Date
Localisation physique
Origine
Biographie ou Histoire
La première école de Fondettes, dite école de « charité » (gratuite) des deux sexes, fut fondée en 1817, par une certaine Mlle Comte-Tardy, grâce à un legs de Mme Auger, ce qui avait permis d'allouer un salaire à l'institutrice jusqu'à l'imposition de salaire par la loi Guizot sur l'enseignement de 1834.
Mlle Comte-Tardy resta institutrice des filles de Fondettes jusqu'en 1842. L'école des filles fut ensuite dirigée par les sœurs de la congrégation de la Présentation de la Sainte Vierge. En 1840, la commune fit l'acquisition d'un bâtiment pour le transformer en maison d'école, ainsi que l'achat de nombreux mobiliers, bancs et tables.
Un nouveau groupe scolaire fut édifié en 1878, accueillant près de 160 élèves en 4 classes. Le bâtiment ne connaît pas de travaux avant 1896, suite à une visite de l'inspecteur académique. Il demande un premier blanchiment des murs de l'école, un grand nettoyage, ainsi que l'achat de mobilier pour l'école de garçons, afin que les bancs passent de 5 à 2 places. Il réclame également un accroissement de la bibliothèque de l'école de filles. Il se plaint auprès du préfet du non fonctionnement de la commission scolaire sur cette commune, ce qui engendre une « nonchalance » des parents vis-à-vis de l'absentéisme. Lors de son inspection, au mois de mars, seulement 46 garçons sur 69 sont présents, et 60 filles sur 75.
Le grand mouvement de laïcisation des établissements publics n'avait pas encore touché la commune en 1902 ; l'école des filles était toujours dirigée par une religieuse.
Le patriotisme du début du XX° siècle fait installer, comme dans beaucoup d'écoles, un stand de tir dans la cour des garçons, en 1912. Mal conçu, il fait l'objet de plaintes des parents d'élèves et de l'inspection académique au sujet de son emplacement et de sa dangerosité..
Dès la mi-juin 1940, la commune de Fondettes est occupée par les soldats allemands, et réquisitionnée pendant près d'une année. Le service de la cantine pour 105 enfants est suspendu jusqu'en juin 1941.
La proximité de Tours et de l'école normale incite peut-être l'inspection académique à nommer beaucoup de jeunes enseignants sur des postes d'adjoints après la guerre.
Un plateau d'éducation physique était projeté à la fin des années 1950. À la rentrée 1958, une cinquième classe est ouverte dans l'école de garçons, dans un baraquement, remplacé par un bâtiment en dur en 1965.
Au début des années 1980, la commune connaît un accroissement de sa population et du nombre de ses élèves. La fréquentation de l'école passe de 263 en 1980, à 310 en 1982 et celle de la cantine de 150 à 188. Un nouveau bâtiment devient donc nécessaire pour que les demi-pensionnaires puissent prendre leurs repas. La municipalité se lance également durant la même période dans la création d'un nouveau groupe scolaire sur la commune. Elle sollicite le directeur de l'école pour participer aux différentes étapes de la construction au lieu-dit « Garreau », de la future école Françoise Dolto.
En 1990, l'école n'a pas de nom particulier, et est mentionnée parfois par le nom de la rue Gouïn. La dénomination du nom de l'acteur, Gérard Philipe, est adoptée en 1991.
La fréquentation scolaire étant toujours importante en l'an 2000, le DDEN (Délégué départemental de l'Éducation nationale) demande un nouvel agrandissement de l'école, afin que la 11e classe ne soit plus dans un préfabriqué et de créer de nouveaux locaux pour les classes en « décloisonement », notamment pour les cours d'allemand.
Les archives des écoles des garçons et filles semblent avoir été fusionnées pour les années après la Seconde Guerre mondiale, alors que la fusion et la mixité des écoles n'ont été réalisées qu'à partir de la fin des années 1960.
Documents en relation
Sources complémentaires aux Archives départementales :
- versement 1007W70 (fonds du service préfectoral du patrimoine immobilier départemental, bâtiment de l'enseignement, construction des écoles maternelles)
- versement T 1191 (cote provisoire, écoles primaires, classement par commune)
Mots clés lieux
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
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