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Date
Caractéristiques physiques
Biographie ou Histoire
Selon la tradition, Charles Martel, pour remercier Dieu de sa victoire en 732 (le lieu de la bataille est localisé entre Poitiers et Tours), fait construire une petite chapelle dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie dans un lieu alors sauvage appelé Fierbois (ferus bocus en latin, c'est-à-dire le "bois sauvage") où il aurait déposé son épée en offrande.
Le récit johannique rapporte également que Jeanne d'Arc, alors qu'elle se rendait à Chinon pour rencontrer le roi Charles VII dans son château, aurait envoyé un armurier de Tours chercher une épée (ou y serait allé elle-même) qui était enterrée derrière l'autel de l'église de Sainte-Catherine-de-Fierbois, sur les indications des voix qu'elle avait entendues dont celle de sainte Catherine. Ce lien avec Jeanne d'Arc a sans doute contribué à la dévotion locale de la sainte. L'église actuelle de Sainte-Catherine-de-Fierbois date du 15e siècle. Elle aurait été commencée par le roi Charles VII. Aujourd'hui, on peut y voir une chapelle dédiée à sainte Catherine et l'épée présumée de Jeanne d'Arc.
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Présentation du contenu
Les 246 miracles relatés dans ce manuscrit couvrent une large période historique (1375 à 1536). La majorité cependant concernent la période 1375-1470, c'est-à-dire pendant la guerre de Cent Ans. Nombre de ces récits sont le fait de gens de guerre ou simple sujets faits prisonniers par les Anglais, rançonnés ou menacés de morts et sauvés, d'une façon ou d'une autre, grâce à l'intercession de sainte Catherine. L'origine géographique de ces pèlerins est intéressante car ils viennent de différentes parties du royaume : Saintonge, Limousin, Poitou, Bretagne, Ile-de-France... preuve que le culte de cette sainte se répand dans toute la France.Le schéma est souvent le même d'un récit à l'autre. Face au danger (emprisonnement, maladie, accident...) on invoque la sainte pour qu'elle intervienne contre la promesse d'un pélerinage. Une fois le miracle accompli, le bénéficiaire, ou un proche, vient jusqu'à Sainte-Catherine-de-Fierbois où son récit est recueilli devant témoins.
L'écriture de ce manuscrit, une bâtarde régulière soignée, est typique du 15e siècle. À partir de 1470 cependant, l'écriture devient plus cursive (il s'agit d'ailleurs des récits absents du manuscrit conservé à la BnF).
Conditions d'accès
NC Substitution
Existence et lieu de conservation de copies
Il existe plusieurs copies des Miracles de sainte Katherine de Fierbois dont une conservée à la BnF (Département des manuscrits. français 1045) et qui a servi à l'abbé Bourassé pour son édition publiée en 1858 (lien vers la copie numérique sur Gallica). Cette copie comporte moins de miracles que la copie des Archives départementales dans laquelle 13 miracles, dont l'écriture est plus cursive, ont été ajoutés (miracles n° 233 à 245).
Documents en relation
L'abbé J.-J. Bourassé a publié en 1858 une édition de ces MIracles à partir du manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale de France (BnF). Un exemplaire de cette édition est conservé dans la bibliothèque des archives départementales sous la cote 8° 135.
Mots clés lieux
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