Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Localisation physique
Origine
Biographie ou Histoire
Lors de son enregistrement par la Préfecture d'Indre-et-Loire le 21 avril 1967, l'Association populaire et familiale de la Bazoche s'appuie sur une structure établie au début du XXe siècle par des religieuses, l'Orphelinat des Filles du Cœur de Jésus, sise au 7 rue de la Bazoche à Tours. En janvier 1967, la Maison d'enfants de la Bazoche accueillait une cinquantaine de fillettes de 5 à 14 ans, issues en général de foyers dits « désunis » et confiées soit par les familles elles-mêmes, soit par les services sociaux.
Malgré une gouvernance désormais laïque, les religieuses de la congrégation des Filles du Cœur de Jésus sont actives au sein de l'association. Elles font, de droit, partie du conseil d'administration et gèrent le quotidien des jeunes filles. Or, dès 1970, des difficultés se font sentir. Sœur Jacqueline, la Provinciale responsable des maisons d'enfants, s'inquiète de l'équilibre financier de l'établissement et songe à donner à celui-ci un statut plus solide. Progressivement, les religieuses cèdent la place à un personnel laïc qualifié, tandis que le profil des pensionnaires change. Il ne s'agit plus de petites orphelines mais plutôt d'adolescentes en grandes difficultés sociales et familiales. Quand la Maison d'enfants, plus tard le Foyer de la Bazoche, obtient l'agrément de la direction départementale de l'action sanitaire et sociale (DDASS) en 1972, la congrégation en confie la direction à l'association.
A partir de la loi de décentralisation de 1983, c'est le Conseil général d'Indre-et-Loire qui prend le relais de la DDASS en passant une convention avec un certain nombre de structures privées gérées par des associations, dont le Foyer de la Bazoche faisait partie. Ce dernier a alors l'agrément pour recevoir trente-six jeunes filles de 13 à 21 ans. A la suite de problèmes internes de fonctionnement, l'établissement doit fermer ses portes. La liquidation judiciaire est prononcée le 17 mai 2001 par le Tribunal de grande instance de Tours.
Réhabilité en 2008, le bâtiment sera divisé en quatorze logements individuels. Il accueille désormais une pension de famille qui permet à des célibataires en difficulté de retrouver le chemin de l'autonomie.
Présidents de l'association :
Modalités d'entrées
Ces documents ont été versés aux Archives d'Indre-et-Loire par le Pôle Aide sociale à l'enfance du Conseil départemental d'Indre-et-Loire, qui était dépositaire des archives du Foyer de la Bazoche depuis la fermeture de l'établissement en 2001.
Présentation du contenu
La taille des dossiers individuels est variable (entre quelques feuilles et dix centimètres) et dépend à la fois de la durée du séjour des jeunes filles au Foyer de la Bazoche et de l'époque à laquelle elles y ont séjourné, les dossiers ayant tendance à être plus volumineux dans les années 1990.
On peut y trouver des documents administratifs (fiches individuelles et familiales d'état civil), des ordonnances de placement par un juge, de la correspondance, des déclarations de fugue. Si la jeune fille a été scolarisée pendant son séjour au foyer, des bulletins trimestriels et parfois des carnets de correspondance viennent témoigner de sa scolarité. On peut aussi trouver des contrats d'apprentissage et des bulletins de salaires pour les jeunes filles salariées. Pour celles qui ont séjourné en famille d'accueil, un dossier vient apporter des renseignements détaillés sur la famille. Quand les dossiers contiennent des documents médicaux, il s'agit en général d'ordonnances, de fiches récapitulatives (avec les vaccinations par exemple), mais on peut parfois trouver des radiographies et le carnet de santé.
Les synthèses et les cahiers de visites et sorties (appelés « cahiers de surveillance » dans les années 1970) sont sans doute les documents les plus pertinents pour retracer le quotidien et évoquer la personnalité de chaque jeune fille. Environ un quart des dossiers contient au moins une photo.
La date de l'agrément du foyer par la DDASS explique sans doute pourquoi les dossiers individuels les plus anciens qui nous soient parvenus ne remontent pas avant le 4 septembre 1972. Pour des recherches antérieures à cette date, il faudrait s'adresser aux Archives du Diocèse de Tours.
Conditions d'accès
NC Extrait au bout de 50 ans (Dossiers communicables au bout de 50 ans, sur extrait si présence de documents judiciaires (délai 100 ans ou 25 ans après le décès) ou médicaux (délai 120 ans à compter de la date de naissance ou 25 ans après le décès). Les dossiers sont communicables en totalité et sans délai aux intéressées. )
Documents en relation
Archives départementales d'Indre-et-Loire
Série V : Administration des cultes
Série Fi : Documents figurés entrés par voie extraordinaire
Sous-série 10 Fi. Cartes postales :
Série W : versements des administrations après 1940
Mots clés lieux
Mots clés producteurs
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