indre-et-Loire, elle a en charge la ville de Tours mais également l'arrondissement de Tours. Des commissions composée de trois membres, médecins et hommes de l'art de soigner, s'instaurent également dans les communes d'Amboise, Loches et Chinon. Le nombre des membres de chacune des commissions existantes est augmenté par décision préfectorale du 5 avril 1832, consécutive à la déclaration de cas de choléra à Paris. Le premier cas de choléra se manifeste à Tours le 18 avril 1832. Parallèlement, des commissions de 7 membres se forment dans chaque chef-lieu de canton. Elles ont pour objet de proposer à l'autorité les mesures d'assainissement les plus urgentes et d'organiser un service médical adapté aux ressources du pays.

Le 17 février 1836, le préfet d'Entraigues prend un arrêté relatif à la nomination des membres de la commission de salubrité du département. Il s'agit cette fois de répondre au décret ministériel du 15 octobre 1810 relatif à l'instruction des demandes d'installation d'établissements, fabriques, et ateliers insalubres et incommodes. La commission se réunit le 1er mars 1836 à la préfecture, elle comprend un ingénieur des Ponts et Chaussées (Baillou), un chef de bataillon du génie (Drouet), un membre de la société d'agriculture (Margueron), un professeur de chimie (Petitbon), un ingénieur des mines (Fagey), un médecin (Tonnelé fils), un ingénieur civil (Violet). Toutefois, dans sa réponse à l'enquête du ministre de l'Agriculture et du Commerce de 1847, le préfet signale les difficultés de fonctionnement de cet organisme : « ses attributions sont indéterminées et restreintes, il n'y a pas de règlement, ni de compte-rendu de ses travaux ». Le préfet demande l'attribution de frais de déplacement et la création de deux autres conseils dans les chefs-lieux d'arrondissement.


Les conseils d'hygiène et de salubrité

Le 11 mai 1849 le préfet d'Indre-et-Loire organise l'installation des conseils d'hygiène et de salubrité dans chaque arrondissement comme le prescrit un arrêté du chef du pouvoir exécutif du 18 décembre précédent. Chaque conseil doit être composé de 7 à 15 membres maximum nommés pour 4 ans par le préfet et renouvelés tous les 2 ans par moitié. En complément de ce dispositif, les préfets peuvent prendre des arrêtés de création de commissions d'hygiène publique dans les chefs-lieux de canton après avis du Conseil d'arrondissement. Tous doivent se réunir au moins une fois tous les trois mois et chaque fois qu'ils sont convoqués par l'autorité publique. Ils sont chargés des questions d'hygiène publique : assainissement des localités et des habitations, mesures de prévention contre les épidémies, épizooties, propagation de la vaccine, organisation des secours médicaux, salubrité des ateliers, écoles, hôpitaux, hygiène alimentaire, demandes d'autorisation des établissements insalubres, grands travaux d'utilité publique. Ils réunissent également les documents relatifs à la mortalité et ses causes, la topographie et les statistiques de salubrité. Tous les travaux sont envoyés au préfet.

Celui de Tours s'installe le 29 mai dans une salle de la préfecture, il comprend 5 médecins, dont Bretonneau, Tonnelé et Giraudet, 3 pharmaciens, 1 vétérinaire, 1 ingénieur en chef du département, 1 ingénieur des mines et 1 ancien préfet. Certains de ses membres émanent de l'ancienne commission de salubrité du département. Situé à Tours, au chef-lieu du département, il remplit aussi les fonctions d'hygiène publique pour l'arrondissement de Tours. Ceux de Loches et Chinon sont installés en juin 1849. Par ailleurs, des commissions d'hygiène publique et de salubrité sont créées dans les chefs-lieux de cantons.

Le conseil de Tours, désigné aussi sous l'appellation Comité d'hygiène publique et de salubrité du département d'Indre-et-Loire, se met rapidement à l'oeuvre face à une nouvelle épidémie de choléra qui sévit à Tours cette même année. Il rédige à cet effet dès le 6 juin une instruction portant « sur la conduite à tenir avant l'arrivée du médecin à l'égard des personnes supposées atteintes du choléra ».

La loi du 10 août 1871 institua la division des départements en circonscriptions sanitaires pourvues de commissions sanitaires remplaçant les conseils d'arrondissement.


Le service départemental d'hygiène publique

En application de la loi du 15 février 1902 sur la protection de la santé publique le conseil général du département d'Indre-et-Loire délibère, en août 1902, sur l'organisation et la composition du Conseil départemental d'hygiène qui doit être créé dans chaque département et sur celle des commissions sanitaires, sur l'organisation du service des épidémies et sur la création d'un service d'inspection et de contrôle de l'hygiène publique.
Le conseil d'hygiène du département d'Indre-et-Loire comporte 10 membres, il exerce son action sur l'ensemble du département. Quant aux commissions sanitaires, correspondant à chacun des arrondissements de Tours, Loches et Chinon, elles comprennent chacune 7 membres. Leurs attributions restent pratiquement les mêmes que celles des anciens conseils d'hygiène d'arrondissement.
Le service des épidémies est placé sous la direction d'un médecin délégué au chef-lieu de chaque arrondissement (Tours : docteur Wolff, directeur de l'école de médecine, Chinon : docteur Mettrais, Loches : docteur Bouttier) et avec le concours de médecins cantonaux qui assurent gratuitement leur concours à l'administration.
Le préfet charge M. Barnsby, directeur honoraire de l'école de médecine et de pharmacie de Tours, du service d'inspection et de contrôle de l'hygiène publique nouvellement créé. Ses attributions comportent la lutte contre les épidémies, le service de la vaccination, le contrôle de l'administration sanitaire communale, la police de la médecine et de la pharmacie, le contrôle des eaux d'alimentation, des établissements dangereux, la protection de la natalité, de l'enfance et de l'adolescence, la lutte contre les « maladies sociales » (vénériennes, tuberculose, cancer).
En 1930 l'arrêté préfectoral du 9 mai portant création en Indre-et-Loire d'une inspection départementale d'hygiène lui donne pour attributions :

  • dresser la statistique sanitaire du département
  • assurer la surveillance sanitaire des villes et communes
  • surveiller l'application des mesures d'hygiène dans les établissements soumis à autorisation préfectorale
  • veiller à l'application des lois en matière de vaccination
  • recevoir les déclarations des maladies contagieuses
  • assurer le service de la désinfection
  • assurer l'application des mesures spéciales relatives aux cas d'épidémies.
  • Suite à l'arrêté ministériel du 12/4/1937, le conseil général est saisi d'une demande de réorganisation du service départemental d'hygiène mais il sursoit à l'application de cette mesure.

A cette date les missions relevant de l'inspecteur départemental d'hygiène sont les suivantes :

  • l'examen des permis de construire et d'habiter
  • le laboratoire départemental d'hygiène
  • le contrôle médico-social (lors d'assistance et de placement de malades)
  • le contrôle sanitaire des organismes civils d'éducation physique
  • l'inspection des établissement classés (en lien avec la direction des services vétérinaires)
  • le casier sanitaire départemental.

Par contre, les services de la préfecture (1er bureau, 2e division) ont en charge :

  • l'inspection médicale des écoles
  • l'inspection dentaire scolaire
  • la police de l'exercice de la médecine, de l'art dentaire et pharmacie
  • la vente des eaux minérales, fabriques d'eaux gazeuses
  • le conseil départemental d'hygiène et commissions sanitaires
  • la liquidation des dépenses de protection de la santé publique.

Jusqu'en 1942 l'assistance médicale gratuite et plus particulièrement l'inspection médicale des écoles qui en relève de 1887 à 1938 dépendent de l'inspecteur départemental d'hygiène.
Par ailleurs, le préfet transmet aux maires, le 24 août 1903, un formulaire-modèle afin que ceux-ci puissent établir un règlement sanitaire dans leur commune.
Le service de désinfection fonctionnant depuis une quinzaine d'années à Tours et dans le département est réorganisé suivant l'arrêté préfectoral du 20 décembre 1907. Trois postes principaux sont créés à Tours, Chinon et Loches, et placés sous la direction du délégué de la commission sanitaire de la circonscription ou de l'arrondissement et sous la surveillance et le contrôle de l'inspecteur départemental d'hygiène. Afin de limiter les déplacements d'hommes et de matériel 5 postes secondaires sont mis en place, en 1911, dans les chefs-lieux de canton de Château-Renault, Château-la-Vallière, Bléré, Le Grand-Pressigny et Sainte-Maure.
Le service de la vaccination est organisé par arrêté préfectoral du 25 février 1905. Il place sous le contrôle du Conseil départemental d'hygiène l'Institut vaccinal de Tours fondé et dirigé par le docteur Chaumier le 26 avril 1904. Cet établissement comprend, notamment, des locaux au Plessis-lès-Tours à La Riche où se font les inoculations de génisses et la récolte de la pulpe vaccinale et d'un laboratoire, rue Léon Boyer à Tours, servant à la préparation et à la conservation des vaccins. Les expéditions vers la France (47 préfectures ont été fournies pour le service de la vaccination obligatoire en 1920) et l'étranger se font depuis le domicile même du docteur Chaumier.
Dans le rapport sur l'hygiène et la salubrité publique présenté à la session du conseil général d'août 1907, le préfet cite le rapport établi par le docteur Barnsby, vice-président du Conseil départemental : « conformément à la loi du 15 février 1902 tous les services d'hygiène sont pratiquement organisés en Indre-et-Loire , toutes les communes du département sont dotées d'un règlement sanitaire».
Dès 1905 le docteur Barnsby rappelle aux autorités la nécessité de créer un véritable laboratoire de bactériologie. En 1907, alors que se met en place l'organisation des services sanitaires, il renouvelle sa demande au préfet d'Indre-et-Loire. Entre-temps il a mis à la disposition des services administratifs son laboratoire personnel mais celui-ci n'est pas assez vaste ni assez outillé pour effectuer tous les contrôles et examens nécessaires. L'enquête du ministère de l'hygiène, de l'assistance et de la prévoyance sociale de 1920 révèle qu'il n'existe à cette date que le laboratoire central de l'hospice général de Tours et qu'il est affecté au seul usage de ce dernier. Il faut attendre la proposition de la Commission administrative de l'hospice du 30 mai 1922 pour qu'un laboratoire unique soit créé auquel sont confiées toutes les analyses et examens des services de l'hygiène départementale, municipale et celles intéressant l'hospice, l'école de médecine et les oeuvres anti-tuberculeuses. Cette proposition est approuvée par le conseil général le 24 août suivant et le laboratoire de bactériologie et d'hygiène sociale commence à fonctionner au sein de l'hospice le 1er octobre 1923.


Le comité départemental de coordination sanitaire

Dans plusieurs circulaires diffusées à partir d'août 1936 le ministère de la Santé Publique demande la création de commissions de coordination qui vont dépendre des ministères de la Santé Publique et du Travail et regrouper les divers organismes chargés d'assurer la protection de la santé publique et la lutte contre les fléaux sociaux.

Un comité départemental de coordination sanitaire est institué en Indre-et-Loire par l'arrêté préfectoral du 4 février 1937. Il est chargé de la politique de prévention sanitaire et d'assistance sociale dans le département et d'instruire les demandes de subvention. Il est composé de représentants des corps élus et d'organismes légaux d'hygiène et de protection sociale, de représentants d'institutions privées des mêmes secteurs et des représentants de groupements, associations ou services intéressés à l'objectif poursuivi ainsi que des fonctionnaires qualifiés désignés par le préfet.


Le comité départemental de service social

Répondant à l'instruction ministérielle du 31 août 1939, ce comité a pour objectif de coordonner les efforts de protection, d'aide et de service social urgents en période de guerre. Créé par l'arrêté préfectoral du 29 septembre 1939, il est composé d'un nombre restreint de membres issus des services publics ou d'institutions privées exerçant leur activité dans le domaine de l'assistance, du sanitaire ou du social. Il est présidé par le préfet assisté de l'inspecteur départemental d'hygiène et de l'inspecteur départemental de l'assistance publique.


Les épidémies

Dès l'an XIII des médecins délégués aux épidémies dans chaque arrondissement du département interviennent pour signaler les cas d'épidémies. Ils ont à leur disposition, pour soigner malades et indigents, des médicaments préparés par la pharmacie centrale des hôpitaux de Paris et envoyés chaque année par le ministère de l'Intérieur. Mais les véritables mesures d'organisation sanitaire, avec la création des commissions de salubrité dans chaque chef-lieu d'arrondissement, sont prises pour répondre à l'épidémie de choléra qui se manifeste en France au début de l'année 1832. Le premier cas se manifeste à Tours le 18 avril 1832 en la personne d'un nommé Thomas, passementier. Le dernier cas est signalé à Château-Renault le 17 novembre de la même année. Les épidémies de choléra se succèdent et génèrent la production de nombreux rapports et états statistiques. En 1850 le ministère de l'Intérieur lance une grande enquête relative à la marche et aux effets de l'épidémie (celle de 1849). Le docteur Giraudet entreprend de faire la synthèse, pour l'Indre-et-Loire, des données statistiques fournies lors des épidémies de 1832 et 1849.
La circulaire ministérielle du 6 septembre 1855 demande qu'un résumé des maladies épidémiques observées dans l'année soit établi sous forme de tableau pour chaque commune. Ces résumés rédigés par les médecins délégués aux épidémies sont envoyés au ministère. A partir de 1888 (circulaire ministérielle du 25 novembre 1886) ce sont les bulletins sanitaires mensuels rédigés par les maires qui sont transmis au ministère de l'intérieur. La loi du 30 novembre 1892 oblige les médecins et les sages-femmes à déclarer les maladies épidémiques sur un carnet conservé en mairie. Ce carnet de déclaration est remplacé à partir du 1er avril 1896 par un registre alimenté pour chaque arrondissement par des feuillets complétés en mairie.
Cette même loi établit la liste des maladies épidémiques qui doivent être déclarées. La liste est étendue par l'article 4 de la loi du 15 février 1902 puis modifiée par les décrets des 13 octobre 1923 et 21 juillet 1929.

Le décret du 14 août 1914 (circulaire du ministère de l'Intérieur du 22 août 1914) organise le service sanitaire afin de permettre la transmission en urgence, du fait de guerre, des informations relatives aux maladies visées par la loi du 15 février 1902. Ces textes sont révisés par le décret du 21 juillet 1929 et la circulaire ministérielle du 1er août 1929. La circulaire du 16 octobre 1931 prescrit l'envoi au ministère de la Santé Publique d'un rapport annuel des épidémies avant le 20 juin de l'année suivante. Ces rapports sont fournis au préfet par les médecins du service des épidémies pour chaque circonscription (Loches, Chinon, Tours). La synthèse est faite par l'inspecteur départemental d'hygiène.


Pharmacie, remèdes secrets, plantes et eaux minérales
Pharmacies et « remèdes secrets »

Selon la loi du 21 germinal an XI portant organisation des écoles de pharmacie, l'inspection des officines de pharmacies et des dépôts de médicaments ne peut être confiée qu'à des inspecteurs munis de diplômes de pharmaciens. Ces inspecteurs sont nommés et commissionnés par le préfet sur proposition des écoles supérieures de pharmacies ou des doyens des facultés de médecine et de pharmacie. Pour les autres établissements, l'inspection peut être confiée à un inspecteur adjoint également choisi et commissionné par le préfet.
Faisant référence à l'article 4 de cette même loi le préfet d'Indre-et-Loire, dans son arrêté du 5 septembre 1838 charge les membres du jury de médecine d'inspecter annuellement les officines, laboratoires et magasins des pharmaciens et droguistes établis dans le département. Ils peuvent être assistés d'un commissaire de police ou à défaut du maire ou de son adjoint et dresser procès-verbal des infractions aux règlements. Les visites commencent à Tours à partir du 10 septembre 1838.
Le décret du 23 mars 1859 attribue l'inspection des officines de pharmaciens et droguistes aux Conseils d'hygiène publique et de salubrité. Ces inspections annuelles sont faites par arrondissement par trois membres désignés par arrêté préfectoral.
En 1849, Bodart, pharmacien, membre du jury médical d'Indre-et-Loire fonde la Société pharmaceutique d'Indre-et-loire.
Le décret du 17 octobre 1906 rattache au ministère de l'Agriculture le service d'inspection des pharmacies, drogueries, herboristeries, épiceries, fabriques ou dépôts d'eaux minérales, artificielles ou naturelles.
Celui du 5 août 1908 portant règlement d'administration publique pour l'exécution de la loi du 21 germinal an XI, modifiée par la loi du 25 juin 1908 désigne les autorités qualifiées pour assurer l'application des lois et règlements sur l'exercice de la pharmacie et sur la répression des fraudes en matière médicamenteuse : le service chargé de l'inspection est organisé par régions sous l'autorité du ministre de l'agriculture et du ministre de l'instruction publique. Son fonctionnement est assuré sous l'autorité du ministre de l'agriculture par le préfet pour chacun des départements constituant la région. Elle ne peut être confiée qu'à des inspecteurs munis du diplôme de pharmaciens. Ils sont nommés et commissionnés par le préfet. Leurs rapports sont adressés aux directeurs des écoles de région qui les transmettent au préfet. Les inspecteurs adjoints sont aussi choisis et commissionnés par le préfet. Ils ont en charge une circonscription.

Afin de lutter contre le charlatanisme, les permissions accordées à la vente des remèdes secrets cessent à partir du 1er janvier 1811. Toutefois, le décret impérial du 18 août 1810 accorde aux propriétaires des remèdes ayant déjà reçu une autorisation de commerce, de les proposer à nouveau à la vente après étude par une commission des remèdes secrets.


Jardin botanique de Tours

En 1818, le docteur Bodard, professeur de botanique, propose au préfet d'Indre-et-Loire de réaliser la mise en culture de plantes exotiques achetées jusqu'alors à l'étranger. La Société médicale de Tours, consultée par le préfet à ce sujet, se montre opposée à l'établissement à Tours d'un jardin botanique, faisant référence à des échecs antérieurs et à la difficulté de trouver un terrain adéquat.
L'idée est reprise en 1832 par Margueron et réalisée en 1843 pour les besoins de l'Ecole de médecine et de pharmacie de Tours sur les terrains de l'hospice.


Eaux minérales et stations climatiques

Les principaux textes relatifs à la police des eaux minérales sont les suivants :

  • L'ordonnance royale du 18 juin 1823 portant règlement sur la police des eaux minérales selon laquelle les établissements doivent être autorisés et inspectés par des médecins ou des inspecteurs-adjoints.
  • Loi du 14 juillet 1856 et son décret du 28 janvier 1860 portant sur la salubrité des cabinets, bains, douches, piscines et locaux affectés aux eaux minérales.
  • Décret du 9 mai 1887 relatif à l'inspection des fabriques et dépôts d'eaux minérales, eaux de seltz et eaux gazeuses.
  • Décrets des 16 septembre 1893 et 3 juillet 1907 relatifs à l'inspection des fabriques et dépôts d'eaux minérales du département de la Seine.
  • Décret du 26 novembre 1921 : l'inspection des fabriques d'eaux minérales artificielles, eaux de seltz et eaux gazeuses, dépôts d'eaux minérales naturelles ou artificielles, eaux de seltz et eaux gazeuses est assurée par le préfet. L'inspection n'est pas applicable aux dépôts existant dans les pharmacies légalement constituées. Elle est faite par des inspecteurs nommés et commissionnés par le préfet.
  • Instruction générale de 1922 dispensant les inspecteurs de l'obligation de visiter les dépôts d'eau, seulement surveillance générale.

En réponse à une circulaire du ministre de l'Intérieur du 21 janvier 1807, le préfet mentionne l'existence d'une seule source en Indre-et-Loire, celle de Semblançay située dans l'arrondissement de Tours. Elle appartient à un propriétaire privé, elle a été autorisée par l'arrêté préfectoral du 1er frimaire an XII et ses eaux ont été analysées par la société médicale de Tours.
En 1875, une seule autre source est mentionnée, celle de Touvois située sur la commune de Rochecorbon : une station thermale est même envisagée dans cette commune.

La loi du 24 septembre 1919 porte création de stations hydrominérales (s'il y a des sources d'eaux minérales sur le territoire de la commune), climatiques (si la commune offre aux malades des avantages climatiques) et de tourisme (communes offrant des curiosités naturelles ou artistiques). Ces créations peuvent donner lieu à la perception d'une taxe de séjour (facultative pour les stations de tourisme), le produit devant être affecté à des travaux d'assainissement et d'embellissement.
Par décret du 13 juin 1921, la ville de Tours est érigée en station de tourisme, une chambre d'industrie touristique est créée malgré l'avis défavorable du Conseil supérieur d'hygiène.
En 1924, l'avis est toujours défavorable, la ville ne peut entreprendre de travaux d'assainissement car elle ne veut pas instituer de taxes de séjour permettant le financement de ces travaux.

Dans sa session du 11 avril 1927 le conseil municipal demande que Tours soit instituée en station climatique et renonce à être une station touristique (qualités non cumulables selon la loi de 1919).


Répression des fraudes, assainissement et hygiène publique

La répression des fraudes dans les marchandises s'organise autour de la loi du 27 mars 1851 modifiée par celles du 1er août 1905, 5 août 1908, 28 juillet 1912 et 20 mars 1919.
Dès 1848, la qualité des aliments, boissons, condiments relève des attributions des conseils d'hygiène. A cette date, les inspections restent, toutefois, exceptionnelles et sont complémentaires à celles effectuées par les jurys médicaux.


Eaux et assainissement

En 1828, le ministre de l'Intérieur demande au préfet de prendre des mesures en raison des fièvres qui sévissent sur son territoire et d'envoyer une commission de médecins pour faire des constats sur place.
Suite aux inondations de 1856, le préfet attire l'attention du Conseil d'hygiène et de salubrité du département. Une commission est créée et rédige des instructions à la population en matière d'hygiène publique et privée. Le rôle des conseils d'hygiène publique et de salubrité est renforcé avec le décret du 30 septembre 1884 relatif aux travaux d'approvisionnement des communes en eau potable.
La circulaire du ministère de l'Intérieur du 29 janvier 1904 relative à la loi de 1902 détermine la procédure à suivre pour l'assainissement des communes dont la mortalité dépasse trois années consécutives la moyenne nationale. Une enquête statistique est menée dans le département pour déterminer l'état sanitaire des communes et génère la production de nombreux tableaux statistiques de la surmortalité de 1900 à 1912.


Extension et embellissement des villes

La loi du 19 juillet 1924 complétant celle du 14 mars 1919 applicable aux plans d'aménagement et d'extension des villes dispose qu'il est institué à la préfecture de chaque département et sous la présidence du préfet une commission dite Commission départementale d'aménagement et d'extension des villes et villages. Ses membres comprennent deux délégués du Comité départemental de patronage des habitations à bon marché et de la prévoyance sociale et 4 délégués des offices publics d'habitations à bon marché.


Logements insalubres

La loi du 13 avril 1850 sur l'assainissement des logements insalubres prévoit la constitution d'une Commission des logements insalubres composée d'un médecin, d'un architecte ou homme de l'art, d'un membre du bureau de bienfaisance et du Conseil des prud'hommes. Cette commission est chargée de rechercher et d'indiquer les mesures indispensables d'assainissement des logements et dépendances insalubres mis en location ou occupés par d'autres que le propriétaire, l'usufruitier ou l'usager. Elle établit un rapport soumis au conseil municipal qui détermine les travaux à effectuer et leur délai d'exécution.
Une commission est créée à Tours par délibération du conseil municipal du 20 février 1851. Toutefois la correspondance échangée entre le préfet et le ministre de l'Intérieur montre que les instructions sont peu suivies. Celle de Tours est reconstituée le 22 février 1864 suite à une circulaire du préfet du 26 janvier 1864 rappelant aux maires les dispositions de la loi de 1850.
Une grande enquête est menée à cette date auprès des maires, présidents des commissions d'assainissement (circulaire du 26 janvier 1864). Le questionnaire établi résume les travaux exécutés et les améliorations apportées depuis 1858 dans l'état des logements insalubres situés dans les communes. Un nouveau rappel du ministre de l'Agriculture est effectué en 1878, Tours réorganise, le 25 octobre 1878, une commission tombée dans l'oubli et le conseil municipal de Chinon prend la décision de former une commission le 17 novembre suivant. La commune de Château-Renault, devant des plaintes liées à l'insalubrité de logements avait créé sa propre commission le 6 novembre 1876. Le préfet relance les maires le 29 avril 1885 mais peu de communes voient la nécessité de créer une telle commission.
Le 29 mars 1895 un recensement est effectué auprès des maires de tous les abris et asiles de nuit communaux : il porte sur l'organisation, le nombre et la catégorie des voyageurs qui y séjournent, les mesures d'hygiène employées pour assurer la salubrité.


Etablissements dangereux, insalubres et incommodes


Ils sont réglementés par les principaux textes suivants :

  • Le décret du 15 octobre 1810 prescrit différentes mesures relatives aux établissements répandant une odeur insalubre ou incommode et détermine les formalités nécessaires à la mise en activité des établissements. Elle divise ceux-ci en trois classes :
    • La 1ère classe correspond à ceux qui doivent être éloignés des habitations particulières (autorisation par le Conseil d'état)
    • La 2e classe correspond aux manufactures et ateliers dont l'éloignement des habitations n'est pas rigoureusement nécessaire mais qui nécessite une enquête (autorisation délivrée par le préfet sur avis du sous-préfet)
  • La 3e catégorie correspond aux établissements soumis à la surveillance de la police.
  • L'ordonnance du 14 janvier 1815 complète le décret et précise l'autorité administrative devant instruire les permissions pour les établissements de troisième classe (sous-préfet sur avis des maires). Les préfets peuvent suspendre la formation ou l'exploitation des établissements n'appartenant à aucune catégorie. Une nomenclature jointe à cette ordonnance sert de règle à la formation des établissements répandant une odeur insalubre ou incommode.
  • Le décret du 31 décembre 1866 donne une nouvelle nomenclature et rappelle la circulaire du ministère de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics au sujet de l'envoi régulier de tableaux trimestriels destinés à présenter la situation dans chaque département (annexe B de la circulaire du 15 décembre 1852 en application du décret du 25 mai).¨

Modalités d'entrées

Les documents proviennent de nombreux versements effectués par plusieurs bureaux de la préfecture comme la 2e et 3e division, le cabinet du préfet et le secrétariat général.

Présentation du contenu

Ce fonds couvre la période 1800-1940 (à l'exception de quelques documents plus récents correspondant notamment à des informations portant sur la cessation d'activité d'établissements classés).

Cette sous-série comporte des informations relatives à la réorganisation au cours du XIXe siècle et du début XXe du corps médical et des structures de contrôle et de surveillance de la santé et de l'hygiène publique dans le département d'Indre-et-Loire.

La réglementation de l'exercice de la médecine permet de connaître l'état des effectifs et la composition du corps médical après la Révolution, grâce aux copies de lettres de maîtrise figurant dans le fonds de la Société médicale de Tours, et de suivre son évolution à partir des registres, listes et états nominatifs établis par la préfecture.

Les données se rapportant à l'enseignement médical et à la création de l'Ecole de médecine de Tours méritent d'être complétées par la consultation des archives conservées à l'hôpital et à l'Ecole de médecine de Tours. Elles révèlent, cependant, les problèmes liés à l'organisation de cet enseignement du fait du manque de locaux, de problèmes financiers et de rivalités entre les médecins.

Avec l'instauration de nombreux conseils et comités d'hygiène et de salubrité répondant aux décisions gouvernementales, les archives témoignent également de la difficulté de mettre en place durablement et efficacement de telles structures. La correspondance préfectorale et les enquêtes auprès des maires montrent que les décisions officielles ne sont pas toujours ou mal appliquées ou encore que les attributions des organismes sont mal définies. Par contre, la correspondance et les rapports liés au fonctionnement de ces organes sont riches d'enseignement sur l'état et les besoins du département en matière de santé. Ainsi les rapports des médecins délégués aux épidémies, les registres de déclaration de maladies épidémiques, les enquêtes et les états statistiques permettent de suivre l'évolution de ces maladies dans le département et de découvrir les mesures mises en place, notamment lors des grandes épidémies de choléra. A ce sujet, la synthèse effectuée par le docteur Giraudet, en 1852, des données statistiques de l'enquête sur la marche et les effets des épidémies de 1832 et 1849 est à signaler. Par ailleurs, l'enquête statistique sur l'état sanitaire des communes établie par période de trois années consécutives à partir de 1900 et ce, sur une durée de trente années, permet d'étudier le taux de mortalité dans chaque commune et de le comparer à la moyenne française.

La fraude sur les produits alimentaires peut être étudiée à partir de la série des registres d'inscriptions d'échantillons prélevés tandis que les procès-verbaux de visite des pharmacies, drogueries, épiceries, fabriques et dépôts d'eaux minérales nous renseignent sur la qualités des produits vendus.

En matière d'assainissement, les plaintes et rapports sont significatifs de l'état de salubrité des communes. Celui-ci est manifeste également dans la tenue des abris et asiles de nuit communaux recensés en 1897. Ce recensement est par ailleurs intéressant à consulter pour connaître les types de populations vagabondes séjournant dans ces lieux.

Enfin, la réglementation sur les établissements insalubres est à l'origine de nombreuses données statistiques et dossiers individuels relatifs à de nombreux secteurs de l'activité économique du département. Ils nous renseignent, non seulement, sur le nombre mais aussi sur l'importance de certaines activités : tueries particulières, tanneries, fours à chaux. Les dossiers sont aussi révélateurs des progrès en matière d'installation et d'équipement. Ainsi, de nombreuses demandes d'autorisation de générateurs d'acétylène émanent à la fin du XIXe siècle de la part d'artisans mais aussi de commerçants tels les cafetiers et hôteliers. Au fil des dossiers on voit également se mettre en place l'équipement des villes en éclairage public, tandis que, sur le plan sanitaire, les abattoirs publics communaux se développent. Sur les 291 articles composant ce fonds, 61 se rapportent aux dossiers d'établissements classés.

Un registre a été tenu en Indre-et-Loire à partir du numéro de dossier 270. Sa consultation indique que les dossiers ont été supprimés lors de la cessation d'activité de l'entreprise ou lorsque les demandes d'installations ont été rejetées. Il n'y a pas de correspondance systématique entre la numérotation figurant dans les registres et celle des dossiers, sans doute à cause de la suppression des dossiers évoquée ci-dessus entraînant une renumérotation des autres.

Conditions d'accès

Communicable (Seules certaines pièces sont susceptibles de ne pas être communicables (protection du secret médical).)

Conditions d'utilisation

Reproduction libre sous réserve du respect du règlement de la salle de lecture.

Langue des unités documentaires

Les documents sont en français

Documents en relation

Sources complémentaires
I - ARCHIVES DEPARTEMENTALES D'INDRE-ET-LOIRE

Série E : Féodalité, communes, familles, notaires

Sous-série E dépôt. Archives communales déposées

Pour les communes ayant déposé leurs archives centenaires il faut consulter les documents classés en :



Série I : Police, hygiène publique


Série M : Edifices communaux, établissements publics


Série O : Travaux publics, voirie

Sous-série 3 E. Notaires

3 E 8 Etude Sauvalle à Tours (cotes provisoires)



901 Dépôt le 21 février 1862 du testament olographe de Pierre Fidèle Bretonneau daté du 11 décembre 1858 et de son codicille daté du 28 mars 1860.
Dépôt le 8 mars 1862 du testament olographe de Pierre Fidèle Bretonneau daté du 14 août 1848.


902 Inventaire après décès de Pierre Fidèle Bretonneau, le 30 mai 1862.

Série F : Fonds d'érudits

10 F Fonds Lorenzi



11 /1 Bretonneau : notes généalogiques, documents iconographi-ques, articles de presse, documentation. (XXe siècle). Hôpital : photographies (XXe siècle). Ecole de médecine et de pharmacie de Tours : coupures de presse, délibération du Conseil municipal de Tours donnant un avis favorable à l'établissement d'une école préparatoire de médecine (1937).

Série H dépôt : Etablissements hospitaliers

Sous-série H dépôt 4. Archives hospitalières de Tours (1800-1940)

En cours de classement


Série J : Archives privées entrées par voie extraordinaire


30 J Fonds de l'architecte Maurice Boille
37 Hôpital militaire de Tours : dossiers de client (XXe siècle).
152 Sanatoria, dommages de guerre : pièces écrites, tirages et calques (1922).


48 J Fonds de la Société générale des tanneries françaises à Château-Renault (1878-1965).


62 J Fonds de la tannerie Peltereau-Tenneson à Château-Renault (1697-1914).


63 J Fonds de la tannerie Placide Peltereau à Château-Renault (1800-1867).


97 J Fonds Thomas : inventaire des tuileries et briqueteries d'Indre-et-Loire (XIXe-XXe siècles).


101 J Fonds de la tannerie Hervé à Château-Renault (1948-1982).


118 J Fonds de la pharmacie Marchal à Langeais (1847-1978).


145 J Fonds de l'Union départementale d'assistance aux tuberculeux (UDAT) (1908-1949).

Série Mi : Microfilms

Sous-série 1 Mi. Microfilm de complément

1 Mi 51 Registres chronologiques des établissements classés.
r 1 n° 1 - 1814 (1864-1922)
r 2 n° 1815 - 3902 (1922-1948)

Série N : Administration et comptabilité départementales (cotes provisoires)

Sous-série 4 N. Immeubles et bâtiments départementaux, service départemental d'architecture

4 N 152 Construction du préventorium et de la colonie de vacances de Longeville (Vendée) appartenant au département d'Indre-et-Loire, concours d'architectes, plans, correspondance (1931-1938). Incendie des locaux de l'U.D.A.T. situés dans le service de l'assistance publique de la préfecture, le 13 juillet 1939.

Série O : Administration et comptabilité communale provenant des services de la préfecture

Sous-série 2 O. Dossiers d'administration communale

Dossiers classés par communes et se rapportant à l'hygiène et aux mesures d'assai-nissement (enlèvement des boues et immondices, nettoyage des rues, vidange de fosses d'aisance, équipement en eau potable).


Série P : Finances

Sous-série 1 P. Trésor public et comptabilité générale

1 P 34 Ministère de l'Intérieur, direction de l'assistance et de l'Hygiène publique : états de dépenses des aliénés (1894).

1 P 38-54 Ministère de l'Hygiène publique, délégations de crédits : allocations, correspondance (1915-1934).

1 P 57 Tableau de la situation financière des hôpitaux et hospices (1834-1852).

Sous-série 4 P. Contributions indirectes

1 P 34 Ministère de l'Intérieur, direction de l'assistance et de l'Hygiène publique : états de dépenses des aliénés (1894).

4 P 5 Fraudes sur les boissons et alcools : instructions, correspondance (1869-1915).

4 P 8 Tabac délivré aux malades dans les hôpitaux : instructions, correspon-dance (an VIII-1939).

Série R : Affaires militaires, organismes de guerre

Sous-série 1 R. Préparation militaire et recrutement de l'armée

1 R 571 Mobilisation, organisation et fonctionnement du plan de mobilisation sanitaire : inventaire du matériel d'accueil pour les hôpitaux et maisons de santé (1938-1939).

Sous-série 3 R. Anciens combattants et victimes de guerre

3 R 14 Assistance aux militaires.- Comité départemental d'assistance aux sol-dats tuberculeux [C.D.A.M.T.] : correspondance, réunions (1916-1918).
Etablissements pour mutilés, invalides et maladies contagieuses (Saint-Joseph à Sainte-Radegonde, villa Sainte-Marie à Saint-Cyr) : corres-pondance , installation (1915) ; [.] ; station sanitaire des Brandelles à Esves-le-Moutier pour militaires tuberculeux : organisation, comptabilité, correspondance (1915-1916).

3 R 19-23 Victimes de la guerre 1914-1918, aide aux soins médicaux : registres d'inscription des mandatements (1923-1934).

Sous-série 8 R. Occupation de la France par les armées ennemies

8 R 37 Contrôle des épidémies, interdictions des séjours de militaires dans les communes : correspondance, notifications (1915-1918).

Série T : Enseignement (cotes provisoires)


T 928 Ecoles maternelles, inspections médicales (1882-1912).


T 1550-1552, 1572-1573 Colonies de vacances : subventions, adjudications de travaux (1912-1943).


T 1569 Epidémies : instructions. (1927-1940).


T 1585-1587, 1596, 1599 Epidémies, affaires diverses (1889-1919).


T 769, 1578-1580, 1582-1583, 1588-1590 Inspections médicales [des écoles]. (1880-1945).


T 1594 Médecine scolaire : fiches médicales scolaires au centre d'apprentissage de garçons. Classement alphabétique des patronymes, G à Y. (1937).

Série U : Justice

Sous-série 3 U 3. Tribunal de 1ère instance de Tours


3 U 3 /311 Procès-verbaux des commissions des professionnels de la santé (1790-1815).


3 U 3 /314 Registre des commissions et diplômes des professionnels de la santé (1833-1874).


3 U 3 /549 Actes civils relatifs à l'enregistrement des diplômes des professionnels de la santé ( an XI-an XII).

Sous-série 4 U. Justice de paix

Inscription des élèves en pharmacie.


4 U 4 /64 Bourgueil (1867-1919).

4 U 8 /49 Le Grand-Pressigny (1860, 1927).

4 U 11 /66 Langeais (1882-1899).

4 U 17 /72 Neuvy-le-Roi (1897-1927).

4 U 18 /64 Preuilly-sur-Claise (1864-1932).

4 U 19 /65 Richelieu (1862-1904).

Série X : Assistance et prévoyance sociale (cotes provisoires)

Sous-série 1 X. Administration hospitalière

1 X 11 Hospices-sanatoriums, enquête (1939).

1 X 198 Crèche de la rue Léon Boyer et pavillon d'isolement dépendant de l'hospice général de Tours (1899-1906).

1 X 265-266 Station sanitaire militaire (sanatorium) des Brandelles (Esves-le-Moutier) : comptes, correspondance, états nominatifs (1916-1930).

1 X 300 Campagne de vaccination (1940).

Sous-série 3 X. Assistance sociale

3 X 151-176 Aide au logement social, Office municipal des habitations à bon marché de Tours (H.B.M.), Comité départemental de patronage des H.B.M. et de la prévoyance sociale (1894-1945).

3 X 338-355 Aide médicale gratuite (A.M.G.), hôpitaux du département, sanatoriums et préventoriums (1926-1939).

3 X 383 Ligue contre la tuberculose en Touraine (1909-1926).

3 X 562 Commission d'enquête sur les habitations ouvrières : registre des procès-verbaux des séances (1899-1899).

Série Y : Prisons

Sous-série 1 Y. Fonds de la préfecture

1 Y 6 Mesures de salubrité dans les prisons de Tours : correspondance (1815).

1 Y 185-187 Etat sanitaire de la colonie pénitentiaire de Mettray, épidémies : avis, rapports, correspondance, tableau de mortalité (1855-1936).

Série Z : Sous-préfectures (cotes provisoires)

Sous-série 1 Z. Sous-préfecture de Chinon

1 Z 82 Personnel médical : statistiques (1886-1917), listes nominatives des médecins, officiers de santé, sages-femmes de l'arrondissement (1880-1935).

1 Z 83 Délibérations du conseil d'hygiène de l'arrondissement de Chinon (1848-1902) ; commission sanitaire (1903-1910) ; maladies : choléra, tuberculose, rage (1889-1932).

Sous-série 2 Z. Sous-préfecture de Loches

2 Z 102 Personnel médical : listes nominatives des chirurgiens, médecins et sages-femmes (an XI-1903), officiers de santé (an XI-1817), statistiques (1886-1906), jury médical (an XI-1813). Exercice de la médecine et de la pharmacie (1889-1914). Inspection des pharmacies, drogueries et dépôts d'eaux minérales (1886-1907).

2 Z 103 Conseil d'hygiène et de salubrité de l'arrondissement de Loches : comptes-rendus des séances (1849-1903), du fonctionnement des ser-vices d'hygiène (1893-1923).Commission sanitaire : délibérations (1903-1914), service de désinfection (1907-1925).

2 Z 104 Epidémies : instructions (1899-1926). Vaccinations : statistiques (1907-1925).

2 Z 105-106 Etablissements insalubres, incommodes et dangereux : instructions, statistiques, listes (1868-1926).

2 Z 108 Statistiques sanitaires des décès établies par les médecins des épidémies (1907-1926).

2 Z 145 Fraudes alimentaires (1907-1919).

Série Fi : Documents figurés

Sous-série 9 Fi. Affiches postérieures à 1940

9 Fi 31 « Secours National. Soyez moins égoïste, ils seront moins malheureux. Souscrivez aux bons de solidarité ». Affiche illustrée coul., signée André Dumas, [s.d.]. Bordeaux, atelier André Dumas. 29,7 x 40 cm (f.) .

9 Fi 148 « La tuberculose. Cadre mural de la Ligue contre la tuberculose en Touraine : la maladie, la contagion, la guérison ». Affiche de texte n. et bl. [s.d.]. Tours, Imprimerie tourangelle. 76 x 58 cm (f.).

9 Fi 244 « Campagne nationale du Timbre 1976-1977. Le souffle c'est la vie. Comité contre la tuberculose et les maladies respiratoires ». Affiche illustrée coul., [1977]. Imprimerie Samie. 40 x 29,7 cm (f.).

9 Fi 1674 « Département d'Indre-et-Loire. Sanatorium du timbre de La Membrolle-sur-Choisille. Adjudication restreinte des travaux de transformation du sanatorium. 1960 ». Affiche coul., Tours, Imprimerie centrale de Touraine. 80 x 60 cm (f.).

9 Fi 1764 « Comité national de défense contre la tuberculose. Vous guérir ! Achetez tous le timbre antituberculeux. 1956-1957 ». Affiche illustrée coul. Imprimerie Théo Brugière. 40 x 54 cm (f.).

9 Fi 1765 « Comité national de défense contre la tuberculose. La science vaincra. Achetez tous le timbre antituberculeux ». [s.d.]. Affiche illustrée coul. d'un dessin de Dominique Marty. Paris-Lille, Imprimerie Goossens. 59 x 39,5 cm (f.).

Sous-série 99 Fi. Affiches antérieures à 1940 (non cotées)

99 Fi « Mesures d'hygiène contre le développement de la tuberculose dans les dortoirs ». Affiche de texte, n. et bl., signée A. Doumergue, 1906. Ministère du Commerce, de l'Industrie et du Travail. 30 x 42 cm (f.).

99 Fi « La visiteuse d'hygiène chasse la maladie et apporte la santé ». Affiche illustrée coul., signée A. M. Upjohn [s.d.]. Commission américaine contre la tuberculose en France (fondation Rockfeller). Paris, E. Bernard éd. 24,5 x 48 cm (f.).

99 Fi « La chanson du timbre antituberculeux. Santé, bonheur de vivre ». Affichette illustrée en n. et bl., comportant texte et musique de la chanson, [s.d.]. Edition du Comité national de Défense contre la tuberculose. Nancy-Paris, imprimerie. Royer. 24 x 32 cm (f.).

99 Fi « Le syphilitique bien soigné guérit : la syphilis est curable. ». Affiche illustrée coul., signée Georges Scott, 1909. Ministère de la Guerre. Imprimerie nationale, 1909. 78 x 119,5 cm (f.).

99 Fi « Journée nationale des tuberculeux anciens militaires ». Affiche illustrée coul., signée Levy-Dhurmer, [1917]. Paris, Devambez imprimeur. 105,5 x 76,5 cm (f.).

99 Fi « Journée nationale des tuberculeux anciens militaires. Sauvons-les ». Affiche illustrée coul., signée Abel Faivre, [1917]. Paris, Devambez imprimeur. 79,5 x 119,5 cm (f.).

99 Fi « Deuxième campagne nationale du timbre antituberculeux : du 1er décembre 1928 au 5 janvier 1929. Grâce au timbre antituberculeux, nous les sauvons de. ». Affiche illustrée coul., signée Vila [1928]. Comité national de défense contre la tuberculose. Paris, A. Delrieu. 40,5 x 60 cm (f.).

99 Fi « Achetez le timbre antituberculeux ». Affiche illustrée coul., signée Vila, [s.d.] (avant 1930). Comité National de Défense contre la Tuberculose. Paris, A. Delrieu. 30 x 40 cm (f.).

99 Fi « Achetez le timbre antituberculeux. Protégez-vous contre la tube-culose ». Affiche illustrée coul., signée Edgar Brandt, [1930]. Ministère de la Santé publique, Office national d'hygiène sociale et Comité national de défense contre la tuberculose. Paris, imprimerie des Beaux-Arts. 40 x 60 cm (f.).

99 Fi « Achetez le timbre antituberculeux ». Affiche illustrée coul., signée Vila, [1931-1932]. Ministère de la Santé publique, Comité national de défense contre la tuberculose. Paris, imprimerie. des Beaux-Arts. 40 x 60 cm (f.).

99 Fi « Deux sous pour la santé. Joie de vivre. Comité national de défense contre la tuberculose. 1932. Voici le nouveau timbre antituberculeux. Achetez-le ! ». Affiche illustrée coul., signée René Vincent, [1932]. Ministère de la Santé publique, Comité de défense contre la tuberculose. Paris, A. Berger Frères, imprimeurs. 40 x 60 cm (f.).

99 Fi « Ministère de la Santé publique. Comité national de défense contre la tuberculose. 2 sous pour la santé. 1933. Jeux et santé, protégé par le vaccin B.C.G. Achetez le nouveau timbre antituberculeux. Affiche illustrée en couleurs, 1933. Comité national contre la tuberculose. Paris, imprimerie des Beaux-Arts. 40 x 60 cm (f.).

99 Fi « Ministère de la Santé publique et de l'éducation physique. Comité national de défense contre la tuberculose. 1934. Calmette, sauveur des tout-petits ». Affiche illustrée d'une photographie de Calmette, signée H. Cheffer, 1934. Comité national de défense contre la tuberculose. Paris, imprimerie M. Dechaux. 40 x 60 cm (f.).

99 Fi « Ministère de la Santé publique et de l'éducation physique. Comité national de défense contre la tuberculose. 2 sous pour la santé. 1935. Mieux vaut prévenir. Acheter le nouveau timbre antituberculeux ». Affiche illustrée coul., d'après Henry Cheffer, 1935. Comité national de défense contre la tuberculose. Paris, imprimerie des Beaux-Arts. 40 x 60 cm (f.).

99 Fi « Suivez ces conseils. Vous vivrez longtemps. ». Affiche illustrée de bande dessinée coul., [1935]. Comité national de défense contre la tuberculose avec le concours de la Fondation Rockfeller. Paris, Devambez imprimerie. 80 X 57 cm (f.).

99 Fi « Ministère de la Santé publique. Achetez le nouveau timbre anti-tuberculeux. 1936. La défense contre la tuberculose ». Affiche illustrée coul., d'après Abel Faivre, 1936. Comité national de défense contre la tuberculose. Paris, imprimerie des Beaux-Arts. 29,5 x 40 cm (f.).

99 Fi « Ministère de la Santé publique. Sauvé ! Achetez le nouveau timbre antituberculeux. 1937 ». Affiche illustrée coul., signée Wilquin, 1937. Comité national de défense contre la tuberculose. Paris, Lucien Serre et Cie. 30 x 40 cm (f.).

99 Fi « Ministère de la Santé publique. Net et propre. Nous pouvons supprimer la tuberculose. Achetez le nouveau timbre antituberculeux. 1938 ». Affiche illustrée coul., d'après R. Serres, 1938. Comité national de défense contre la tuberculose. Paris, imprimerie Dureysen. 30 x 40 cm (f.).

99 Fi « Achetez le timbre antituberculeux du 1er décembre au 5 janvier. En vente 10 centimes. Affiche illustrée en noir, blanc et rouge, cadre rouge, signée Gazan, [s.d.]. A. Delrieu, imprimerie. 24,5 x 31,5 cm (f.).

99 Fi « Achetez le timbre antituberculeux. Du 1er décembre au 5 janvier. En vente partout 10 centimes ». Affiche illustrée en noir, blanc et rouge, cadre rouge, signée H. Gazan, [s.d.]. Paris, imprimerie Marcel Picard. 40 x 60,5 cm (f.).

99 Fi « Balayer à sec et cracher à terre, fait répandre la tuberculose et la mort ». Affiche illustrée coul., signée H. Gazan, [s.d.]. Ministère du Travail, de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociales. Office national de l'hygiène sociale et Comité national de défense contre la tuberculose. Paris, L'héliogravure d'art. 41 x 31 cm (f.).

99 Fi « Faites préserver vos enfants contre la tuberculose par le vaccin B.C.G... ». Affiche illustrée coul., signée Vila, [s.d.] (avant 1930). Ministère de la Santé publique. Paris, A. Delrieu. 59,5 x 79 cm (f.).

Sous-série 10 Fi. Cartes postales

10 Fi 194 /29, 32, 46-47 Reugny. Sanatorium de Launay (1944, 1946).

10 Fi 203 /36 Rochecorbon. Préventorium de Vauvert, dortoir [s.d.].

10 Fi 261 /291, 506, 1234 Tours. Hospice général, boulevard Tonnelé (vues extérieures) (1915).

10 Fi 261 /970 Tours. Hospice général. Service chirurgie (vue intérieure). Salle 10 Henry Barnsby [s.d.].

II - ARCHIVES MUNICIPALES D'AMBOISE

Série I : Police, Hygiène publique, Justice - Période 1790-1900

I 149 Hygiène publique et salubrité.- Médecins, chirurgiens et sages-femmes exerçant sans titre (an II). Etats des médecins, chirurgiens, officiers de santé, sages-femmes et vétérinaires exerçant à Amboise (1812-1856). Elèves en pharmacie en stage chez les pharmaciens (1838). Etablissements insalubres et incommodes (1832-1899). Vaccination des élèves des maisons d'éducation (1811). Maladies contagieuses, épidémies (1832-1890). Acquisition par la ville du moulin de l'Horloge pour éviter les épidémies (1892).

Série J : Police, Justice, Hygiène publique - Période 1900-1950

1 J 7 Salubrité.- Epidémie de fièvre typhoïde, contamination des puits (1901). Maladies contagieuses (1915-1951).

III - ARCHIVES MUNICIPALES DE CHINON

Série F : Population, Economie sociale, Statistique

Sous-série 5 F. Statistique générale

5 F 1 Nomenclature des causes de décès (1866-1872, 1893-1900).

Sous-série 5 J. Hygiène publique et salubrité

5 J 1 Commissions d'hygiène et de salubrité (1848, 1857) ; règlement sanitaire municipal (1905) ; statistiques médicales (1813-1863) ; personnel des médecins et sages-femmes (1792-1833) ; contrôle des pharmacies (1823-1877) ; vaccination antivariolique (1811-1883) ; maladies contagieuses, épidémies (1820-1906).

5 J 2 Logements insalubres (1853-1895) ; établissements dangereux ou insalubres (1793-1899) ; dépôts d'immondices (an VII-1895) ; transfert au lieu-dit Le Palis de la voirie pour l'abattage et l'enfouissement des animaux (1853-1856).

IV - ARCHIVES MUNICIPALES DE TOURS (documents non cotés)

Série D : Administration générale de la commune

Sous-série 1 D. Conseil municipal

1 D 175-209 Bulletin municipal : tableaux des décès occasionnés par les maladies épidémiques (1885-1919).

1 D 238, 255-256 Commissions d'hygiène.
238 1881 - 1884
255 1913
256 1913 - 1914

Série I : Police, Hygiène publique, Justice

Sous-série 5 I. Hygiène publique et salubrité

- Statistiques sanitaires (1886-1959).

- Conseils d'hygiène et de salubrité.- Législation ; composition des conseils (1872-1977).

- Bureau municipal d'hygiène.- Arrêtés municipaux (1810-1960), bulletin annuel (1913) ; création (1906-1911) ; personnel (1909-1974) ; fonctionnement (1906-1975).

- Logements insalubres.- Arrêtés (1827-1889), législation (1848-1885) ; plaintes et inspection (1871-1960) ; commission des logements (1878-1884).

- Surveillance des eaux potables : bulletins d'analyses (1918-1919) ; contrôle du lait : rapport (1925-1954) ; surveillance de la qualité (1926-1957).

- Dispensaire municipal : baux de location ( 1861-1871) ; organisation : règlement, délibérations municipales, affiche (1886) ; personnel : nominations, démissions (1881-1884) ; inventaire du matériel (1922-1950).

- Médecins.- Dentistes : rapport (1868). Personnel médical : listes nominatives (1835-1918).

- Epidémies.- Choléra, épidémie de 1832 : rapports des médecins, listes des décédés, dépenses (1832) ; épidémie de 1849 : liste des décédés (1849), secours aux orphelins (1844-1886) ; épidémie de 1854 : actes de décès (1854) ; épidémie de 1884 : mesures sanitaires (1884). Variole (1848-1887). Diphtérie, demande de sérum, souscriptions, dons (1894). Surveillance des maladies (1916-1942). Fièvre typhoïde. Grippe (1918). Lutte contre les épidémies : correspondance, analyses de l'eau, vaccination (1890-1935). Décès causés par les maladies épidémiques (1910-1930). Passeports sanitaires (1912-1913).

- Mesures et services de désinfection.- Morgue, désinfection (1846-1847). Matériel de désinfection (1892-1907). Règlement du service de désinfection (1910-1913). Tableau des désinfections à domicile (1912-1916). Tarifs (1921-1961).

- Inspection des viandes et denrées alimentaires.- Surveillance des viandes : règlement, nomination des vétérinaires, rapports d'inspection, incidents (1810-1893). Création de l'inspection sanitaire des viandes et denrées alimentaires (1880). Réglementation (1881-1957). Rapport des inspecteurs (1881). Personnel (1891-1899).

- Pharmacies, drogueries, épiceries.- Inspection : rapport de la commission d'inspection de l'arrondissement de Tours (1878-1887). Produits toxiques, autorisation de détention et vente (1828).

- Etablissements classés.- Législation (1825-1953) ; déclarations : dossiers (1822-1938) ; protestations (1886-1957) ; déclarations d'utilisation de substances vénéneuses (1905-1947).

Série J : Complément

Sous-série 5 J. Hygiène publique et salubrité

5 J 160 Règlement sanitaire municipal (1909-1969), arrêtés de police (1923). Bureau municipal d'hygiène : rapports d'activité, bulletins annuels, inventaire mobilier (1910-1924).

5 J 162 Logements insalubres : législation (1906). Etablissements insalubres : enquêtes (1866-1907) ; interdiction de déverser des résidus industriels dans les cours d'eau (1919).

5 J 163 Surveillance sanitaire des denrées alimentaires. - Surveillance des eaux potables (1912-1962). Inspection des viandes et denrées (1880-1910). Réglementation générale de l'inspection des denrées (1925). Huîtres (1912-1930). Visite des restaurants (1932).

5 J 166 Vaccination (1914).

5 J 167 Maladies contagieuses, épidémies (1832-1889).

5 J 170 Surveillance sanitaire de l'abattoir : règlement, arrêtés municipaux, rapports d'activité (1836-1927).

5 J 171 Bains douches municipaux : règlement ; fonctionnement (1833-1952).

Série R : Tourisme

Station hydrominérale et de tourisme de Tours (1920-1925).

Série Z : Entrées par voie extraordinaire

25 Z Fonds Jean Moline : notes d'érudit, documents d'archives, ouvrages sur l'histoire de la médecine et de la pharmacie à Tours (XIXe siècle).

29 Z Fonds de la pharmacie Ferrier à Tours : ordonnancier (1900-1968).

Affiches

- Vente des huîtres et coquillages : arrêté municipal, 1er septembre 1930.

- Réglementation du déversement des résidus industriels : arrêté préfectoral , 25 décembre 1919.

- Protection des denrées alimentaires : arrêté préfectoral, 2 mars 1935.

- Inspection sanitaire des viandes : arrêté municipal, 30 mars 1921.

- Réglementation des viandes foraines : arrêté municipal, 17 décembre 1926.

- Contrôle de la salubrité des viandes : arrêté préfectoral, 15 mai 1929.

Cartes postales

- Tours. Hospice général.

- Tours. Hospice général, pavillon militaire.

- La Membrolle-sur-Choisille. Le sanatorium-aérium « Bel-Air ».

- Ballan. L'Hospitalité, hôpital auxiliaire : blessés militaires (2 cartes postales)..

- Saint-Symphorien. Sanatorium de La Croix-Montoire (3 cartes postales).

Panneau d'information iconographié

Panneau de l'Union Départementale d'Hygiène Sociale et de Préservation antituberculeuse daté du 20 mai 1923. Il présente la liste des ouvres affiliées avec le nom des responsables, et expose les différents types d'établissements ou d'actions formant « L'armement antituberculeux » du département. 24 cartes postales et photographies présentent des vues intérieures ou extérieures de quelques établissements, y compris des dispensaires.


V - CENTRE HISTORIQUE DES ARCHIVES NATIONALES, PARIS

Série AD : Archives imprimées

Sous-série AD XIX I. Intérieur

AD XIX I 115-115bis Statistique sanitaire de la France (1887).

AD XIX I 116 Statistique du personnel médical et pharmaceutiques de la France (1896-1898).

AD XIX I 117 Révision des règlements de police sanitaire (1895).

AD XIX I 122 Laboratoire du Conseil d'hygiène (1912).

AD XIX I 137 Comités départementaux d'hygiène : rapports (1906-1907).

AD XIX I 158 Comité consultatif d'hygiène publique : travaux (1883-1911).

AD XIX I 164 Epidémies en France (1896).

Série BB : Ministère de la Justice

Sous-série BB1. Personnel

BB1 204-211 Médecins, chirurgiens et accoucheurs autorisés (loi du 19 ventôse an XI) (an XI-1827).

Série F : Versements des ministères

Sous-série F7. Police générale

F7 9731-9736 Affaires administratives.- Choléra en 1832, 1852-1854.

Sous-série F8. Police sanitaire

F8 12 Service sanitaire : état du personnel ; demandes de places ; eaux minérales, enregistrement des autorisations (1870-1874).

F8 13-14 Service sanitaire : registre de la correspondance à l'arrivée (1873-1875).

F8 15-16 Registre des épidémies constatée en 1813 (classement par département).

F8 53 Hygiène publique : Indre-et-Loire (dossiers classés par département).

F8 100-128 Vaccine (an XI-1825) (classement par département).

F8 142-145 Nominations de médecins des épidémies, tableaux des agents sanitaires attachés aux établissements et administrations dépendant du ministère de l'Intérieur dressés en exécution de la circulaire du 19 novembre 1812 (classement par département).

F8 146-147 Etat des agents sanitaires attachés aux établissements et administrations dépendant du ministère de l'Intérieur dressé d'après les tableaux envoyés par les préfets en exécution de la circulaire du 19 novembre 1812 (1812-1814) (classement par département).

F8 148 Etat du personnel attaché aux services sanitaires avant 1860-1866.

F8 149-167 Affaires particulières : pétitions (notamment pour l'obtention du titre de docteur en médecine ou d'officier de santé), propositions (surtout de remèdes secrets ou nouveaux), dénonciations, plaintes, informations et demandes diverses (an IV-1853).

F8 175 Salubrité des villes et des communes : règlements municipaux (1843-1851).

F8 179-207 Alimentation en eau des villes et des communes (1882-1902) (classement par département).

F8 214 Logements insalubres et habitations ouvrières (1851-1892) (classement par département).

F8 215-225 Alimentation en eau potable et évacuation des matières usées dans les communes de plus de 5000 habitants et dans celles recevant un apport notable de population saisonnière : enquête de 1912 (classement par département).

F8 226 Destination et traitement des ordures ménagère dans les villes : enquête de 1916.

F8 227-232 Personnel médical et pharmaceutique : statistiques, listes officielles dressées par les préfets (1876-1920).

F8 240 Réglementation et surveillance de la vente des substances vénéneuses (1843-1915).

F8 242-251 Demandes d'autorisation pour l'exploitation et la vente des remèdes nouveaux (1880-1914) (ordre alphabétique des pétitionnaires).

F8 252 Recours en grâce à la suite de condamnations pour exercice illégal de la médecine (1897-1907).

Sous-série F12. Ministère du Commerce et de l'Industrie

F12 5080-5300 Légion d'honneur accordée à des médecins des services d'hygiène rattachés au ministère de l'Intérieur : dossiers individuels de propositions (1815-1916).

Sous-série F17. Instruction publique

F17 1146-1147 Enseignement et police de la médecine et de la pharmacie. (an II-1821).

F17 2288 Officiers de santé : affaires diverses (1847) (dossiers classés par ordre alphabétique de nom de personne).

F17 2385-2473 Exercice et enseignement de la médecine, jurys médicaux, maternités et cours d'accouchement (an IV-1881).

F17 4524-4530 Officiers de santé : conditions d'examen et d'exercice (1829-1846) (classement par ordre alphabétique des officiers).

F17 4531-4534 Pharmaciens : conditions d'examen et d'exercice (1829-1846) (classement par ordre alphabétique des pharmaciens).

Sous-série F20. Statistique

F20 512 Tableaux numériques du personnel médical dans les départements (1853-1854).

Bibliographie

BIBLIOGRAPHIE


Cette bibliographie, loin d'être exhaustive, ne mentionne que les études portant sur la santé et l'hygiène en France, mais surtout en Indre-et-Loire, conservées dans la bibliothèque du Centre historique des Archives départementales d'Indre-et-Loire.


SANTE ET HYGIENE EN FRANCE

« Apothicaires et pharmaciens, épiciers, herboristes, droguistes, charlatans », dans Nos ancêtres, vie et métiers, n° 9, septembre-octobre 2004 ; 1356 PERU
BANNISTER, De la salubrité des villes de France : Tours et les communes environnantes, Tours, Dumoulin, 1848, 24 p. ; 4° Bh 17
COCHET (Dominique), Le Mal joli du 18e siècle à nos jours, Marseille, 1986, 188 p. ; 4 Mi 112
GABOLDE (Christian), Manuel juridique des établissements dangereux, incommodes et insalubres, Paris, Sirey, 1951, 255 p. ; 8° 2254
GOUBERT (Jean-Pierre), La Conquête de l'eau : l'avènement de la santé à l'âge industriel, Paris, Robert Laffont, 1986, 302 p. ; 8° 1416
GUERRAND (Roger-Henri), Les lieux, histoire des commodités, Paris, La découverte, 1986, 207 p. ; 8°1411
HILDESHEIMER (Françoise), Fléaux et société : de la Grande peste au choléra, 14e-19e siècle, Paris, Hachette, 1993, 196 p. ; 8° 1719
IMBERT (Jean), Histoire des hôpitaux en France, Paris, Privat, 1982, 560 p. ; 4° 648
LEONARD (Jacques), La France médicale au XIXe siècle, Paris, Gallimard/Juillard, 1978, 290 p. ; 8° 600
Médecins, médecine et société en France aux XVIIIe et XIXe siècles, Paris, A. Colin, 1977, 1077 p. ; 8 ° 479
TOUCHARD (Prosper), Aperçu général des précautions prises en France avant l'inhumation des citoyens morts, réforme que l'humanité réclame suivi de De la vaccine, des préjugés qui empêchent sa propagation et des moyens propres à détruire ces préjugés, Tours, imp. de F. Charles Placé, 1833, 32 p. ; 8° Bh 1956
WARRE (abbé), La santé, manuel guide des malades et bien portants, Roanne, imp. Forez, 1916, 70 p. ; 8° Bh 250
MEDECINE, SANTE ET HYGIENE EN INDRE-ET-LOIRE

Médecine et pharmacie

ACADEMIE DE POITIERS. Ecole préparatoire de médecine et de pharmacie de Tours. Séance annuelle de rentrée, Tours, imp. Ladevèze, 1855-1912. ; 359 PERU 1
ACADEMIE DE POITIERS, Séance annuelle de rentrée de l'Ecole de médecine et de pharmacie de Tours le 6 décembre 1894. Distribution des prix, Tours, imp. Louis Dubois, 1894, 42 p. ; 8° Bh 1717
Annales médico-chirurgicales du Centre, Tours, imp. Paul Salmon, 1901-1914. ; 352 PERU 1
ARON (Emile), Bretonneau, le médecin de Tours, Chambray-lès-Tours, éd. C.L.D., 1979, 297 p. ; 8° 631
ARON (Emile), Henri Dutrochet, médecin et biologiste, honneur de la Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1990, 125 p. ; 8° 1566
ARON (Emile), La médecine en Touraine des origines à nos jours, Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1992, 285 p. ; 8° 1607
BONDOUY (Dr.) / CARNOT (P.), Travaux de gastro-entérologie, Tours, imp. tourangelle, [s.d.], 23 p. ; 8° Bh 1336
BRAME (Charles), Eloge de Velpeau. Discours prononcé à la séance annuelle de rentrée de l'Ecole de médecine et de pharmacie de Tours, Tours, imp. Ladevèze, 1867, 20 p. ; 8° Bh 125
BRASSEUR (Onésime), Synthèses de pharmacie et de chimie présentées et soutenues devant le jury médical du département d'Indre-et-Loire le 12 octobre 1852, Tours, imp. Ladevèze, 1852, 8 p. ; 3 F 288 /4
Bretonneau et ses correspondants. Correspondance de Trousseau et de Velpeau avec Bretonneau, Paris, Félix Alcan, 1892, 2 t., p. 599-648. ; 8°195 /1-2
CHAPUIS (Joseph), Synthèses de pharmacie et de chimie présentées et soutenues à l'Ecole préparatoire de médecine et de pharmacie de Tours le 23 septembre 1858, Tours, imp. Ladevèze, 1858, 10 p. ; 3 F 288 /3
CHARLES (Pierre), Synthèse de pharmacie et de chimie présentée et soutenue à l'Ecole de médecine et de pharmacie de Tours, Tours, imp. Ladevèze, 1872, 11 p. ; 3 F 288 /2
CHAUFTON (Arthur-Joseph), Synthèses de pharmacie et de chimie présentées et soutenues devant le jury médical du département d'Indre-et-Loire le 13 octobre 1852, Tours, imp. Ladevèze, 1852, 8 p. ; 3 F 288 /1
CHAUMIER (Edmond), De l'aphasie dans la fièvre typhoïde chez les enfants, Paris, imp. Décembre, 1883, 31 p. ; 8° Bh 256
Annales médico-chirurgicales du Centre, Tours, imp. Paul Salmon, 1901-1914. ; 352 PERU 1
CREYSSELS (David), La Faculté de pharmacie de Tours, Paris, éd. Connaissances et Savoirs, 2005, 298 p. ; 8° 3541
DELAVEAU (Pierre), « Sur le registre pour l'inscription des poisons d'un pharmacien tourangeau (1833-1841) », dans Revue d'histoire de la pharmacie, t. XXI, n° 261, juin 1984, 7 p. ; 8° Bh 1438
DUBREUIL-CHAMBARDEL (Louis), « Notice historique sur l'enseignement médical à Tours », dans Livre d'or de l'Ecole de médecine et de pharmacie de Tours, 1914-1918, p. 107-111. ; 4° 5
DUBREUIL-CHAMBARDEL (Louis), L'Enseignement des sages-femmes en Touraine, Paris, Honoré Champion, 1911, 108 p. ; 8° 1326
DUCLOS (Dr), BRETONNEAU. « Discours prononcé à la séance de rentrée de l'Ecole de médecine de Tours », dans Séance annuelle de rentrée de l'Ecole de médecine et de pharmacie de Tours, Tours, imp. Ladevèze, 1866, 14 p. ; 359 PERU 1
ECOLE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE TOURS, Livre d'or, 1914-1918, Tours, imp. tourangelle, 1921, 119 p. ; 4° 5
ECOLE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE TOURS, P.F Bretonneau et la médecine en Touraine : Ecole de médecine et de pharmacie de Tours : 30 septembre-7 octobre 1962, Paris, l'Expansion scientifique française, 1962, 44 p. ; 8° Bh 1641
[EXPOSITION. PARIS. HOPITAL DE LA SALPETRIERE. 1962], P.F. Bretonneau et la médecine en Touraine, Ecole de médecine et de pharmacie de Tours : 30 septembre-7 octobre 1962, Paris, L'Expansion scientifique française, 1962, 44 p. ; 8° Bh 1641
FAUCHET (F), Synthèses de pharmacie et de chimie présentées et soutenues devant le jury médical du département d'Indre-et-Loire le 13 octobre 1852, Tours, imp. Ladevèze , 1852, 8 p. ; 3 F 288 /5
Les Fêtes du centenaire de la Société médicale d'Indre-et-Loire (1801-1901), Tours, imp. tourangelle, 1902, 86 p. ; 8° Bh 1162
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GIRAUDET (Alex), Les Bois physiologiques de l'innéité et de l'hérédité, Tours, imp. Ladevèze, [s.d.], 26 p. ; 8° 642
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GUILLAUME-LOUIS (Paul), Leçons de clinique chirurgicale, Tours, Arrault, 1939, 302 p. ; 4° 527
HAIME (Auguste), Discours prononcé à la Société médicale de Tours dans sa séance du 3 janvier 1838, Tours, Mame, 1838, 8 p. ; 8° Bh 1666
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HAIME (Auguste), Discours prononcé à la Société médicale de Tours dans sa séance du 6 janvier 1848, Tours, Mame, 1848, 15 p. ; 8° Bh 1665
HAIME (Auguste), « Réflexions générales sur les constitutions médicales », dans Compte-rendu de la 4e session du Congrès général de France tenu à Blois en septembre 1836, Tours, imp. Mame, 1837, 15 p. ; 8°Bh 1704
MERCIER (Raoul), Inauguration des nouveaux laboratoires de l'école de plein exercice de médecine et de pharmacie de Tours, 13 décembre 1936, TTours, imp. Arrault, 1936, 69 p. ; 8° Bh 564
Leçon inaugurale du professeur Desbuquois à la chaire de thérapeutique de l'Ecole de médecine de Tours, Tours, Arrault, 1939. ; 8° Bh 1178
La Lettre médicale de Tours , Paris, Paul Métadier, 1927-1960. ; 25 PERU 1
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La Médecine vitaliste. Journal de vulgarisation scientifique, Rochecorbon, 1905-1908. ; 353 PERU 1
L'Oeuvre de Bretonneau d'après sa correspondance, Tours, Ecole de médecine et de pharmacie, 1962, 75 p. ; 8° 1052
Luthier (Jean), Trousseau et Velpeau d'après leur correspondance avec Bretonneau, Tours, Faculté de médecine et de pharmacie, 1967, 79 p. ; 8° Bh 699
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Mots clés matières

Cote/Cotes extrêmes

5M224-225 (Cote)

Présentation du contenu

Les registres postérieurs à 1864 (nouvelle numérotation) conservés en Préfecture ont été microfilmés (cote 1 Mi 51 r 1-2).

Mots clés matières

Mots clés typologiques

1849 - 1868

Cote/Cotes extrêmes

5M225 (Cote)

Date

1849-1868

Présentation du contenu

Etat des demandes, comporte la date de réception des demandes, la commune, le nom du pétitionnaire, la nature de l'établissement, la date d'envoi au maire, au Conseil d'hygiène, la décision prise, les observations éventuelles.