Après l'adoption de la loi Guizot sur l'enseignement en 1833, la commune de Marcilly-sur-Vienne se joint à celle de Nouâtre pour l'entretien d'une école. Il est possible que chaque commune ait repris son indépendance dès 1841, du moins l'existence d'une école à Marcilly-sur-Vienne est-elle attestée en 1855.

A la fin des années 1850, la commune acquiert un nouveau bâtiment pour y implanter l'école mais émet le souhait dès 1860 d'aménager une mairie-école abritant une classe mixte dans une partie du château de la Motte, beaucoup plus proche du centre bourg.

De gros travaux sont cependant nécessaires et les finances de la commune risquent de ne pas suffire à l'entretien de ce grand bâtiment. En 1869, la commune sollicite une subvention de la préfecture pour le réhabiliter et obtient 1400 francs. Durant les années 1870, l'aide de l'Etat est de nouveau sollicitée.

En 1881, le sous-préfet de Chinon répond au maire, à la suite d'une demande nouvelle de secours, qu'il « parait indispensable d'édifier une construction neuve si l'on veut avoir une école convenablement installée. Il y a lieu en conséquence d'étudier la question à ce nouveau point de vue ».

Néanmoins, de nouveaux travaux de réhabilitation sont entrepris en 1882. Du mobilier est acquis, trois tables-bancs à deux places, pour faire face à « l'augmentation de l'effectif scolaire qui est la conséquence de la loi sur l'obligation ». La classe reste trop petite pour accueillir convenablement tous les enfants. Un projet d'agrandissement est lancé, en 1889, mais paraît resté sans suite.

C'est finalement en 1908 qu'un nouveau bâtiment est construit, pour abriter une école mixte à une classe. Une deuxième classe est probablement ouverte durant l'entre-deux-guerres. L'école est mixte en 1937, mais les appellations écoles de filles et école de garçons prévaudront encore durant plusieurs décennies. En 1939 durant la « drôle de guerre », l'école scolarise 3 enfants réfugiés.

En 1954, la municipalité envisage de bâtir une classe et un logement. Le projet est réalisé par l'architecte tourangeau Lhéritier de Chezelles. L'école accueille alors plus de 80 élèves, réparti en 2 classes.

Une troisième classe ouvre en 1962.

En 2019, l'école accueille 68 élèves répartis en 3 classes, du CE2 au CM2. L'établissement est en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec Nouâtre et Maillé.

Prise en charge des archives lors de la visite de l'établissement le 22 novembre 2019

Aux Archives départementales :

- T 1149 : cote provisoire, écoles primaires, classement par commune)

- 2O/147, 77W1011 : cotes provisoires, Fonds de la préfecture, Service de l'administration communale)

- 128W127 : fonds du patrimoine immobilier départemental, bâtiments de l'enseignement)

- 2184W : fonds de l'école élémentaire de Maillé

- 2185W : fonds de l'école maternelle de Nouâtre