W - Ecole supérieure de commerce et de management de Tours (ESCEM), 1980-2006

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Date

1980-2013

Localisation physique

AD37 - site de Chambray-lès-Tours

Origine

Ecole supérieure de commerce et de management (Indre-et-Loire)

Biographie ou Histoire

En 1981, la Chambre de commerce et d'industrie crée l'Ecole supérieure de commerce de Tours avec le soutien de la ville de Tours. La première promotion d'étudiants est accueillie dès l'année suivante. L'école cherche continuellement à se diversifier pour accroître ses effectifs dans les différents secteurs de l'économie et du management des entreprises (finance-audit, marketing-vente-distribution, logistique, internationale). En 1988, elle crée un mastère spécialisé dans les métiers de la santé. En 1989, les promotions d'élèves passent de 90 à 120 élèves.

Au bout de cinq années de fonctionnement, la surface des bâtiments de l'école est doublée. Le bâtiment et ses extensions ont été conçus par le cabinet d'architectes tourangeaux Marconnet.

L'établissement portera plusieurs noms, Ecole supérieure de commerce de Tours, puis Ecole supérieure de commerce du Centre avec le concours des chambres de commerce et d'industrie des départements de la région Centre. Puis il intègre le réseau des écoles supérieures de commerce et d'administration des entreprises (ESCAE).

En 1998, l'établissement connaît une nouvelle phase de développement en fusionnant avec l'Ecole supérieure de commerce de Poitiers sous la forme d'un syndicat mixte regroupant la CCI de Touraine, la CCI de la Vienne, la Chambre régionale de commerce et d'industrie Limousin Poitou-Charentes, la Ville de Poitiers et le Conseil général de la Vienne. La nouvelle entité juridique, dénommée Ecole supérieure de commerce et de management (ESCEM), emploie 125 salariés et accueille plus de 1400 étudiants. Le siège social est à Poitiers mais les locaux de Tours accueillent la majeure partie des étudiants et du personnel administratif. Le financement est constitué des dotations des chambres consulaires et des collectivités et des frais de scolarité des étudiants.

La qualité de l'enseignement lui permet de se développer : 160 salariés et plus de 2.000 étudiants en 2001. En 2003, l'ESCEM obtient l'accréditation pour délivrer des diplômes au grade de master. En 2004 elle intègre une nouvelle composante, l'Institut supérieur européen des métiers de l'entreprise (ISEME). En revanche elle doit renoncer à ses programmes déficitaires, son Institut des forces de vente en 2002 et ses brevets de technicien supérieur (BTS) en 2006. En 2010, elle est accréditée pour délivrer des diplômes de niveau bachelor.

En 2012, l'ESCEM est rejointe par l'Ecole supérieure de commerce d'Orléans et forme l'ESCEM Tours-Orléans-Poitiers. La même année, le groupe crée avec les écoles supérieure de commerce d'Amiens, de Brest et de Clermont-Ferrand l'ssociation France Business School (FSB). Cependant ce regroupement ne produit pas les résultats espérés : la baisse importante du nombre d'étudiants et l'absence de refinancement des écoles par les chambres consulaires et le collectivités provoque la dissolution de l'association FSB le 1er septembre 2015.

A la rentrée 2015, la gestion de l'ESCEM est reprise par les membres du syndicat mixte mais il est trop tard pour redresser la situation et à la rentrée suivante, le syndicat mixte transmet tous les activités de l'ESCEM à l'association Top Education formée de l'Ecole supérieure de commerce de La Rochelle et du Réseau des grandes écoles spécialisées (GES), un groupe privé d'écoles parisiennes (management, marketing, informatique).

La structure est désormais entièrement privée, sans autre lien avec les chambres consulaires que la location d'une partie des locaux du campus de Tours. En 2017, la Cour des comptes rend un rapport public sur la gestion de l'ESCEM et sur l'échec du projet France Business School, "une fusion ratée".

Modalités d'entrées

Deux versements ont été effectués aux Archives départementales en 2012 (versement 2164W) et en 2018 (versement 2364W). Le second a été préparé dans le contexte tendu de la fermeture de l'ESCEM. Le syndicat mixte de l'ESCEM a mandaté la société Pro Archives Système pour réaliser le tri et le classement des archives sur les trois campus de l'ESCEM à Poitiers, Tours et Orléans et procéder au versement des documents intéressant la recherche historique aux Archives départementales de la Vienne, d'Indre-et-Loire et du Loiret.

Pour le site de Tours, il y avait environ 900 mètres linéaires d'archives à traiter. Les dossiers d'étudiants du campus de Tours ont été transférés à l'association Top Education, repreneur de l'école. Les documents versés aux Archives d'Indre-et-Loire sont les archives de l'Ecole supérieure de commerce de Tours, puis de l'ESCAE de Tours jusqu'en 1998.

 

Bibliographie

- Rapport de la Cour des Compte, "France business school : une fusion ratée", février 2017

1999-2000

Cote/Cotes extrêmes

2164W27 (Cote)

Date

1999-2000