Date
Localisation physique
Origine
Biographie ou Histoire
En 1833, le Conseil municipal de Druye refuse la proposition de la commune de Villandry, de se rattacher à son école, après la loi d'obligation scolaire de Guizot ; cela ferait trop de distance à parcourir à pieds pour les enfants.
La municipalité projette d'acheter l'ancien presbytère pour y établir son école.
En 1837, les archives mentionnent qu'une institutrice communale dirige l'école à une classe. Ce qui est toujours le cas en 1864, lorsque que la municipalité souhaite agrandir la pièce, de façon que les garçons et les filles soient bien séparés par une cloison.
L'Inspection académique voudrait imposer un dédoublement de la classe, mais elle est faite dans un bâtiment peu adapté pour l'enseignement. En 1879, le Conseil municipal indique vouloir garder son école mixte de 35 élèves (malgré une population supérieure à 500 habitants lui imposant la présence d'une école de filles et une de garçons). Mais en 1881, un bâtiment mairie-écoles est en chantier, peut-être grâce une intervention opportune du député Daniel Wilson auprès du ministère de l'instruction publique.
Très rapidement, des litiges liés à des malfaçons se déclarent entre la commune et l'entreprise de maçonnerie. En 1900, la mairie fait de nouveau constater des lézardes très importantes sur les murs du bâtiment. En 1913, un rapport sanitaire est très négatif. Des lézardes grandissent malgré des travaux de réfection. Le puits de l'école a été contaminé par les fosses d'aisance construites en 1906.
Le projet de reconstruction de l'école est ajourné après la Première Guerre mondiale. En 1920, l'Etat refuse d'apporter une aide financière à la commune pour réédifier des bâtiments. On laisse le bâtiment en l'état pendant encore de nombreuses années.
Un chantier de reconstruction commencera en 1953. La mairie obtient après la guerre des indemnités de dommages de guerre. L'explosion de la poudrerie du Ripault, le bombardement de la gare de Druye et du viaduc de Cinq-Mars-la-Pile auraient affaibli la structure de l'école et les bâtiments ne seraient pas réparables. L'administration tourangelle accepte l'argumentaire de la municipalité et à accepte de reconstruire l'école au titre des dédommagements octroyés aux sinistrés de la guerre.
Le nouveau groupe scolaire est inauguré en 1955 ; 52 élèves y sont accueillis.
En 2009, les élus municipaux votent en faveur de la dissolution du Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec l'école de Vallères.
En 2014, l'école primaire est composée de 5 classes, accueillant 120 élèves.
Documents en relation
Sources complémentaires aux Archives départementales :
- T 1188 (cote provisoire, écoles primaires, classement par commune)
- Edep099/R1 R4 (Fonds de la commune, enseignement-œuvres périscolaires)
- 301W218 (Fonds des services déconcentrés de l'État chargés de la Reconstruction, Répartition des dommages de guerre, Bâtiments des collectivités publiques sinistrés)
- 2O/099 (cotes provisoires, Fonds de la préfecture, Service de l'administration communale)
- 128W92 (Fonds du patrimoine immobilier départemental, bâtiments de l'enseignement)
- 2310W (Fonds de l'école primaire de Vallères)
- 1688W109 (Fonds de l'Université François Rabelais de Tours, IUFM, mémoires d'élèves : Monographie, évolution économique et sociale de la commune de Druye par J. Michel 1958-1959, élève école normale de Tours)
Mots clés lieux
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
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