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Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Localisation physique
Origine
Modalités d'entrées
Archives des services allemands saisies ou abandonnées à Tours à partir du 21 août 1944.
Conditions d'accès
En vertu de l'arrêté du 29 avril 2002 instituant une dérogation générale pour la consultation des fonds d'archives publiques concernant la Seconde Guerre mondiale, le fonds est librement communicable à l'exception des articles 4ZA1-4 et 4ZA7-14, couverts par le secret médical.
Conditions d'utilisation
Reproduction libre des documents communicables sous réserve de leur état matériel et du respect du règlement de la salle de lecture.
Langue des unités documentaires
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Documents en relation
Bibliographie
Informations sur le traitement
Traitement du fonds (2011)
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Mots clés producteurs
Date
Présentation du contenu
Nota : les archives du conseil de guerre dont le greffe était à la chambre 29 du Palais de justice ne restaient jamais longtemps à Tours, m'a dit l'interprète de la préfecture, M. Billaine. Les dossiers des jugements les plus graves étaient envoyés de suite à une adresse que celui-ci ignorait, quelque part en Allemagne où nous devrions pouvoir nous en assurer plus tard. Quelques imprimés en blanc que l'on verra ci-dessous (article 10ZA3), adressés aux archives historiques (ou archives centrales) de la guerre à Potsdam (l'adresse serait 8 Hans von Secktstrasse, voyez 14ZA31. Voyez ma lettre à Paris du 27/03/1945) me semblent indiquer cette destination. On remarquera que tout ce qui suit ne se compose que d'infimes débris jugés sans importance lors des destructions d'août 1944.
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Date
Présentation du contenu
Les signataires dont les noms reviennent le plus souvent sont par ordre d'importance : les sous-officiers Kleim ou Klimm, Schmitz, Walter Haff, Alp. Klunk (?), H. Berlin, Martin Hamann et Jos. Funke, le lieutenant Hellmuth Panning, l'Obergefreiter Emil Strüwe, Willy Nocken, etc. En tout : mai 1942 : 3 lettres ; juillet 1942 : 3 enveloppes vides ; août 1942 : 2 lettres ; septembre 1942 : 7 lettres et 1 enveloppe vide ; octobre 1942 : 4 lettres et 1 carte postale ; novembre 1942 : 2 cartes ; décembre 1942 : 1 lettre. La répartition chronologique de ces lettres correspond aux dates auxquelles des renforts pour la Russie furent prélevés dans les effectifs des bureaux de la Kommandantur de Tours. Leur contenu est dans l'ensemble un témoignage très net de l'esprit de camaraderie militaire et de la constance avec laquelle s'écrivaient des sous-officiers et officiers liés entre eux par les souvenirs de la vie brillante et facile à Tours, à Angers et à Nantes, de 1940 à 1942.
Protestation du sous-officier H. Berlin contre les exercices militaires inutiles qu'on leur fait faire en Bretagne avant le départ pour la Russie et qu'il qualifie de Strapazen. Demande d'appui pour certaines affectations comme Melder en première et en seconde ligne (mai 1942).
Récit par le lieutenant Hellmuth Panning de sa vie sur le front russe depuis Wiasma jusqu'en première ligne, d'abord sans défense contre les mitrailleuses russes le long de la route, puis baptême du feu. Ils ont le nez dans la boue et ne connaissent que la boue et les immenses forêts de hêtres. Pas de radio, pas de ciné. Allusions vagues à un massacre de partisans russes (?) (15/09/1942).
Une des lettres assez nombreuses du sous-officier Kleim se plaint de ce que beaucoup d'anciens camarades de la Kommandantur de Tours devront donner encore leur vie en Russie pour la victoire. Les attaques des Russes leur ont coûté cher et ils n'ont pu nous déborder (überrumpeln). II est Zugführer et pour le reste très optimiste et se portant ausgezeichnet gut (18/09/1942).
Le sous-officier Schmitz déclare qu'il peut donner un tableau de sa vie en Russie et s'épancher parce que lui et ses camarades ont toujours pu supporter leur lieutenant (Ruhnau) et qu'il était un supérieur aimé et consciencieux. Récit de sa blessure et du pilonnage infligé par l'aviation russe. Il ne s'étonne pas qu'à Tours le service se soit compliqué par la fréquence des alertes aériennes, mais les auxiliaires féminins arrivées à l'État major (Stabshelferinnen) apporteront à Tours un "rayon de soleil". Il s'est décidé à épouser une jeune fille de Königsberg et demande qu'en conséquence on ne bavarde plus sur ses frasques à Tours (05/09/1942).
Plusieurs allusions par l'Obergefreiter Emil Strüwe à un certain Oberleutnant Poel et récit de la vie dans les montagnes du Caucase, guerre contre les partisans, etc. (octobre 1942).
L'année 1943 n'est plus représentée que par 3 lettres en mars, mai et juin, dont une de W. Nocken et une de Kleim précité, sans grand intérêt ; l'année 1944 par une seule carte.
En outre, 2 lettres sans destinataire connu (1942) ; 3 cartes illustrées adressées au Feldwebel Zarchler (1943), 2 cartes et 1 lettre de Russie adressées au gendarme Reiner Happe (1942), et 5 cartes très brèves adressées du front russe, souvent sur formulaire imprimé qui ne donnent que l'adresse postale du signataire. Elles sont envoyées à deux Dienstellen de Tours, numérotées l'une "40.188" et l'autre "21.700".
Brouillons au crayon, sans importance, et débris divers trouvés dans les mêmes tiroirs du Palais de justice de Tours : liste d'objets personnels à rendre à des soldats, listes de gendarmes de service, un écusson brodé avec l'aigle et la croix gammée, etc.
Résidu de 5 pellicules photographiques format 6 x 9 trouvées en même temps que les lettres du lieutenant Ruhnau et représentant peut-être ses camarades (trois groupes d'officiers et un groupe d'officiers et de femmes sur le quai d'une grande gare).
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