L'Ecole préparatoire de médecine et de pharmacie de Tours est fondée en 1841. Comme l'hôpital, elle est gérée par la commune. Ce n'est pas encore une faculté pouvant délivrer le doctorat de médecine. En 1882, il y a 43 étudiants inscrits.

De nouveaux locaux sont construit en 1895.

A la veille de la Première Guerre mondiale, l'école peut délivrer les diplômes d'herboristerie et de sage-femme.

La réputation des enseignements dispensés et le coût modique des frais d'études font de l'Ecole un centre d'enseignement important pour des étudiants étrangers. En 1932, pour les études de médecine, 168 des 260 étudiants inscrits ne sont pas français. Une majorité sont originaires d'Europe centrale. Après la Seconde Guerre mondiale, l'origine des étudiants est très différente, beaucoup d'entre eux viennent des territoires de l'Empire colonial français mais également d'Iran ou des Etats-Unis.

En 1939, 750 étudiants sont inscrits pour l'ensemble des enseignements dispensés.

En 1955, l'école est nationalisée. Elle obtient son statut de Faculté de médecine et de pharmacie en 1962 et l'année suivante les premiers étudiants peuvent soutenir leur thèse de doctorat.

Lors de la création de l'Université François Rabelais de Tours, en 1970, les deux branches de l'Ecole, médecine et pharmacie, sont séparées en facultés distinctes.

En 1997, des nouveaux bâtiments sont inaugurés, toujours à proximité de l'hôpital Bretonneau.

Versement 2760W : les dossiers d'étudiants conservés en 2019 à la Faculté de Médecine étaient classés par ordre alphabétique. Ils concernent des étudiants ayant quitté la Faculté depuis 1950. Il a été décidé de collecter les dossiers des 1250 étudiants ayant terminé leurs études à Tours entre 1950 à 1969. Il était possible de les distinguer dans la série alphabétique générale grâce à une présentation différente de celles des dossiers postérieurs.

Versement 2966W : les dossiers des étudiants inscrits à l'école de Médecine et de Pharmacie de Tours avant 1950. Le versement a été réalisé en 2022.

Aux Archives départementales :

- Livre d'Or de l'Ecole de Médecine et de Pharmarie de Tours, 1914-1918 (cotes 40/5, et 4Bh/2275)

- Moline Jean : Histoire de l'école de Médecine de Tours, 1803-1970 (cote 4/B/294; 4/104)

Ce fonds est le résultat du travail de Michel Grandin et Michèle Serreau, photographes ayant oeuvré au laboratoire iconographique de la faculté de médecine de Tours, de 1964 à 2003.
Michèle Serreau est née en 1939 dans le Loir-et-Cher. Au milieu des années 1950, à l'issue de son BEPC, elle effectue un stage de 6 mois au centre de transfusion de l'hôpital Bretonneau à Tours avant d'être embauchée au sein d'un laboratoire d'analyses médicales. Elle rejoint la faculté de médecine de Tours en juin 1963, où elle travaille alors avec André Gouazé (1927-2020), professeur d'anatomie, neurochirurgien, et doyen de la faculté en question de 1972 à 1994.
Michel Grandin est né à Tours en 1943. Après l'obtention de son certificat d'études, une brève expérience en tant que dessinateur dans la chaudronnerie et une formation en biologie végétale et animale, il entre au laboratoire d'anatomie de la faculté de médecine aux côtés de son père, qui le forme trois ans durant au métier de préparateur en anatomie ; c'est ici qu'il fait, à l'instar de Michèle Serreau, la connaissance du Professeur Gouazé.
Très rapidement, ce dernier a l'idée de fonder un petit laboratoire d'iconographie médicale et scientifique afin de rendre plus concret et illustrer, par le truchement de la photographie, les avancées scientifiques et les pratiques de recherche du laboratoire d'anatomie, lors de réunions ou de congrès par exemple. Nonobstant le fait que Michel Grandin et Michèle Serreau ne possèdent alors aucune compétence en la matière, André Gouazé leur propose de se charger des prises de vues et du dévelopement des photographies. Néophytes mais de bonne volonté, les deux prennent vite goût à leurs nouvelles fonctions et se perfectionnent au fil de leur pratique, en autodidactes, mais aussi grâce à la SFIMS (société française d'iconographie médicale et scientifique). Bientôt, leur habilité et leurs compétences dans le domaine sont reconnues au-delà du seul laboratoire d'anatomie et d'autres services hospitalo-universitaires les sollicitent.