En 1833, la commune de Sepmes possède déjà une école depuis de « nombreuses années » lorsque que la loi Guizot est adoptée, qui instaure un enseignement primaire public et gratuit pour les enfants des familles pauvres.

Le conseil municipal objecte, « à l'égard de cette classe de citoyens, que peu sont disposés à faire instruire leurs enfants, ils préfèrent dans la campagne, les employer même dans leur plus jeune âge, pour gagner leur vie, à garder des bestiaux ou à un travail manuel ». Il refuse de prendre en charge les enfants indigents alors que les élèves sont déjà très nombreux.

Les archives indiquent que l'instituteur en poste à cette époque a obtenu son brevet en 1825.

Pendant longtemps l'école reste installée dans un bâtiment loué. Un projet de construction est abandonné en 1850 et un bâtiment est finalement acheté en 1867.

Une classe de filles tenue par des religieuses est établie avant 1865, également dans des locaux loués. Un bâtiment est acquis en 1871 et une classe est aménagée en 1880.

Au début du XXème siècle, le conseil municipal souhaite créer une classe enfantine mais en 1907 c'est finalement un groupe scolaire qui est construit, regroupant les deux classes sur le site de l'école des garçons. En 1911, une troisième classe est créée.

En 1912, l'Inspecteur académique écrit au préfet d'Indre-et-Loire : « de l'examen des dits travaux, il résulte que depuis la construction du préau et l'agrandissement de la cour des garçons, le groupe scolaire de Sepmes compte parmi les mieux installés. Le nouveau matériel scolaire est des plus modernes et des mieux conditionnés ».

En 1921, l'achat d'un projecteur permet l'aménagement d'un cinéma scolaire.

De juin à septembre 1940, des soldats allemands s'installent dans l'école et à la mairie. Les bâtiments sont détériorés et à la Libération il sera nécessaire de refaire l'ensemble des réseaux électriques, la plomberie, la vitrerie et les peintures et de racheter la plus grande partie du mobilier scolaire.

En 2018, l'école de Sepmes accueille 43 élèves répartis en 2 classes. L'établissement est en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Marcé-sur-Esves et Draché.

Archives pises en charge dans l'établissement le 18 décembre 2018

Aux Archives départementales : 

- T 1213 (cote provisoire, écoles primaires, classement par commune)

- 2O/247 (cotes provisoires, Fonds de la préfecture, Service de l'administration communale)