Michel Aubouin, Arnaud Teyssier, Jean Tulard, Histoire et dictionnaire de la police : du Moyen Age à nos jours, Paris, 2005. [Ursulines, 8°3510]

Les mains courantes comportent un numéro d'ordre, une date et une heure (éléments indispensables dans le cadre d'une procédure judiciaire ultérieure). Elles enregistrent tous les événements graves, infractions et délits dont ont eu connaissance les services. Les différents versements font apparaître, dans un premier temps, une collection continue de mains courantes, puis pour deux périodes distinctes : 1962-1968 et 1978-1982, deux collections, une pour les jours pairs, l'autre pour les jours impairs. Celles-ci étaient établies par sécurité, de plus à la prise de fonctions chaque matin, le responsable de chacun des services lisait la main courante de la veille, laissant ainsi disponible la main courante du jour. A partir de 1993, une collection unique informatisée englobe l'ensemble des services.