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3E40 - Études notariales de Sainte-Maure-de-Touraine (I, II et III) (1612-1899)
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Archives départementales d'Indre-et-Loire
Versements des 20-23 mars 1984, 5 mai 2003 et 20 août 2018. Le versement de 2018 est constitué de 5 cartons de minutes éparses provenant des études de Nouâtre (3E38) et Sainte-Maure-de-Touraine (3E40). Les minutes de l'atude de Sainte-Maure ont été réintégrées dans les cotes 3E40/129-160 et 3E40/410-426.
Des dossiers de clients, des grosses et expéditions et un registre de déclaration de successions, pour les XVIIe-XXe s. sont classés sous la cote 137 J.
Étude de Sainte-Maure-de-Touraine III
Étude royale à Saint-Épain
Etienne FEY, notaire royal au de Chinon, résidant à Saint-Épain (25 novembre 1757-20 mars 1772), décédé le 26 mars 1772 à l'âge de 47 ans.
Précédemment notaire seigneurial à Saint-Épain, voir ci-dessus la cote 3E40/362 (1752-1757). Un inventaire des minutes qu'il conservait est dressé par Jean Dreux, notaire royal à Saint-Épain, le 13 avril 1772. Ce dernier fait recréer à son profit la seconde étude royale de Saint-Épain qui était tombée aux Parties casuelles. A la mort d'Etienne Fey, il recueille toutes les minutes des études de Saint-Épain. Au décès de Jean Dreux en l'an VI, toutes ces minutes sont confiées à son fils Jean-Baptiste François Dreux, notaire à Cormery et ce dernier, par acte passé le 21 septembre 1807 devant Me Brissard, notaire à Sainte-Maure, confie toutes les minutes de Saint-Épain à René Martin, doyen des notaires de Sainte-Maure. Jean Dreux a pourtant eu un successeur à Saint-Épain, Louis Luc Collas, qui n'a donc reçu aucune minute de ses prédécesseurs. Les minutes de Jean Dreux sont rendues plus tardivement à Me Dudai, notaire à Saint-Épain, mais il reste encore dans le fonds de l'étude de Sainte-Maure un répertoire de Jean Dreux et les minutes de l'année 1782, qui ont été replacées dans le fonds de l'étude de Saint-Épain, coté 3E38. Etienne Fey a lui aussi un successeur en 1786, Louis Jean Herpin, qui fixe sa résidence illicitement à l'Ile-Bouchard, ce qui lui vaut quelques ennuis pendant la Révolution. Les minutes de Louis Jean Herpin, depuis 1792 seulement, sont classées dans le fonds de l'étude de L'Ile-Bouchard, coté 3E49.