Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Localisation physique
Origine
Présentation du contenu
Pour la préparation de son étude sur l'Indre-et-Loire sous l'occupation allemande, 1940-1944, publiée en 1965 sous l'égide du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, Robert Vivier avait rassemblé les papiers de ces différentes provenances qui pouvaient lui être utiles, de telle sorte que, dans ce que l'on appelait le « fonds Vivier », se trouvaient tout à la fois des archives officielles, de caractère public, et des documents recueillis par lui dans le cadre de l'action entreprise par la Commission d'histoire de l'occupation et de la libération de la France, créée en octobre 1944, qui fusionna en décembre 1951 avec le Comité d'histoire de la guerre pour devenir le Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, dont il resta le correspondant départemental.
Le contenu originel du « fonds Robert Vivier » recouvrait plus ou moins celui dressé par l'ancien préfet dans l'état des lieux établi en novembre 1951 à l'intention de la Commission d'histoire de l'occupation et de la libération de la France, et annexé à la lettre mentionnée ci-dessus. Cette liste récapitulait les documents se trouvant déjà aux Archives départementales - Archives allemandes, versements des services préfectoraux et annexes, versements des administrations publiques, d'une part, et documents recueillis de provenances diverses (témoignages notamment), d'autre part - et les projets de collecte à court et moyen terme. Dès cette date donc, on voit que même si le principe de provenance subsistait, l'absence de séries et de cotations figées dès l'entrée des documents (la série W n'existait pas encore) laissait libre cours à des prélèvements dans les dossiers. Ces derniers étaient facilités par le fait que le correspondant de la Commission était installé pour son travail aux Archives départementales, où il bénéficiait de l'assistance d'un agent, Mme Froger . Les liens étroits qui unissaient les archivistes et Robert Vivier pour la réalisation de cette mission expliquent aussi que l'on retrouve dans les liasses constituées à cette date des chemises portant l'en-tête des Archives départementales, et des annotations marginales de la main de J. Massiet du Biest dans de nombreux documents.
Le reclassement du fonds effectué en 1986 eut pour conséquence un premier tri consistant à réintégrer les pièces officielles dans les fonds publics conservés aux Archives départementales d'où elles provenaient, afin de réserver pour le fonds Robert Vivier les seuls documents réunis ou élaborés par lui en tant que correspondant de la Commission d'histoire de l'occupation et de la libération de la France, à quoi s'ajoutaient quelques pièces d'un caractère tout à fait différent, provenant indiscutablement de lui et qu'il fut jugé plus pratique de laisser dans ce fonds.
Les réintégrations ne furent cependant que partielles, et c'est le reclassement de 1994-1996 qui aboutit à une séparation plus nette des documents publics et privés. C'est à cette date que furent retirés du fonds, en particulier :
On peut donc considérer que le fonds Vivier, désormais coté 81J et dépouillé de l'essentiel des documents publics qui y avaient été intégrés de longue date, ne comporte plus que des pièces rassemblées par Robert Vivier à l'extérieur des Archives, en tant que correspondant départemental de la Commission d'histoire de l'occupation et de la libération de la France et en tant qu'historien. On notera toutefois que certaines liasses contiennent des dossiers constitués par J. Massiet du Biest, tels les dossiers individuels classés par ordre alphabétique des articles 81J16 et 18, qui sont presque entièrement de la main de l'archiviste .
S'y ajoutent la partie du fonds confiée aux Archives à partir de 1979 par le Dr Jack Vivier, qui pendant plusieurs décennies a étudié la période 1940-1944 et rassemblé des notes de travail ainsi que des documents originaux reçus directement d'anciens résistants ou transmis par leurs familles. Cette partie documentaire au sens strict comprend des biographies de résistants et des comptes rendus d'entretiens. Elle reflète aussi les étapes successives des nombreux ouvrages et articles que le docteur Vivier a publiés.
De 2007 à 2014, Jack Vivier a complété le fonds par de nouveaux documents, qui sont cotés de 81J 46 à 63.
En 2024, Michal Rabouin, l'un des derniers membres du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, a remis aux Archives départementales les archives de Robert Vivier qu'il détenait. Ces documents correspondent aux cotes 81J 64 à 130.
Conditions d'accès
NC Sur autorisation
Accès sur autorisation préalable du directeur des Archives départementales
Conditions d'utilisation
Reproduction soumise à autorisation du directeur des Archives départementales.
Informations sur le traitement
Classement définitif
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés personnes
Mots clés collectivités
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Mots clés personnes
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